l'échec est un résultat négatif qui consiste en la non-atteinte d’un objectif d’apprentissage. Pour vivre des succés L’atteinte d’un objectif d’apprentissage est toujours valorisante et sert a batir l’estime de soi. La perception du succés varie toutefois d’un individu a l'autre. Elle est pour une bonne part subjective, ence sens qu’elle est tributaire des attentes, des ambitions, des valeurs et du degré de perfectionnisme de chacun. Deux catégories d’individus éprouvent davantage de difficulté a nourrir une bonne estime d’eux- mémes. La premiére regroupe les enfants, les adolescents et les adultes qui connaissent réguliérement des échecs et qui sont frequemment insatisfaits d’eux-mémes. L’autre catégorie est celle des personnes trop ambitieuses et perfectionnistes qui atteignent des objectifs dont elles sous-évaluent importance; leurs ambitions sont trés élevées et elles ne peuvent jamais les réaliser. Les perfectionnistes, en particulier, n’acceptent aucune erreur et tout ce qu’ils entreprennent doit 6tre parfait. Ces personnes trop exigeantes profitent rarement de leurs succés et 6prouvent souvent un sentiment d’insatisfaction face a elles-mémes. Toute personne parvient a une haute estime d’elle- méme quand elle atteint des succés qui sont égaux ou supérieurs 4 ses ambitons. Elle en retire une fierté personnelle ainsi que des sentiments C'efficacité et de compétence qui augmentent son estime d’elle-méme. Pour qu’un enfant puisse vivre du succés, il est trés important qu’on lui propose des objectifs réalistes tout en ayant la certitude qu'il est capable de les atteindre. Ces objectifs réalistes deviennent des facteurs de protection de l’estime de soi. Il a été largement démontré que |’estime de soi est a la base de la motivation. En ce sens, un enfant ne peut espérer atteindre un objectif ni obtenir du succés s'il n’a pas la conscience de Sa valeur personnelle. Autrement dit, l'enfant, pour connaitre du succés, doit s’'appuyer sur le souvenir de ses succés passés; c’est la condition pour qu'il soit capable d’anticiper avec réalisme la Possibilité de viver un autre succés. Mais le souvenir de ses succés ne lui vient que sil’adulte les lui a soulignés au fur et & mesure; I’adulte doit également avoir pris soin de réactiver freéquemment ce souvenir tout en proposant de nouveaux défis ou de nouveaux apprentissages. L’enfant puise dans cette mémoire |’énergie et l’espérance nécessaires pour persévérer dans ses efforts. En vivant des succés, il acquiert une fierté personnelle qui alimente son estime de soi. C’est le cycle dynamique de lapprentissage dont l’estime de soi constitue l’assise essentielle. Histoire d’abeilles.. petit dialogue a La prématernelle L'Hirondelle 4 chilliwack raconté par Josyane Le Scieller J'ai apercu une abeille qui bougeait péniblement dans Ia classe. “On dirait qu’elle n’est pas bien” Stéphanie (juste 5 ans) me dit tout de suite : “Appelle le docteur !” Je lui ai répondu qu'il n'y avait pas - de docteur pour les abeilles. Elle m’a demandé pourquoi... Savez-vous pourquoi ?7?7?7? Aprés mon explication sur pourquoi il n'y a pas de docteur pour les abeilles, Stéphanie a déclaré formellement qu’il fallait donc appeler le vétérinaire, lui donner des médicaments, lui donner du miel a manger pour qu'elle se sente mieux, parcequ’elle allait vomir. Puis Stéphanie me dit : “Je pense que c’est elle que j'ai sauvée dans la piscine et qu’elle a attrapé le rhume... La fin de la petite histoire de l’abeille, c’est qu’a la Grinece 1 24t et Galipette demande générale, nous l’avons mise dehors dans rherbe, juste a cété de la classe, pour qu’elle se sente mieux et qu’elle “ressussite” au cas ou elle viendrait a mourir. Nous ne l’avons plus vue par la suite....