Le Moustique Volume3 - 2"™ édition Février 2000 Passer l'année nouvelle en compagnie inhabituelle ! Histoire vécue par Anthony Aho. Je doute a croire qu'il puisse exister une seule personne au monde a avoir passé le soir de réveillon en compagnie d'un cougouar. Ceci est mon aventure. Nous étions au dernier jour du millénaire et j'étais 4 me demander comment j'allais le féter. Je n'avais pas l'intention de passer la nuit a m'enivrer en compagnie de gamins de 16 ans, comme beaucoup sont a le faire. J'aurais pu rester ala maison avec la famille, mais cette option ne me paraissait pas une maniére trés excitante de débuter l'année. Aussi, ai-je décidé de men aller seul au bord de l'océan, prés du club "Point No Point", a l'Ouest de Sooke. Par chance, j'habite derriére French Beach, aussi n'avais-je pas trop loin a me déplacer. Cette nuit, le temps était venteux et a la pluie. A 11h35, je quittai la maison sur mon velo, portant une torche fixée au front afin de m’éclairer la route. Je roulais depuis un quart d'heure quand je vis soudain ces deux petites taches ovales se réfléchir dans le faisceau de ma lampe. J'arrétai progressivement a environ dix métres de ces lueurs. Quand elles se mirent a bouger, je compris qu'il s'agissait d'un animal. Il tourna la téte, traversa la route en direction de la forét, montrant la masse énorme de son corps, long de deux métres. C’était un immense lion de montagne ! J'ai été pris d'un court moment de panique, mais il m'apparut évident que s'il avait eu l'intention de m'attaquer, ou de me manger, il l'aurait déja fait depuis longtemps. Je regardai ma montre, il était minuit moins huit. Je pouvais encore arriver a temps au promontoire. Je suis remonté sur le vélo et tachais de rouler doucement au passage de I'endroit ou s'était trouvé I'animal. Mais a cet instant, la chaine a laché. Je retournai le vélo afin de replacer la chaine quand je me suis souvenu du cougouar et je dirigeai la torche vers la forét. Les deux yeux étaient la, a me fixer, tout proches. . Je me suis souvenu alors de ce qu'il y avait a faire dans de telles circonstances : parler doucement et s'écarter lentement de I'animal. Je lui ai donc parlé de l'année nouvelle et de ce quill devait me laisser seul de maniére a ce que je puisse féter tranquillement cet événement. Je gardai les yeux rivés sur l'animal en permanence sauf pour jeter quelques rapides coups d'ceil sur la chaine que j'essayais de libérer. Finalement la tension se relacha et la chaine se remit en place. Les yeux me fixaient toujours, mais je remontai sur le vélo et tentai une nouvelle fois de m’éloigner lentement. Décidément en pleine malchance, la chaine se bloqua a nouveau.