magne, les Francais ; aller, ete... .prenez 4, Le Soleil de Colombie, 20 juin 1975. Delegation francaise par Marguerite BATUT Lundi 9 courant, il m’a été donné de rencontrer quelques industriels et commergcants de France, venus au Canada dans le but d’exporter leurs pro- duits mais aussi de faire des €échanges profitables paver ie Canada. M. Robert Berniére, pré- sident de ]’Union Francai- se des Industries Exporta- trices, chef de la mission, m’a expliqué qu’il vint pour la lére fois au Canada il y a 30 ans, en qualité de pré- sident du Conseil des Ap- provisionnements au Cana- da. Cette fois ils sont venus au nombre de onze, visiter Montréal, Winnipeg, Cal- gary et Vancouver. Ils re- présentaient a peu prés tout ce qui se vend en ma- tiére d’industrie (sauf les gros équipements) et com- merce, que ce soit des tis- Sus, parfums, apparcils é- lectroniques; articles de camping, céramiques, es- tampage de piéces métal- liques (frappe entre matri- ces) ou autres. _ La France se classe par- mi les exportateurs de pro- duits de qualité et se trouve au ler plan en ce qui con- cerne les techniques de pointe. Elle est le 3éme exportateur dumonde der- riere les Etats-Unis et V’Allemagne. Grace d’ail- leurs A la politique de li- bre-échange avec I’Alle- ont , - un développement industriel trés rapide, ct ils sont préts 4 faciliter tous échanges entre leur pays et le Canada. _ Au cours de la réunion de lundi, o@ un vin et fromage - @tait servi au Engineer’s Club, rue Hornby, M. L’Hé- lias, représentant de la - Chambre de Commerce de ‘France a4 Vancouver, qui doit é6tre félicité pour l’or- ganisation de cette petite soirée. semblait trés sa- tisfait de cette visite qui dans les mois 4 venir, de 'fums) qui s’est entretenuc -Etudiants U.B.C. vrait permettre un échané genius étroit entre nos deux pays. M. Berniére m’a dit que ces échanges devraient 6- tre considérés, non seule- ment sur le plan commer- cial et industriel, mais aussi sur le plan culturel, artistique, etc... Parmi les gens présents, On remarquait le Consul général de France,’ . M. l’Hélias, M. Perez, de la Chambre de Commerce de Mulhouse, M. Alain Viel- le, chargé de mission, de la Banque Régionale d’Es- compte de Toulouse, qui s’ est entretenu avec son ho- modlogue, M. W.A. Thomp- son de la Royal, Bank ct M. Bow, de la Banque of BC; M. Marcel Schenker, des montres et pendules Kiple (France) qui a rencontré. M. Wheatley, de la Maison Birks; Mlle. Bocquet, des laboratoires francais Bel- lon (produits de beauté par- avec notre compatriote Mme Froment, de la Place Vendome dans la rue Davie et Mme Rau, esthéticiennes toutes les deux. M. Georges Serres, de la Sté Benojit- Serres (fruits en liqueur) a visité avec MM. Elliott et Girardi quelques clubs et restaurants. M. Sandy Sanderson, éditcur, était trés heureux de cette soi- rée et m'a dit qu’il serait | agréable pour lui, bien qu’il ne parle pas francais, de participer a notre jour- nal (si nous pouvons tra- duire, bien entendu) M. Berniére, pour termi- ner, m’a dit qu’il avait été trés sensible au chaleureux accueil, qu’il avait recu, ainsi que ses compagnons, 4 Vancouver. La Colombie. veut" diversifier son com- merce extéricur et il est certainement bon que la France soit venue poser ses jalons dans cette par- tie du Canada et ailleurs. - Voyageurs! Si vous nous arrivez sur la ~COte Ouest et que vous ne Savez pas trop ce quis se Passe, ou aller, ot ne pas une copie du ‘*Guide du Voya - geur - Wayfairer’s Guide’; ce guide contient plusieurs renseignements utiles. - En passant, il a été fait ici ~méme au journal **Le So- _leil’’? sous les bons soins de Serge F. ct Pierre V. (deux vicux de la vieille) s’ils le disent, ce doit @tre que c’est vrai! P.S: N’oubliez pas non plus d’aller au Centre In- fo au 3255 Heather et a4 l’autre coin de la rue: au Café chez Rita (795, W.16) Ouvert tous les soirs, sauf le lundi; ce sont deux au- tres bonnes fagons d’avoir de l’information, enplus de— ce fameux guide du voya - geur. _ CARBONE. HE s FF business forms (b.c.) ‘| CONSULTANTS EN FORMULES D’AFFAIRES ET | SYSTEMES POUR REDIGER, DESSINER ET _ | IMPRIMER VOS FORMULES CONTINUES POUR |) ORDINATEURS OU FORMULES SUR SET AVEC | __ SPECIALITE DE FORMULES BILINGUFS | USINE SUR PLACE - LIVRAISON RAPIDE - -| APPELEZ-GUY DAGNEAU EP 1250 VULCAN WAY - : RICHMOND, B.C. V6V 159 BUREAU: 273-5671 RESIDENCE: 2a ARS 1 par Marguerite BATUT La semaine derniére, le 12, le Soleil a regula visite de 3étudiants de 1’Univer- sité de Colombie-Britanni- que, qui passent 1’été a Vancouver, dans Ie pro- gramme d’été des échanges de langue francaise et an- va glaise. Ces 3 étudiants, Bruce, Guy et Richard, viennent de Montréal, Toronto’ et Vancouver. Ils nous ont posé diffé - rentes questions sur. le journal, sa naissance, heu- res de travail, occupations © du personnel, publicité, ti- rage, suppléments, etc... Nous vous donnons — par ailleurs un article ‘sur | ce sujet, quand M. Doug Brown s’est adressé a des étudiants d’UBC. - par Pierre Lencourt La Colombie-Britannique est la seule province ot la proportion de franco - phones augmente d’année €n année au Canada’’. Tel fut un des thémes présen- tés par M. Doug Brown, vice-président de la Fédé- ration des Franco-Colom - biens devant une cinquan- taine d’étudiants anglopho- nes suivant actuellement des cours intensifs de fran- ¢ais comme langue seconde a UBC. Les étudiants anglopho- nes ont manifesté beaucoup d’intérét vis-:a-vis des renscignements' sur la francophonie colombienne, étant donné que cette pro- vince leur apparaissait complétement anglophone. M. Doug Brown a_ refait - historique des batailles que les francophones — ont dQ livrer et livrent encore aujourd’hui pour attirer l’attention des gouverne - ments provinciaux et fé- déral en faveur du _ fait francais sur la cOte Oucst. raed Te La question de la recon - naissance juridique du frangais comme languc d’enseignements a parti - culi¢rement frappé les au- diteurs de M. Brown qui a fait remarqucr que la CB est la seule province ou le frangais n’est pas ‘légal’’. Dans le cadre de ces cours intensifs defrangais les étudiants ont l’occa- sion d’cntendre chaque se- maine une conférence por- . tant sur différents aspects de la culture frangaise au Canada et plus spéciale - ment en Colombie; dans les prochains jours, ceux-_ ci visiteront le centre cul- turcl et se méleront da- Vantage aux activités des francophones. Tout ceci s’inscrit dans le cadre d‘un programme de langue, organisé annuelle - ment par les ministéres d’éducation provinciaux; - pendant six semaines, des étudiants de languc anglai- se de partout au Canada, ved BELLE PROVINCE beneficient d’une bourse pour*parfaire leur connais- sance de la langue francai- se. Le méme programme (S’applique également aux étudiants de langue fran- gaise qui'désirent appro- fondir davantage la langue anglaise. Les cours suivis sont in- tensifs: en effet, les étu- diants suivent 3 heures de théorie dans la matinée, u- ne’ }.=