dire Terre-Neuve: bataille juridique autour de l'acceés a l'éducation en frang¢ais STEPHENVILLE (APF): La poursuite judiciaire qu’entre- prend présentement un groupe de parents fra St-Jean Terre-Neuve sur le droit & une éducation donnée en francais dans la _ capitale provinciale, pourrait forcer la province a préciser sa position et son interprétation de l'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés. Tout tourne cata de |’inter- le droit a laccds a l'éducation en frangais, la constitutionnalité de la loi scolaire de la province par rapport a l’article 23, et le-droit des francophones dans la gestion et le contréle de leur institution. Bien entendu, on se retrouve devant une cause ou les positions des deux parties sont drastiquement opposées. D’un cété les parents franco- phones de St-Jean, qui exigent que leurs enfants aient droit a une éducation donnée en francais dans le meilleur environnement scolaire possi- ble avec une participation a la gestion. De l'autre cété, le gouvernement provincial et le conseil scolaire catholique de St-Jean, qui ne veulent méme pas reconnaitre ce droit fondamental d’accessibilité a de |’éducation dans la langue de la minorité. Ils soutiennent dans leur défense «que le nombre d enfants ne le justifie pas». Cette action judiciaire devrait forcer le gouvernement terre- neuvien a prendre une position claire sur cette question trés explosive par les temps qui courent au Canada. «Présente- ment, il n existe ni politique, ni | ive lois provinciales qui portent sur le droit des francophones a avoir une éducation en frangais a Terre-Neuve.et au Labradom, soutient maitre John Dawson, l’avocat des parents. Il vaencore plus loin en disant que si jamais la cause se rend jusqu’a la Cour supréme de Terre-Neuve, le juge auraase prononcer sur les trois questions qui touchent |’appli- cation de l'article 23. Ce qui aménerait peut-étre le gouver- nement provincial a modifier sa loi scolaire. En 1988-89, environ 250 étudiants fréquentaient des classes de niveaux primaire et secondaire qui offraient une éducation en francais dans la Deux stbiialree ‘itscholas os Health Centre», la clinique atcement de Vancouver. Autour du cou de lune d’elles, un apparell-pho' je» lorsqu’ils bloquent l’entrée de |’édifice... loppements du dossier en page 2. manifestants Les demiers sent entrée de I'« «Every Woman to, qui sert a identifier les province. ll y a des sections frangaises dans deux écoles a Labrador City, la méme chose dans un établissement a Cap St-Georges. La seule école frangaise & Terre-Neuve “et au Labrador est située a La Suite en derniére page SO @?s Hebdomadaire: Courrier 2eme classe Second Class Mail no. 0046 Visions iques, tableaux abstraits inspirés de lart indien ou re-créations des déserts d’Arizona: Jean-Luc Grenier peint 4 Vancouver et expose au B.C. Ciub le 22 septembre... Retrouvez-le en page 13. Selon le Président de la Société Franco-Manitobaine... OTTAWA (APF): Les Franco- Manitobains sont mécontents et impatients devant la lenteur de leur gouvemement a poser des gestes concrets favorisant le développement de leur communauté. [ls réclament ni plus ni moins les mémes droits et les mémes services dont bénéficient présentement les Anglo-Québécois. A (\’heure actuelle rien ne bouge au Manitoba, affirme le président de la Société Franco- Manitobaine, M. Denis Clé- ment. Que ce soit la question de lagestion scolaire, des services communautaires et sociaux en frangais, de l’adoption d’une loi visant a «normaliser» le frangais au Manitoba ot de la création d’un comité conjoint sur les services en langue frangaise, le gouvernement minoritaire du premier ministre conservateur Gary Filmon n’a encore posé aucun geste concret pour satisfaire les exigences de la minorité, affirme M. Clément. Le président de la Société Franco-Manitobaine n’a pas apprécié de voir le premier ministre du Manitoba, M. Gary Filmon, «défendre les droits des Anglo-Québécois» lors de son passage a Québec dans le cadre la 30iéme Conférence de annuelle des premiers minis- tres, alors que les Franco-Mani-. tobains n’ont pas les mémes droits et les mémes services que les anglophones’ du Québec. «C est un non sens de voir un premier ministre agir de cette facon-la. Soit que tu es conséquent avec toi-méme dans tous tes gestes, soit que tu ne les pas. Ce que nous demandons au premier ministre du Manitoba, cest détre conséquent avec lui-méme.» Le fait que le gouvernement Filmon soit minoritaire n’expli- que pas cette absence de volonté politique, estime M. Clément. Au contraire. «Si y a un gouvernement au Manitoba qui peut faire avancer les droits linguistiques des Franco-Mani- tobains, c'est le gouvernement conservateum. Les libéraux et les néo-démocrates, explique M. Clément, ne sont pas contre les projets de loi visant a normaliser le francais. Puisque les conservateurs regroupent les éléments anti-frangais de la province, leprésident dela SFM croit qu’un gouvernement con- servateur peut davantage accor- der des droits. a la. minorité, faire... sans risquer de se ouvertement attaquer par les adversaires des francophones. «En tant minoritaire, le gouvernement doit étre sou- cieux de la fagon dont il traite ses minorités, parce que nous pouvons utiliser |l’opposition pour contrecarrer . certaines politiques que ce gouvernement adopte», calcule M. Clément. Malgré les frustrations de la SFM, M. Clément voit de la lumiére au bout du tunnel, mais souhaite que le gouvernement agisse «rapidement et davanta- ge», et qu'il démontre «un esprit d’ouverture envers la commu- nauté Franco-Manitobaine». cantante in bomaie Jean-Claude Boyer va, cahin-caha, Eire. De passage a Cork, ove des cloches une église, les bus a deux étages et d’humeur emprunte bucolique, se proméne dans les jardins de la ville... Lire en page 11.