ane aad SS ee a ees so — = 12 Le Soleil de Colombie, Vendredi 9 Septembre 1977 oN A ' COUP D'OEIL)) SPORTIF John Ferguson en a soupé des millionnaires du hockey dont la préoccupation pre- miére est d’encaisser régu- ligrement leur gras salaire. Le directeur gérant des Rangers de New York pré- cise qu'il n’a rien contre les joueurs qui assurent leur avenir en obtenant des con- trats fabuleux, mais il prétend, avec raison diail- leurs, qu’ils devraient au mois avoir la décence de justifier leur salaire en signant des performances dignes de mention. Bien sir, Ferguson faisait allusion a Phil Esposi- to, qui au cours des deux derniéres saisons, n’a_ pas été a la hauteur de sa renon- mée. Bien installé dans son bureau situé au Madison Squa- re Garden de New York, Ferguson analysait derniére- ment, sans aucune retenue, la situation qui prévaut pré- sentement chez son équipe. JOHN FERGUSON séries de la coupe Stanley — au cours des deux derniéres saisons. Dans le but. de remédier a la situation, Fer- guson a décidé de consacrer tout son temps a gérer les Les Rangers n’ont pas rem- affaires de \’équipe et de porté suffisamment de nommer son adjoint, Jean- victoires et par consé- Guy Talbot, _ instructeur. quent accumulé assez de ODécidément, Fergie n’en- points pour participer aux tend plusarire. il y a toujours des “petits quelques choses’’ dans les réglements qui font qu’on ne sait rarement sur quel pied danser. C’est au tour des Alouettes et plus parti- culiérement du directeur-gérant Bob Geary de se poser des questions. Suite a la retraite prématurée de Glen Leach, est-ce que les Alouettes peuvent faire revenir Gordon Judges sans, pour autant, se plier aux réglements de la liste des blessés et retrancher un autre joueur? “C'est ce que je me demande”, d’avouer Gea- ry. “Je téléphonerai au bureau de la ligue 4 Toronto afin d’avoir une réponse. Si nous pouvons enlever le nom de Judges de la liste des blessés sans retrancher quiconque, i! se pourrait que nous alignions 19 Cana- _diens pour notre partie de la semaine prochaine contre les Riders d’Ottawa’’, de prétendre Geary. Mais si les Alouettes doivent congédier un joueur, alors on peut parier que c'est Lloyd Grimsrud,un ancien plaqueur des Eskimos d’Edmonton, qui sera en uniforme. Tout simplement alarmante la situation chez les releveurs des Expos. Spécialement de- puis la pause du match des étoiles. Dick Williams n’a plus personne, mais vrai- ment personne, a qui se fier. Lors de la derniére partie, Williams a fait appel a tour de réle a Joe Kerrigan, Will McEnaney et Bill Atkinson. Ces trois artilleurs ont fait figure de lanceurs de prati- que a la huitiéme manche qui a vu les puissants Phil- lies de Philadelphie éclater pour cing points en route vers une victoire de 7-5 contre les Expos en présen- ce d'une foule de 15,234 personnes au Stade Olympi- que. Il y avait deux Phil- lies sur les buts, aucun retrait, et les Expos menaient 5-2' lorsque Williams a retiré son partant Jack Brown au pro- Garry Carter aime bien le stade Olympique et le lan- ceur gaucher Steve Carlton. Et pour cause, Carter a réussi ses 20e et 21e circuits de la saison. Son premier coup de quatre. buts en troisiéme manche était son 16e de l'année 4 Montréal. Carter surpasse donc la mar- que de Rusty Staub qui a- vait réussi 15 circuits au parc Jarry en 1971. L’au- tre circuit de Carter a été cogné aux dépens de Randy Lerch. “J'ai frappé mon premier circuit dans les majeu- res contre Carlton. Mon premier cette saison encore contre Carlton et voila que j'en réussis un autre toujours contre Carlton. J’aime bien cogner des circuits, mais je suis doublement satisfait lors- que je les inscrits contre des a. DICK WILLIAMS fit de Kerrigan a la huitié- me manche. Ce fut le commencement de la fin pour les Expos qui ont encais- sé une septiéme défaite au cours de leurs huit derniéres parties. GARRY CARTER s'est jamais fixé d’objectif quant au nombre de circuits. “Croyez-moi, ce qui m’inté- Aprés avoir essuyé un refus d’adhésion aupres des dirigeants de la ligue Nationale de hockey, les responsables de I’Association Mondiale de hockey ont Vintention de passer 4 I’attaque si on se fie aux dires d‘un de leurs porte-parole. “Nous allons nous mon- trer beaucoup plus agressifs a l’avenir lorsqu’il s’agira de mettre des joueurs sous contrat’ de dire Howard Baldwin, vice-président de I‘AMH et directeur-gérant des Whalers de la Nouvelle-Angleterre. Selon lui, V’AMH alignera sept ou huit équipes /a saison prochai- ne. “Il se peut fort bien que nous alignions alors des joueurs présentement dans la ligue Nationale”, de dire Baldwin. Selon lui, son circuit ne permettra pas la venue de nouvelles franchises et s‘assurera de la stabilité économique de celles déja existantes avant de repartir du bon pied. “Nous nous sommes montrés trop bons jusqu’a présent. Au lieu de nous concen- trer sur sept ou huit bonnes équipes, nous avons é- couté des applications venant de Phoenix et dailleurs” de dire Baldwin. Selon Jui, ses tVhalers, les Nordiques, les Stingers, les Oilers, les Aeros et les Jets qui vou- laient joindre la LNH, seront du groupe. Les Bulls de Birmingham et les Racers d’Indianapolis pourraient compléter les cadres. On sait que les Leafs et les Bruins étaient les adversaires les plus farouches d’une fusion. I! ignore qui d’autres a voté contre, mais il a révélé que les V/halers n’avaient pas encore présenté de joueurs de la LNH pour se jaindre 4 'AMH.. Il a ajouté que I’argent que son équipe réservait a la fu- sion servirait 4 l’achat de joueurs. Gordie Howe, maintenant avec les Whalers, a dit qu’il s‘était mon- tré sceptique tout au long des négociations avec la LNH. Et selon Jack Kelly, directeur des opérations pour les Whalers, plusieurs attendaient de voir ce qui surviendrait. Selon lui, plusieurs joueurs de la LNH passeront maintenantal’AMH. La haute direction des Canadiens de Montréal a fait savoir qu’elle avait cédé le vétéran ailier droit Jim Ro- berts aux Blues de St-Louis, en retour de considérations futures, non déterminées. A sa 14e campagne dans la ligue Nationale, Roberts n'a participé qu’a 45 ren- contres, la saison derniére, récoltant une maigre produc- tion de cing buts et 14 men- tions d’assistance. Tout indi- JIM ROBERTS 185 livres, était d’abord pas- EN FRANCAIS! et usagés en vente A PRIX REDUIT fr j { livres denfant, romans policiers ete. a Librairie “LE SOLEIL” 3213 rue Cambie, Vancouver, __ C.-B. Teél.: 879-6924 i ré ' 1 ane as Pee resse d’abord est d’aider les que “que la transaction est 6 aux Blues en provenance 4 d Expos a remporter des vic- survenue a la suite d'un de Montréal en 1967, lors Il ajoute qu’il a souvent co- toires. compromis entre le directeur- qe |’expansion. I! fut ensui- | gné de longs coups au parc Quant 4 un objectif gérant Sam Pollock et Ro- te échangé aux Canadiens . Jarry, “mais que le vent ra- personnel aprés tout ce _ berts, lui-méme, qui a 6ta- quelques années plus tard. 6 menait la balle a l'intérieur qui mest arrivé en 1976, bli résidence dans la ville de Roberts a fait ses débuts du terrain. Ce n'est pas le je désirerais d’abord demeu- St-Louis depuis nombre d’an- dans la ligue Nationale avec cas au stade Olympique”. rer en bonne: santé cette nées. Roberts, un athléte de les Canadiens de Montréal en . Carter a déclaré qu'il ne saison’. 5 pieds, dix pouces, pesant 1963. , Me Lucien Morneau: Un karatéka québecois | Un Québecois de Rimouski, du sentant du Canada, la presse profité de ce séjour A Paris pour nom de Fernand Morneau, a_frangaise et allemandel’asur-_ s’entrafner avec M. Chuck Nor- acquis une réputation de l'un des nommé “le plus grand casseur du __ris (7 fois champion du monde et meilleurs karatékas de la scéne monde”. Ace championnat inter- partenaire de Bruce Lee dans le internationale. Participant ré- national de Karatékas, qui avait film “Opération Dragon”), pen- cemment au Festival de la_ lieu au colisée Pierre de Couber- dant trois jours. Egalement, il Crevette de Matane, Me Mor- tin a Paris, Fernand Morneau a_ sest entrainé avec celui qu’on te neau a fait quelques démonstra- été invité 4 se produire devant surnomme en France “the a tions de son habileté. des maitres puisqu’on le consi- King’, qui est nul autre que ® Invité en France, en novem- dére, en France, comme un Dominique Valéra. bre 1976, en tant que repré- grand maftre. Me Morneau a