4+, Le Soleil de Colombie, le 15 aout 1975 NOS LECTEURS NOUS ECRIVENT 1975 et la Femme Cher M. Piolat, Dans quelques mois, l’an- née Internationale — des Femmes seraterminéc. De nombreuses expositions, réunions et conférences ont cu lieu, en particulier la conférence de 2 semaines, dans laville de Mexico, conférence subventionnée par les Nations-Unies, qui attira 1.300 délégués du monde entier. d@’accord concernant de nombreuses réformes qui devraient avoir lieu; tou- tefois, puisque les gouver- nements ne se sont pas en- gagés A voir a ce que des changements s’opérent, on se demande si on a, en fait, accompli quelque chose. Il me semble que tout mouvement féministc, dont le point culminant a ét« de déclarer 1975 l’Année In - ternationale des Femmes, refléte tout simplement l’absence de la securite et de la plénitude veritables dans la vie et l’experience des femmes. de partout. Mais la vraie reponse ne se manifestera pas par au- cun moyen extérieur, 1é- gislatif, ou par la pression exercée au niveau social imposee arbitrairement sur les individus ou entre eux-mémes. La libération véritable de . la femme ne peut avoir lieu’ A moins qu’elle fasse quel - décédé - . Brancher, On. était. URGENT - AVIS DE RECHERCHE - =~ Priére A Melle Monique Brancher, d’adresse in- connue, de communiquer de toute URGENCE sa mére, Mme Brancher, 4 PARIS, son pére étant A toute personne ayant connu ou connaissant Melle nous demandons de bien vouloir trans - mettre ce message ou éventuellement' écrire 4: Madame BRANCHER, 8 rue Verderet - 75016 - PARIS (FRANCE) - que chose ‘‘interieure - ment?’ et individuellement, parce qu’il s’agit de la li- hération de sa réelle nature et de son véritable carac- tére. = Si la femme veut com- mencer a faire ressortir dans sa vie de tous - les jours des qualités telles que l’intégrité personnel- le, ’honnéteré et le sens des responsabilités ac- compagnés de la tendres- se authentique de sa fé- minité inhérente, elle touchera sa propre sour- ce d’assurance et de pleé- nitude a l’intérieur d’el- le-méme qu’aucune cir- constance ou que person- ne ne saurait lui enlever. Ce n’est qu’a ce moment- 1a qu’elle pourra décou_ - vrir son véritable poten- tiel créateur. Et si les hommes en faisaient au- tant, une puissance qui semblerait intangible, mais cependant présente, se li- bérerait et pourrait chan- ger le monde d’une fagon trés positive. - Je serais trés intéressé A connaiftre l’opinion de vos lecteurs qui> aimeraient donner suite aces quel- ques réflexions. (Je suis rédactrice d’un bulletin in- ternational appele ‘‘Inté - grité’’).~ Cordialement Votre Joy Foster : 100 Mile House, BC - avec RICHARD | sulter. ROY RES. 988-7687 Excursions, Péche, Plongée sous-marine, LEWIS REALTY LTD. -1531 MARINE ORIVE WEST VANCOUVER, B.C. Pour toutes vos transactions immobi- liéres (achats ou vente de maisons,ter- rains , commerces ). Veuillez nous con- Nous: sommés 4 la disposition de tous les FRANCOPHONES. Janae RY BUS. 922-4191 Tour du port os eR | RAR 2336 WALL STREET, VANCOUVER, B.C. TOURNOI D’ESCRIME FRANCE CANADA Dans le cadre du tournoi France-Canada qui se dé- roulera le 16 aoat au Bay- shore Inn de Vancouver notre correspondant André Umbriaco nous donne quel- ques conseils pour mieux apprécier cegrand tournoi. Le developpement de nou- veaux alliages de métaux dans la fabrication des armes donne 4 l’agilite, la coordiantion et la vi- tesse, une valeur supe- rieure mais avantage peu l’utilisation de la force pure. On retrouve présentement trois armes dans les com- pétitions: le fleuret, 1’é- pée et le sabre. D’habitu- de , ces dames utilisent seulement le fleuret. Ces messieurs par contre font usages d2s trois, quoique certains se. spécialisent dans une catégorie en par- ticulier. Les compétitions modernes sont jugées 4 l’aide d’un tableau indica- teur électrique. LE UPILEURED Le fleuret est léger et flexible. D’abord issu d’u- ne*arme de pratique, il fut . ensuite utilisé par des du- ellistes qui voulaient s’a- méliorer, Ms Lorsque le bout du fleuret -atteint l’adversaire dans la zone de touche, soit le tronc uniquement, l’attaquant se voit attribuer un point. Une calculatrice électrique sert de témoin. Lorsqu’une touche est fai- te dans. la zone valide,.une lumiére s’allume et une sonnerie se fait entendre. Les adversaires combat- tent sur une piste (2 mé- tres par 12) recouverte d’un filet de cuivre (ground) relié au temoin mécanique. De cette fagon, une touche au plancher n’est pas enre- gistrée. L’escrime, en ce qui con- cerne le fleuret, est basée sur le principe fondamen- tal du ‘‘droit de passage’”’ si l’on peut dire. L’escri- meur qui prendl’offensive, a ce droit. L’adversaire doit parer le coup en fai- sant dévier la lame de 1’at- taquant et ce , avant de ri- poster. C’est seulement a- prés avoir paré, qu’il peut . lancer sa contre attaque et gagner ainsi le ‘‘droit de passage’’. Un directeur préside le combat et déter- mine quel escrimeur a le ‘droit d’attaque. Lorsque l’assaillant atteint le but, c’est un point. Une touche non valide entraine l’arrét du combat mais -aucun point ‘n’est enregistré. Pour gagner un combat, peu importe l’arme , l’escri- meur doit compter 5 points en dedans de 5 minutes. Chez ces dames on compte 4 touches en dedans de 5 mi- nutes. 2 E PEE . L’épée est la version mo- derne de 1’ arme utilisée dans les duels. Semblable au fleuret mais plus pe- sante, elle posséde une garde plus large et une garde triangulaire rigide. Les points sont comptés seulement avec la pointe de l’arme. A l’épée contrai- rement au fleuret, on ne rement au fleuret, on ne tient pas compte du ‘‘droit de passage’’. Le but est de frapper le premier et la zone de touche va- lide comprend tout le “COrps. Une touche coupe automa- tiquement le circuit elec- trique de l‘autre, ainsi une touche subséquente ne sera pas enregistrée. Si les deux escrimeurs s‘at- taquent au méme moment ou si le temps entre deux touches ne depasse pas 1-55e de seconde, la ma- chine enregistre et un point sera compté par chacun des -adversaires. Si par une touche simultanée le comp- te est de 5.5, le comhat continue jusqu‘a ce qu‘on arrive 4 une décision. LE SABRE _Le sabre, version moderne de la cinglante épée de ca- valerie, est une arme d‘es- toc et de taille. | La garde se continue sous la fusée au manche, pour protéger les jointures et la lame trian- gulaire flexible. Pour cette arme, la zone de touche ~ comprend toutes les par- ties du corps en haut de la ceinture et les points peuvent étre comptés 4 la fois par la pointe et les tranchants de la lame. (Rien de tel qu‘un bon coup de. tranchants, pas vrai, monsieur le hbour- reau!). Ainsi au fleuret les points sont accordés sui- vant le principe de ‘‘droit de passage.” Les machines électriques n‘étant pas encore perfec- tionnees pour le sabre, les touches sont determi- née s par un jury compo- sé d‘un directeur .et de quatre juges. Le direc- teur se tient au milieu des escrimeurs 4 quel- ques pieds de la piste et les juges aux quatre coins. L‘analyse de l‘action est la responsabilité du direc— teur. Les juges décident de la validité d‘une touche: — “touché, hors zone, pas touche (ce dernier me rap- pelle Héléne). Ils s‘abstien- dront s‘ils ont un doute. Vu que les juges ont un vote chacun et le direc- teur un et demi, celui-la a le pouvoir de renverser la décision d'un des juges, mais jamais des deux qui surveillent le méme escri- -meur. COMMENT SURVEILLER UN MATCH D‘ESCRIME”’ Maintenant que vous savez le comment et le pourquoi des armes. , vous serez plus A I‘aise pour surveil- ler un bon match. Mais a cause de lavitesse ducom- bat, il est possible que vous trouviez difficile en pre- mier lieu de suivre l‘action Ces petits conseils, je l‘es- pére, pourront peut-étre Suite a la page 13 ree fa, he pata, sit x i, SK