Information, culture, spectacles, sans frontiere Encouragez nos annonceurs LA TELEVISION INTERNATIONALE Voir horaire complet page 11. Courrier 28me dasse/Second Class Mal m 0046 1645, Sime Ave. 0., Vancouver, (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. adresse électronique: 102627.2172@compuserve.com vi 29n° 6 Vendredi 7 juin 1996 60 5 asim de Colombie-Britannique Clark premier: «on your side» PAR LIBASSE NIANG Hier, la victoire du centre- gauche en Italie, aujourd’hui, celledu NPDen Colombie-Britannique. L’an- née 1996 semble indiquer que la déri- ve droitiére en vogue dans les pays occidentaux rencontre des ilots de résistances. La réaction des électeurs du NPD, face auxdiscours de Glen Clark dans les deniers moments de la cam- pagne électorale, tend 4 démontrer qu’onest loin de ce que!’ona baptisé fides implicita (remise de foi) qui consiste, pour]’électeur quin’est pas enmesure dese positionner dans |’es- pace politique, de se contenter de réponses relevant del’éthique ou dela morale en se contentant, en se con- fiant 4 un mandataire en qui il a pleinement confiance. Dans leméme ordre d’idées, les électeurs du NPD ne sesont guére contentés de projetersur Glen Clark et les siens des critéres empiriques que Gaxi illustre de la fagon suivante: «@ la question: que pensez-vous du ministre du commer- ceetdel’artisanat»? Uncommergant tépond: «je ne sais pas, mais il est siirement trés courageux, ence sens qu’il se léve suffisamment tét pour étreaumarché.» Les électeurs du NPD savent, de fagon efficace, ce sur quoi ils se sont prononcés. Ils ontdonnéun man- dat claira Clark. Les derniéres décla- rations de Clark sur le rdle de!’ Etat, Acrostiches Christian Pelletier etsa classe lére année, école Quaterway, Nanaimo. Fiére de le parler Rigolo a apprendre Amusanta enseigner Naturel a savoir Content de le connaitre Amies francophones Intéressant 4 écouter Spécial pour tout le monde Apprenez le francais Voila ce qu’en disent les éléves de premiére année, de l’école Quaterway 4 Nanaimo. Un bel exemple a suivre!OQ Ase un r6le interventionniste par excel- lence, ont trouvé un écho favorable dans |’électorat de gauche. C’est ce qui nous fait dire que le nouveau pre- mier ministre élu, pour gros calibre qu’il soit, aura beaucoup de painsurla planche durantles quatre prochaines années. La victoire morale des libé- raux (42% des suffrages exprimés) n’est pas le plus grand obstacle qui se dressera devant lui. Le probléme majeur, auquel il sera confronté, sera le respect de ses engagements de fin de parcours en matiére d’éducation, desanté... Enun mot, le respect dece qu’il nomme Jui méme les «valeurs canadiennes». Nul doute que les élec- teurs du NPD auront en téte, tout au long de la prochaine législature, ces promesses de derniére minute qui ont joué un réle capitabdans la victoire du NPD. Les électeursdu NPDs’atten- dronta ce que Clark Premier honore ses promesses électorales ou, du moins, leur indique, par des actions’ concrétes, queses préoccupations de tous les jours s’inscrivent dans la droi- te ligne d’une politique résolument ancrée a gauche... Fautede quoi, |’flot de résistance que constitue la Colombie-Britannique, meilleure province du meilleur pays dumonde aux yeux de beaucoup d’électeurs, risque de fondre comme neige auso- leil, de se recroqueviller comme une peau de chagrin. le Premier Ministre élu Glen Clark Le ministére du Patrimoine insiste pour une dive Les centres scolaires et communautaires devront se trouver de nouveaux partenaires financiers OTTAWA (APF): Centre scolaire et communautaire francophone, recherche partenaires financiers. Bonne occasion d'affaires. Investissement a long terme de préférence. Les directeurs des centres scolai- res et communautaires francophones de- vront dorénavant cogner a toutes les por- tes et trouver de nouvelles sources de financement, s’ils veulent continuer a offrir une programmation riche et variée a leur communauté, Les fonctionnaires du ministére du Patrimoine canadien ont profité de la tenue de la premiére rencontre nationale & Ottawa des 18 centres scolaires et communautaires, pour inviter leurs diri- geants a faire preuve d’imagination et a trouver de nouvelles fagons originales de financer leurs activités. Méme si la formule novatrice des centres scolaires et communautaires est considérée comme |’un des plus beaux succés du Programme des langues offi- cielles, le ministre du Patrimoine fait face 4 des compressions budgétaires suffisam- ment importantes, pour!’obliger 4 repenser complétement sa fagon d’aider les com- munautés minoritaires: «On est en train de se demander od il faut mettre le paquet», explique Hilaire Lemoine, direc- teur général du Programme d’appul aux langues officielles. 2 Le minist8re du Patrimoine ne remet pas en question sa participation financiére aux activités scolaires des cen- tres communautaires, mais il pense que d'autres ministéres, et les provinces, pour- ralent aussi faire leur part: «Certaines provinces pourraient apporter une plus grande contribution et appuyer fnanciérement la partie communautaire» a indiqué Jean-Bemard Lafontaine, directeur provincial du minis- tére du Patrimoine au Nouveau-Brunswick. Selon M. Lemoine, les centres doivent maintenant développer des arguments 6co- nomiques pour attirer de nouveaux parte- naires financiers. Faire la démonstration, en somme, qu’un centre scolaire et communautaire génére une activité éco- nomique. «Je ne le nie pas, c’est pas des fonds: facile» a-t-ll toutefols reconnu. Mals de Halifax 4 Régina, les cen- tres communautaires ont plutét lancé aux fonctionnalres le m&me appel a l'aide: «On n'a pas besoin de moins d’argent en 1996 qu’en 1990» a rappelé le directeur général du Centre scolaire et communautaire Samuel-de-Champlain de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick. . Selon Jacques Drisdelle, la pro- grammation des centres scolalires et communautaires doit @tre de grande qua- It6, si l'on veut que les jeunes s’identifient 4 la francophonie: «Si les communautés minoritaires francophones et leurs cen- tres scolaires ne réussissent pas, c'est toute la francophonie qui aura échoué», Comme bien d'autres directeurs de centres scolaires et communautaires, M. Disdelle estime qu'il est trés difficile de diversifier les sources de financement en milieu minoritaire: «L’entreprenariat fran- cophone demeure pauvre en milieu mi- noritaire». Et il doute que les grandes (voir “centre” en page 2)