2, Le Soleil de Colombie, 20 Février 1976 YG), Co), OO), GO, Go & o aN ZZ 7 tho GC), GO, Go yi | ny 11] A | y Ati ~ Ce SEUL JOURNAL DE BANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANIQUE CONSEIL D*ADMINISTRATION A. Piolat J. Baillaut N. Therrien, DIRECTEUR : André Piolat . . SECRETAIRE: Marguerite Batut - REDACTION: Marc Béliveau EOEEREEEREES HER EEREREEE EE EEEREEEEEESR SS PUBLIE PAR LS eee ee, LE SOLEIL DE COLOMBIE'LTEE, $213 rue Cambie, Vancouver 9 “Téléphone : 879-6924 Courrier de deuxieme classe sous le numéro d’enregistrement 0046. Ha Ta bowpaen aga CO CO, GO,GO,G DEMANDEZ _ LA COLOMBIE - BRITANNIQUE ‘THE GOVERNMENT OF THE PROVINCE OF BRITISH COLUMBIA Un téléphone central est maintenant en opération. C’est un service d’informations du Secrétariat Pro- vincial. Une équipe formée d’une dizaine de conseil- lers peut . vous renseigner sur tous les programmes provinciaux du Gouvernement. Ce service est gratuit et un citoyen de n*importe quelle partie de la province peut l’utiliser. Ce nouveau moyen d’informations peut répondre a environ 10.000 appels par mois, touchant 4 tout ce qui a trait au Gouvernement provincial. Dans la plu- part des cas, et grace 4 un ordinateur, il peut étre cas, les conseillers ont la possibilité de localiser l’information, grace 4 la télécommunication. Le Directeur de ‘‘Demandez la Colombie - Britan- nique’’, M. John Olsen, a annoncé récemment les heures, de 8h30 A16h00. ‘*C’est une expérience afin de nous aider A déterminer les heures les plus pro- pices pour les appels publics. Il est possible de téléphoner 4 ‘‘Demandez la Co- lombie - Britannique (Ask B.C.) en demandant le No. suivant: 438-8311 - répondu 4 la plupart des questions; dans les autres La Fédération des Franco-Colombiens 795, ouest 16@me avenue, Vancouver Information: 873-3581 ETES-VOUS PRESENT (E) ~ Devenez membre d’un organisme affilié ou dela Fé- dération des Franco - Colombiens. Abonnez-vous au et participez aux décisions qui vous concernent - Un autre service de : LA FEDERATION des FRANCO-COLOMBIENS présente 4 VICTORIA, PORT ALBERNI PRINCE GEORGE, KELOWNA, DAWSON CREEK; TERRACE’, MAILLARDVILLE et VANCOUVER. pour toutes les régions “Soleil’’. Profitez des activités en langue frangaise . La Societe Nouvelle La semaine derniére, la Colombie-Britannique était l’héte du premier mi- nistre Trudeau, au cours de ses diverses activités, le théme qui comme une ritournelle se retrouvait dans tous ses discours et allocutions , était un . appel aux industriels et aux chefs de syndicat et A la population 4 accepter un programme de restrainte dans leurs demandes d’un accroissement con- tinuel de production et de consommation.. : En 1976, on peut dire aveccertitude que la plus grande famine de notre histoire est commencée. Pas moins de 500 millions d’hommes sont- menacés d’en mou- rir, dans les années qui viennent. Nos conceptions de l’avenir de l?humanite s’en trouvent si bouleversées, qu’une attitude radicalement differente doit servir dans l’élaboration de nos modéles de production et de consommation. Les terres agraires sont ridées par tant de sillons, l’industrialisation des | cultures - commandée par des intéréts économiques - a appauvri considéra- blement les ressources méme des sols. Les monopoles économiques ont créé tant d’inégalités sociales dans les pays sous-développés qu’aucun d’entre eux ne peut agir politiquement contre cette ‘‘agression des puissantes compagnies de cette terre’’. Les ‘‘laissés pour compte, les plus démunis de cette planéte’’. . . , ne peuvent espérer autre chose qu’une entr’aide humaine qui pourrait leur donner une certaine dignité’’. Les riches sont libres de don- ner ou non, tandis que les pauvres n’ont pas le choix de refuser. Nos esprits, _imbus de ‘‘progrés’’ Dans nos pays, é de nos secousses d’incertitude “sont ces trusts économiques qui vendent de lassurance-vie- Ce statut d*homme civilisé n’aurait aucun sens pour 1’hom- me de-la sierra, qui ne trouve pas la nourriture nécessaire pour nourrir sa famille. : : Que penser également deces tonnes de tranquillisants que l’on vend en Amé- rique du Nord. En 12 ans, leur consommation a augmenté de 290% Quel recon- pres de sa famille par la peste qui sévit dans son pays. Les populations nan- ‘ties de cette humanité se sont enfermées dans leur ‘‘bofte 4 lunch’’. Les citoyens de tout Age, de toute formation, sont appelés 4 poser les condi- - tions d’une reconstruction sociale desurvie quitiendra compte de certaines - : se sont enivrés par tant d’illusions matérielles que méme - - les périls les plus dangereux passent inapergus. industrialisés & outrance, les seuls survivants imperturbés - fort est-ce pour cette femme d’Afrique qui vient de perdre un ou deux mem- — Siege Social,:3170 rue Willow, Vancouver limites. Est-ce que nous pouvonscontinuer d’ risquons de gaspiller la vie de 500 millions d’individus dans les années & ve- nir. Qui d’entre nous peut s’habituer 4 un gaspillage de ce genre. - _ En encourageant une restreint sonnable A adopter. Cette forme Sinon, de restreinte sanctionné par des lois. ‘plus souhaitables. un programme par Marc BELIVEAU Récemment, en éditorial dans LA LIBERTE (Ma- nitoba),Jean Jacques Le Francois défendait la for- mule coopérative.En pre- mier lieu- 1’editorialiste déplorait les intentions de M.Trudeau qui semble vouloir conduire le Canada vers un **Ordre Nouveau Cet ordre nouveau,on se garde bien cependant de Je décrire aux Canadiens Egalement,on entend que dorénavent des soit disan- tes valeurs nouvelles doi- vent régir notre société. agir avec irresponsabilité. Nous e volontaire, nous voyons une attitude rai- de coopération avec le gouvernement est des” certains groupes se verront invites A accepter ; iA * Eel eBee sR H Quelles sont-elles de dire’ Le Francois. Continuant: son exposé, : l’éditorialiste de La Li- berté notait cyniquement que nous vivont dans un régime ot le plus fort VYemporte . Soit! Mais, qu’advient-il des __ petites gens,ceux qui doivent,cha- que semaine,chaque fin du. mois-et c’est la majorité- boucler le budjet avec un dollar qui vaut de moins en moins A Il*‘épicerie... Aussi il existe une for- mule tellememt simple qu’on l’oublie.Mais combien efficace! La formule Ccoo- pérative. Voici la remarque de Le Francois:‘‘en coopération, on ne va pas demander A V’Etat de nous faire vi- vre, de nous dire comment organiser nos vies.’’ L’é- ditorial continue .en sou- ligant les domaines od l’or- ganisation comporte des avantages: l’alimentation, l’épargne, . habitation. En terminant , rialiste souhaite une cam- pagne d’éducation ,d’infor- mation sur le sujet.Mon- trer & l’individu que seul il est impuissant:,-~ cooperative | 1édito-_ ‘Mais .: Marc BELIVEAU LE MIROIR DE LA PRESSE deviennent puissants»C4Pa- bles de voir A leur affai- res,dans 1’indépendance et la dignité. De notre part,nous ne m pouvons que nous montrer attentifs aux arguments fa- vorables sur le mouvement coopératifs ,exposés dans La Liberté.En ce qui con- cerne la Colombie-Britan- nique,il y aurait sirement un effort A faire dans ce, | domaine.Toutefois,n’est-il . pas révélateur qu’une des rares entreprises coopé-. ratives francophone de la C.-B,-la coopérative d’ha- bitation Demers- ne donne presqueaucune information sur leur projet pratique- ment achevé.Les membres de cette coopérative aurait tout A gagner A informer’ les géns:...mais,il semble qu’un..mutisme loge dans. ces nouveaux immeubles que groupés,les jindividus ,—@ habitation. ne ee eee ee “t Be Mie si ee he AEE ee EE ee RATNER SRNR SA oon Oe LE eR PE ae Bus ean Oy Ye eed Aah s ee, prise