a 6-Le Soleil de Colombie, vendredi 27 octobre 1989 ACTUALITE. Y a-t-il un public dans la salle? Suite de la premiére page Michel Lacombe, le directeur du service frangais de Radio- Canada a Vancouver, estime justement «qui faut laisser toute chance au coureum. La question qu'il se pose - «est-ce quil y a vraiment un marché pour cette radio?» - mérite d’étre exprimée. «Notre mandat, c'est de refiéter la communauté. Nous proposons déjaune télé et une radio a saveur communau- taire. Mais nous n'exigeons pas de monopole. Une _ radio communautaire nous rendrait plus compétitifs...» Reste a demander a la population francophone si elle veut cette radio, attendre le résultat des études qu’évoque Gaétan Roy. A la premiére réunion d’infor- mation, une vingtaine de personnes étaient présentes. Parmi elles, des représentants d’associations francophones venus a titre personnel, et Lise Toupin pour le Secrétariat d’Etat. Tout ce beau monde a fait: bon accueil au projet, en attendant la suite. La prochaine intervention de Gaétan Roy aura lieu au Conseil des Présidents d’associations francophones, le 28 octobre. Compte-rendu dans nos pro- -chaines éditions. unicef €& La Fédération des Municipalités contre les coupures de VIA Rail Suite de la premiére page premier ministre Frank Mc- Kenna est venu dire aux membres du Comité que les coupures dans le_ service voyageur allait augmenter le volume du trafic routier sur la transcanacienne, qui est déja surchargé sur 40 pour 100 de sa longueur. Le Nouveau-Bruns- wick tente justement depuis deux ans de convaincre Ottawa diinvestir 1 milliard .pour doubler le nombre de voies sur la transcanadienne. Pendant que la Fédération exposait son point de vue, le gouvernement annongait la composition de la Commission royale d’enquéte sur le transport des voyageurs, dont la création a été annoncée par le ministre des Transports en méme temps que le nouveau plan de gestion chez Via Rail. On n’y retrouve aucun représentant des munici- palités, ce qui a évidemment fait bondir les porte-paroles de la Fédération canadienne des municipalités. Le président de cette Commis- sion royale d’enquéte sera Louis Davies Hyndan ex-député pro- vincial de |’Alberta de 1967 a 1986, et qui fut aussi ministre. II sera secondé par |’économiste Marie-Josée Drouin, directrice générale de |’Institut Hudson, qui agira a titre de vice présidente. Sept autres cana- diens siégeront sur cette commission qui doit remettre un premier rapport dans 18 mois. INSURANCE CORPORATION OF BRITISH COLUMBIA Votre derniére prime d’assurance automobile a dd vous surprendre. Elle aurait pu étre 105$ plus élevée. Les primes d’assurance automobile ont subi en moyenne 22 pour cent d’augmentation due principalement au nombre croissant et au cout des indemnités qui ont battus tous les records en 1987. Le plus incroyable c’est que votre prime n’a pas changer! augmenté. Pourtant si ICBC menait ses affaires comme les autres assureurs automobiles et utilisait les revenus d’investissements pour payer le dividende ou pour d’autres usages, cela serait arrivé. Mais comme ICBC équilibre ses pertes et profits, tous les revenus d’investissements sont utilisés pour réduire le cotit de l’assurance des automobilistes de C.-B. C’est pourquoi chaque dollar gagné par ICBC est, pour vous, un dollar de moins a payer. En 1988, cette €pargne est en moyenne 105$ par police. Si tous les automobilistes de C.-B. font aussi bien que ICBC avec ses investissements, vos futures primes pourraient vous surprendre... agréablement pour ICBC Ensemble, nous pouvons réduire le coitt de l’assurance. Télécom- munications: le fédéral maitre du jeu Suite de la page; 8 A \’heure actuelle, le gouver- nement fédéral réglemente 70 pour 100 du marché, soit en Ontario et au Québec via Bell Canada, et en Colombie-Britan- nique. Le reste du marché intérieur, 30 pour 100, est fragmenté par un systéme ou sept provinces régissent sur leur territoire les régles du jeu en la matiére. C’est le cas a Terre-Neuve, a |'lle-du-Prince- Edouard, en Nouvelle-Ecosse et au Nouveau-Brunswick. C’est le cas également au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta. Le résultat de cette fragmentation, nous dit le ministre, c’est que les Canadiens de ces provinces niont pas acces aux mémes choix de services et aux mémes choix d’équipements dont peu- vent bénéficier les consomma- teurs canadiens des régions réglementées par le fédéral. A titre d’exemple, un citoyen de |l’Alberta doit obligatoire- ment acheter son _ premier téléphone auprés de la compa- gnie de téléphone de la province. Avec la nouvelle loi, on pourra partout au pays acheter son téléphone de nimporte quelle entreprise. Cela veut également dire que ces compagnies devront sou- mettre au Conseil de la radiodiffusion et des télé communications » canadiennes (CRTC) toute demande de hausse de tarifs, alors que ces hausses sont présentement déterminées par chaque provin- ce. Le systéme actuel retarde aussi l’application de nouvelles technologies partout au pays. | Ainsi, une entreprise qui désire introduire un nouveau service a échelle du pays doit au préalable obtenir |’aval de pas moins de huit organismes réglementaires. La nouvelle Loi sur les télécommunications sera dépo- sé avant Noél, et le ministre dit que les. provinces seront consultées et que les députés pourront examiner le projet. D’ailleurs, les provinces ont déja été avisées des intentions du gouvernement en aout dernier. Le projet de loi qui sera déposé en Chambre indiquera également des limites de 20 pour 100 ala propriété étrangére pour les entreprises canadien- nes de télécommunications. Plus intéressant encore, il incluera une protection pour les consommateurs qui recoivent de la publicité non sollicitées par ile téléphone ou le 'télécopieur. Le ministre Masse a clairement indiqué quill ‘voulait mettre un terme a cette ‘pratique non réglementée qui frustrent de nombreux Cana- diens, et que son ministére allait discuter avec le CRTC pout trouver une solution. ei nn A RR