4, Le Soleil de Vancouver, 12 Octobre 1973 Il s’en passe des choses 4 la Fédération des Franco- Colombiens. Mais, chose bi- zarre, tout ceci 4 l’air dese faire en vase clos. Pourtant, si l’on se repor- te & la feuille du Cornouiller de septembre dernier, on nous y avise, en page 3, de la création du COMCOM, (sic) le soi-disant comité de la communication, dont les participants avaient soi- disant ‘‘pris au moins trois initiatives constructives’’. A la lumiére du communi- qué publié par le Président de la Fédération, c’est 4 se demander ce quiva advenir dernier, puis rengagé fin franco-colombienne: . miste membre d’une équipe d’universitaires effectuant 3 de ce COM-COM (pronon- septembre. , des recherches sur la narcomanie. 2 cez les ‘‘M’’, S-V-p-) et de Quelle est la signification Assez de vent! Il s'agit Service d’analyse 4 ses initiatives. de cette comédie: de passer 4 l’action. Il : ae ‘ = iene aire rolls Ge faut des compétents A la Pour faire face a cette menace, on a monté quelque ‘1 Que veulent di tous ces eee 2 : : 2 Par ailleurs, & la page 7, mots chargés d’unentende- Fédération, des gens inté- 200 laboratoires travers les Etats-Unis pour analyser 5 nos besogneux, plus oumoinS ment guperlatif et grandi- Fes et capables, doués d’un des substances mises en vente sur le marché noir de la 4 bien rétribués, de la BEC loquent? certain pouvoir de discerne- drogue. N spor qui peut y demander une analyse tout ont tout & coup découvert la Or tout A mece- Ment et en mesure de gé- en conservant l’anonymat. ee Rises nécessité de savoir. . oftBae ee ees ae Renn rer les fonds qui leur Seat tui Soe Ree sata un’ échantillon: sait.qu’on ne voir combien l’on est. Sa- ’ confiés. q BOeOUSOnSs : voir ce que Von veut. Sa- ee wets en os covets prétendent que cette pratique ne peut qu’en- voir ce que l’on peut faire piz t 4 i : M. Dougl courager la consommation de stupéfiants, car elle offre ; izarrement commo e) qu Nous prions - Douglas aux trafiquants la possibilité de contréler la qualité du et savoir ie ensemble on “‘résulte essentiellement d’ Brown de bien vouloir comp- produit. a peut faire plus”. un déficit dramatique entre ter sur notre collaboration Mais un porte-parole de l’un de ces laboratoires pré+ : fey es revenus escomptés etla la plus entiére au service tend que ces analyses sont de nature a réduire le trafic es Nous aimerions, nous, les réalité des subventions ac- d’une cause qui nous_ est en dévoilant les fausses représentations et les dangers EA 2 ee cordées par les pouvoirs chére A tous, et de croire qu’elles coer coher Meena Pharmac a ae Sake publics’’. 4 notre sympathie la plus Il s’agit de George Kohler, directeur de Pharmchem : été les resultats de ce voya- cordiale. ss Laboratories, de Palo Alto, Californie. Selon lui, plus de A ge bien cofteux ‘‘4 travers On voudrait bien savoirce p,sg,- A propos, qui pour- la moitié des échantillons qui lui sont envoyés ne sont zs la province’’. qu’il en est, avec chiffres et rait nous renseigner sur les pas ce que les clients croyaient acheter, ae ee Or, maintenant, tout juste Preuves 4 Vappui. De quel $600 affectés A la Troupe . L’anonymat se conserve de la facon suivante; l’expé- a aprés l’intronisation du nou- ordre est le déficit. Quelles poliére diteur de l’échantillon identifie celle-ci par un numéro de 2 veau directeur général de la Fédération, on nous annonce ‘«un nouveau départ que lui impose une situation finan- ciére difficile’’. Tout ¢a n’est pas sérieux. Malgré le verbiage qui se veut paternel et convaincant, on ne peut s’empécher de vouloir connaftre les raisons de cette situation nouvelle qui semble avoir pris de court tous ces messieurs de l’exécutif. Or, ces derniers auraient dQ penser tout d’a- bord que les fonds généreu- sement octroyés par le gou- vernement fédéral n’aurai- ent pas dQ servir a payer des prébendes 4 tous les bu- reaucrates de la Fédération. Ces fonds auraient dQ re- cevoir une utilisation plus concréte, plus véritablement soucieuse des besoins et des intéréts majeurs de la fran- cophonie en Colombie-Bri- tannique, et plus engagée dans la voie des réalisations propres 4 mettre les franco- phones en vedette pour leur donner la fierté d’étre une communauté __ particuliére- -ment active dans la provin- ce de la Colombie-Britanni- que. Il est ironique de consta- ter que M. Brown a été en- gagé au début de septembre en sont les causes* La Fé- dération doit disposer cer- tainement de livres comp- tables. A-t-elle établi un budget prévoyant telle ou telle dépense, tell¢ alloca- tion pour tel projet: Mais, tréve de plaisante- rie, A la fin de la troisiéme ligne du dernier paragraphe, on nous annonce pince-sans- rire, que ‘‘le budget est né- anmoins stabilisé pour le deuxiéme semestre’’- Combien étrange: Et plus étrange encore, dans une note du président, on nous explique que ‘‘les salaires représentent plus de 100% du budget total de la Fédération’’. par Pierre Corday. Et dire que personne n’a eu la compétence nécessai- re pour s’apercevoir de cet état de choses dont on n’a parlé qu’au dernier moment, quand il s’est avéré impos- sible d’aller plus avant sans. ‘*Ja participation directe de la population dans des pro- jets répondant 4 ses__ be- soins’’. Comme c’est bien dit! Mais n’est-ce pas 1a l’u- ne des conditions intrinsé- ques d’une bonne organisa- tion qui se dit et qui se veut @tre l’organe repré- sentatif de la co unauté Bien | VANCOUL- VERTEMENT Votre! Les chasseurs d’expérience ont tendance 4 étre sfrs d’eux-mémes Victime de la drogue, un prisonnier s‘est arraché les yeux... - NEW YORK ° , — Dans le calme de la nuit, seul dans sa cellule, Charlie Innes s’arracha délibérément les deux yeux, de ses propres mains. “Je suis Dieu; laissez-moi vous toucher: et vous sau- ver”, dit-il le lendemain matin au garde qui le trouv: dans cet état. Innes, un jeune Bostonnien évolué, avait été arrété, la veille, pour ivresse. Il y a deux ans de cela. On découvrit par la suite qu’il était alors sous l’in- fluence d’une drogue appelée PCP, un sédatif pour ani- maux qui incite ’homme 4 l’auto-destruction. Bien des jeunes Américains qui s’adonnent aux stu- péfiants se font vendre des comprimés ou de la poudre de PCP croyant qu’il s'agit de concentré de marijuana. La mari n’est pas si terrible, aprés tout, leur dit-on. Dans neuf cas sur dix, le supposé concentré de ma- ' rijuana n’est rien d’autre que du PCP, déclare un chi- six chiffres choisis au hasard. Quelques jours plus tard, — il téléphone au laboratoire, s’identifie par ce numéro seulement, et obtient le résultat de l’analyse. Mise en garde wits His aie ees ~*~ Leg résultats sont aussi publiés dans. un bulletin mensuel et. & une émission de radio, au cours de la- quelle on met aussi le public en garde contre les stupé- fiants frelatés circulant dans la région. — sag Voici quelques résultats: au cours d’une période de quatre semaines, le laboratoire a recu 61 échantillons de substances vendues pour de la mescaline, une drogue hallucinogéne. Seulement quatre d’entre eux contenaient de la mescaline. Les autres contenaient du LSD ou ne contenaient aucune espéce de drogue. Au cours d’une autre période, 80 p. cent des échan- tillons vendus pour de la cocaine étaient composes de drogues moins puissantes et moins chéres, notamment de la procaine et de la xylocaine. Une étude faite par la National Institute of Mental Health, un organisme gouvernemental, a récemment con- clu que ce service d’analyse était utile s'il était bien fait et que l’on devrait encourager. cette pratique. par des personnes ayant au moins six ans d’expérience. En plus de respecter les réglements ‘de la chasse, les chasseurs sont donc invités 4 prendre connaissance, 4 mettre en pratique et 4 faire con- naftre les régles de sécurité - en ce qui concerne la sécurité 4 la chasse. En ce domaine, tout parti- culiérement, l’imprudence n’a pas d’age. Les statistiquesssont 1a pour le prouver, puisque, l’an dernier, la motié des accidents ont ete causes