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Information

Chronique

Les Jeux olympiques de la politique

Avant d’épouser votre
femme, vous devez divorcer d’avec
votre mére. (Proverbe yiddish.)

xR HX
Gastronomie religieuse -

Les membres d’une secte
chrétienne font actuellement du
porte a porte, dans |’espoir de sus-
citer des conversions. Trois fois,
j'ai fait le mort. La derniére fois, les
deux dames ont glissé dans la boite
aux lettres un exemplaire de leur
magazine. as

Mais je ne me fais pas d’il-
lusions; elles ne se décourageront
pas aussi facilement. Prenant
comme modéle le général améri-
cain Mac Arthur, elles ont certai-
nement dit : «We shall return.»

Comment gagner cette

’ guerre d’usure? Aux grands maux,
les grands remédes. II suffit de
coller sur la porte un avis qui dira
(traduction) : «Noussommes mem-
bres de la tribu des Oumagongo de
la Nouvelle-Guinée. Les Ouma-
gongo accueillent toujours trés
chaleureusement les membres des
autres religions et pratiquent
l’oecuménisme au plus haut degré.
Miam! Miam!»

* * * * *

La peinture est une poésie
qui se voit au lieu de se sentir, et
la poésie est une peinture qui se
sent au lieu de se voir. (Léonard

de Vinci, Traité de la peinture.)
* * * *K *
. Une solution idéale

Les meilleurs athlétes du
monde entier sont réunis 4
Barcelone 4 l’occasion des XXV*
Jeux olympiques modernes. - La
compétition est féroce, mais c’est
une guerre sans effusion de

L’équipe de 1’Irlande du Nord se-
rait composée de quatre membres
de ’ IRA, et l’équipe du Royaume-
Uni serait composée du prince
Charles, du prince Andrew, du
prince Edward et de Mark Phillips
(l’ex-mari de la princesse Anne).
L’avenir des iles Malouines

d’un vif mouvement du poignet,
tout comme on lance un frisbee.
* KK OK *K

Rien n’est plus dangereux
que d’étre trop moderne; on
risque de devenir soudain ultra
démodé. (Oscar Wilde, Phrases et
Philosophies.)

* * KOK K

sang.

Pourquoi le spectacle
des Jeux olympiques ne donne-
t-il pas aux chefs politiques
V’idée de remplacer les guerres
et les conflits politiques par le
sport?

Ainsi, l’avenir du
Québec pourrait se régler par
un décathlon opposant Brian
Mulroney 4 Jacques Pari-
zeau au stade olympique de
Montréal et par une course
opposant Joe Clark a Lu-
cien Bouchard, cette course
consistant a escalader la tour
du CN 4a Toronto.

Jean-Claude

Arluison

Clarification

Dans la chronique du ven-
dredi 3 juillet, dans une par-
tie intitulée Mystére et boule
de gomme, nous citions ce
que nous appelions un pro-
verbe régional francais :
«Pour une année ot il ya des
pommes, il n’y a pas de pom-
mes; mais pour une année ot
il n’y a pas de pommes, il ya
des pommes.» Nous invi-
tions les lecteurs et lectrices
du journal a tenter de percer
l’énigme.

Une de nos lectrices de
Vancouver, Vanna Candille,

La guerre s’arréterait
en Yougoslavie, et l’avenir de ce
pays se réglerait grace 4 un tournoi
de volley-ball (ou de ballon-filet,
pour les puristes) entre les Serbes,
les Croates et les Yougoslaves mu-
sulmans.

L’avenir-de |’Irlande du
Nord se réglerait par un relai
4x 100m au stade de Belfast.

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VERENA FRASER-FURRER

.Télécopicur (604) 689-4776

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744 West Hastings St.
Vancouver, B.C.

Canada, V6C 1A5
Téléphone (604) 689-0461

Télex 04-508826

(en anglais, les iles Falklands) se
réglerait par un tournoi de tennis
entre |’ Angleterre et 1’Argentine.

L’avenir du Cachemire se
réglerait par une épreuve de mar-
che extrémement longue opposant
une équipe de |’Inde a une équipe
du Pakistan. Le départ serait donné
a Katmandhu et l’arrivée serait ju-
gée au camp de base de |’ Everest
(une marche qui prend sept jours a
vitesse normale).

L’avenir du pays basque se
réglerait non pas grace a un tournoi
de pelote basque (car les Espagnols
seraient désavantagés), mais par
un championnat de lancement du
béret basque, le béret étant lancé

est venue éclairer notre lan-
terne, en nous signalant qu’il ne
s’agissait pas d’un proverbe, mais
d’unesimple boutade, qui d’ailleurs
n’était pas trés bien rédigée.

Mme Candille d’ajouter que

Ja phrase lui rappelle des propos de _

l’écrivain humoriste francais
Alphonse Allais, qui a dit : «Heu-
reusement que je n’aime pas les
épinards, car si je les aimais, j’en
mangerais tout le temps, ce qui
serait fort ennuyeux, puisque je ne
les aime pas.»

Bref, c’est de l’absurde 4
1’état pur.

kK KKK
Diner champétre
Les membres du Club

The-William-Tell

REST AURANT

ERWIN DOEBELI

765 rue Beatty, Vancouver, C.-B.
V6B 2M4
Téléphone: (604) 688-3504

Vendredi 31 juillet 1992

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JOHANNE RAYNAULT

1 - 1855 Avenue Greeman
Vancouver, V6J 1B7
Téléphone et télécopieur: 738-3094

Toasmasters de Vancouver ont été
conviés 4 un diner champétre 4 la
fortune du pot, le vendredi 17 juin,

chez l’une des membres les plus :

fidéles, Christiane Bouchard.

Au dessert, l’un des mem-
bres (nous ne révélerons pas son
identité afin de protéger sa réputa-
tion... ou plutdt ce qu’il en reste)
s’est levé, une feuille a la main, eta
entrepris de lire une liste de contre-
péteries. Dire que ces contrepéte-
ries étaient cochonnes serait un
euphémisme. A tel point que plu-
sieurs dames se sont évanouies.
Quelqu’un a crié : «Des sels! Des
sels!» Comme il ne restait plus de
sel, on leur a donné du poivre... Ca
y est, je divague une fois de plus;
jen rajoute; aucune dame ne s’est
évanouie.

* * OK KK

Les contrepéteries

Ce brave Rabelais s’amu-
sait a créer des contrepéteries, le
polisson; l’une d’elles est citée
comme exemple dans Le Petit
Robert: Femme folle a la messe
pour femme molle a la fesse.

Le chirurgien a amputé une
jambe : voila une phrase on ne peut
plus correcte, n’est-cepas? Et pour-
tant, elle contient une horrible, une

odieuse contrepéterie, que votre sens —

de la moralité vous interdira certai-
nement de chercher.
¢ * KOK KF
Une conversation a Paris
— Monsieur |’agent, on
voudrait voir les malades.
— Il fautallerdans un hopi-

‘tal, Madame.

Le mari : «Ce que ma femme
veut dire, c’est qu’on voudrait voir
les blessés.»

— Alors, c’est 4 l’infirme-
rie qu’il faut aller.

— Monsieur l’agent, c’est

- pas les blessés. C’est quoi le mot?

— C’est les handicapés.
C’est ¢a, les handicapés!

— Alors, cherchez une cli-
nique pourparaplégiques, Madame.

— Oui, c’est ca, mais c’est
pas encore le bon mot...

Le chemin des Invalides est
vraiment difficile 4 trouver pour
des étrangers.

“Restaurant & Foodservices Association
The Province of British Columbia
and Yukon Territory"

vous souhaite un "Joyeux B.C. Day"

Don Bellamy

Directeur exécutif

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