aa, Renn en See CL ne nr Charles Paris, humaniste Suite de la p.1 munautés hindoue, vietna- mienne, italienne, sikh... Ces personnes sont 17 au- jourd’hui, distribuées dans les écoles ot la proportion _ d'étrangers est la plus for- te. Elles se présentent dans les écoles, se font connali- tre dans les maisons, ré- pondent aux questions des uns et des autres, expli- quent a tel parent que les devoirs a la maison le soir sont importants... ce qu'avait oublié de men- tionner le rejeton! Comme ces “home school workers” connaissent la culture de leur communauté d’origi- ne, les conseils qu’ils don- net respectent les valeurs traditionnelles. Les professeurs sont éga- lement trés favorables a ce systéme. Au total, |l’offre Les droits de la personne “Nous connattrions des émeutes semblables a celles qui ont eu lieu en Grande- Bretagne si nous n'avions pas les structures et les Organismes sociaux adé- quats. Parce que les mé- langes sont C'est Charles Paris qut parle, sous sa casquette de président [deputs novem- bre 1981] de la Commis- sion provinctale des Droits de la personne. Des centres existent qui assurent la transition entre le monde d’out est originat- re limmigrant et celus oi tl arrive. Et le protégent d’une réaction violente a la violence quit lui est faite quand on lut refuse un appartement sous le seul prétexte quil est noir ou rouge ou quand on le _ méprise, pour les mémes Tatsons. Le réle des quatre com- muissionnaires, placés sous extrémes”. n'arrive pas a satisfaire les demandes, Méme chose avec un autre programme du Conseil. Cha- que année, les inscriptions dépassent les 250 places dis- ponibles pour un échange de deux semaines entre jeunes (de 15 217 ans) deC.B. et du Québec. Ce qu’on cherche a favoriser 14, c'est encore une fois le contact, la découverte de l'autre, entre les deux “peuples fondateurs” du pays. Découverte des autres, dé- couverte de soi. Le Conseil travaille également a redorer la fierté d’étre Indien. “On n'est pas 14 pour leur donner de notre sagesse, mais des services” indique Charles Paris. Localement, cela se produit depuis quatre ans par un “forum estudiantin” dans la région de Kamloops et de Vautorité du ministre du travail? L’éducation du public, au moyen notam- ment de conférences. Une autre commission s’occupe des plaintes, qu’tl s'agisse de racisme, de discrimina- tion dans l'emploi ou de harcélement sexuel, de re- fus d’hébergement pour les méres sans marts. Beaucoup a été fatt, beaucoup reste a faire. Charles Paris cite en exem- ple un tout récent arrété municipal de Vancouver qut mentionne que la mat- rte doit embaucher son personnel sans constdéra- tion de race ou de préfé- rences sexuelles. C’est une des premiéres fots au Canada qu'une telle mesu- re est prise au niveau municipal. Comme le dit Charles Parts, “tl faut avotr des garde-fou a@ tous les niveaux”. E'TES-VOUS SUR LES LISTES? Pour pouvoir voter lors d’élections provinciales vous devez étre inscrit! Pour qualifier, vous devez tre agé d’au moins 19 ans, étre citoyen canadien ou sujet britannique, résider au Canada depuis 12 mois _ et en Colombie britannique depuis 6 mois. Il est factle\de s'inscrire. Contactez votre Régistratre des élections ou votre agent du gouvernement le plus proche. N’attendez pas! Assurez-vous d’avoir votre mot a dire dans l’avenir. INSCRIVEZ- VOUS Chef Province de la Colombie britannique des Elections Merritt od se réunissent jeunes Indiens (de 17 4 21 ans) de C.B. et de tout le reste du Canada. Aprés une semaine passée ensemble, dans une “expérience directe d’appro- che d'une autre culture”, tout le monde déménage au Collé- ge mondial Lester Pearson de Victoria pour trois jours de discussions et de conférences. Charles Paris est un des inter- venants. “Fréres de méme souche” Mais dans tout cela, ow sont donc les chrétiens et les juifs dont le Conseil se réclame?! Le Conseil jette des ponts entre les 900 000 chrétiens de toute la province et les 35 a 40 000 juifs concentrés dans la région de Vancouver. Qu'il s'agisse de problémes de conversion, du déicide ou d'Isra#l, Charles Paris a une place de choix dans ce dialo- gue. Il servit méme d’intermé- diaire au moment oi la récep- tion au Vatican du chef de VOLP créait de sérieux re- mous dans les relations entre les deux communautés. Charles Paris a un docto- rat en histoire religieuse; il sait bien ow s’enracinent les discordes. Mais il sait aussi que “chrétiens et juifs sont fréres de méme souche”. Et sa participation a la “Pacific Interfaith Citizenship Associa- tion of B.C.”, un organisme regroupant les religions les plus diverses, incite a penser que pour lui, non seulement juifs et chrétiens, mais tous les hommes sont de la méme souche. SReEE Les livres présu- ment que la pensée siége dans le cerveau, la. vie. prouve. que Uhomme pense avec Ses autres visceéres. Maurice Chapelan. Unicef Cette année, la collection de cartes de voeux de l'UNICEF reproduit les oeu- vres d’artistes canadiens de réputation _internationale: Ken Danby, Rosalie Lane et David Milne. Ces magnifi- ques motifs ne constituent qu'un échantillon des nom- breux dessins offerts gratuite- ment a l'UNICEF, Fonds des Nations Unies pour l’enfance. Pour avoir de plus amples renseignements sur les points de vente locaux, communi- quez avec le bureau provincial ou le comité local de l'UNICEF., Cette année, pourquoi ne pas envoyer vos voeux de fin d’année sur des cartes ou avec des cadeaux de l’UNICEF! La nouvelle collection d’articles de l'UNICEF est maintenant en vente. Pour avoir de plus amples renseignements sur les points de vente locaux, com- © muniquez avec le bureau provincial ou le comité local de l'UNICEF. Les cartes de voeux et les cadeaux de l’'UNICEF per- mettent d’envoyer deux mes- sages: le premier a vos parents et amis, le deuxiéme aux enfants qui ont désespérément besoin de votre aide. Pour avoir de plus amples rensei- gnements sur les points de vente locaux, communiquez avec le bureau provincial ou le comité local de l'UNICEF. ne gg anne TE Le Soleil de Colombie, vendredi 3 décembre 1982 er -i L’interview de René Chenoll Suite de la p.1 Le Soleil: Prenons un exem- ple. Un dépliant présentant la F.F.C. mentionne que le secteur économique doit, en- tre autres, “inciter et encou- ranger le développement d’entreprises économiques par des intéréts francopho- nes, que ce soit & titre indi- viduel ou coopératif”. N’y a-t-il pas déja un organisme chargé du secteur économi- que, et notamment de la coopération, la Société d’En- traide du Pacifique? nes ou les organismes impli- qués, nous avons de bons animateurs qui agissent dans toute la province. Ces animateurs vont d’ail- leurs former des responsa- bles dans d'autres provinces. C’est une source de revenus. Car nous sommes trés conscients qu'un jour, il fau- dra compter sur nos propres ressources. Le probléme le plus actuel, c'est l'économie. Dans quelques années, c’en sera fini des subventions et alors 14, seules les associa- “Il faut que les membres des associations de Vancouver forcent ou changent leurs représentants qui veulent les priver des services de la Fédération.” R.C.: Nous faisons quelque chose qui n’a pas été fait auparavant. Une motion vo- tée a l’Assemblée Générale de cette année nous a confié le mandat du développement économique en C.B. On ne veut pas faire compétition a la S.E.P. On ne remplace pas quiconque. On est prét a collaborer. Mais quand on a voulu préparer le colloque sur l'économie francophone qui s'est tenu a Ottawa en mai, la S.E.P. est restée a l’écart aprés avoir été contactée pour parti- ciper a la délégation de C.B. Le Soleil: Quand la S.E.P. fait une demande de subven- tions, on lui répond: “Avez- vous songé & vous associer avec la F.F.C.?...” R.C.;: Il faut étre membre de la Fédération pour bénéficier des fonds du- Secrétariat d’Etat qui nous sont octroyés. D'autant plus qu'il apprécie beaucoup ce que nous faisons. La S.E.P. n'est pas membre de la F.F.C. Mais s’ils sont bien organisés, les dirigeants de cet organisme auront tou- tes les subventions qu’ils dési- rent. Le probléme, c'est que c'est un petit cercle fermé, qui n’a presque rien fait. Ce n’est pas la faute de la F.F.C. Le Soleil: Et vous, a la F.F.C., que faites-vous? R.C.: Nous sommes en mar- che, nous procédons par éta- pes. Nous avons un comité économique, on a. des réu- nions, on rassemble des idées, on a un agent économique. Et nous travaillons pour toute la province, alors que la S.E.P. ne s'occupe que de Vancouver et de Maillardville. C’était la méme chose avec I’ancienne Fédération. Aujourd’hui, I'ar- gent va a des programmes précis, nous aidons les person- tions capables de s'autofinan- cer resteront vivantes. Nous, nous avons commencé a ven- dre des services, y compris a des sociétés anglophones du Québec. Le Soleil: Ca ne doit pas représenter une grande pro- portion de vos revenus? R.C.: On peut, avec ces ser- vices, gagner l’équivalent de nos subventions annuelles. Il y a beaucoup d’associations eth- niques qui vivent d’elles-mé- mes. A nous de faire la méme R.C.: Les relations avec le Secrétariat d’Etat sont trés bonnes parce qu'il s'est apercu que nous étions une organisa- tion ot on voulait vraiment travailler sérieusement. A ma connaissance, il n’y a pas eu de pression sur lui pour favoriser ou défavoriser qui que ce soit. La seule chose qui s€ passe, quand une associa- tion demande une subvention, c'est des questions du Secré- tariat d'Etat sur nos relations avec elle, si elle est membre, sur qui sont les responsables. De toute facon, si on connait bien une association, on ne peut en dire que du bien. Il y a 6 ou 7 paliers au Secré- tariat d’Etat pour l’octroi des subventions, et nous, on n'a rien a y voir. Nous ne sommes qu'une source d'information, il n'y a pas d’acoquinage‘et il est trés faux de dire que nous influons sur le Secrétariat d'Etat. “La F.F.C. n’agit pas pour les subventions d’autant plus que dans quelques années, elle devra s’autofinancer”. -chose, que nos enfants soient fiers du travail que nous aurons réalisé. D’autant plus que lors d'une rencontre a la F.F.H.Q., le Secrétaire d’Etat M. Joyal nous a informé que son ministére devait écono- miser et que des coupures allaient étre faites. Nous au- rons donc moins l’an pro- chain. Le Soleil: Jusqu’é mainte- nant, l’argent continue quand méme d’arriver, pour sa plus grande part, du Secrétariat d’Etat. C'est donc un enjeu. La F.F.C. joue-t-elle de ses bonnes Le Soleil: Les relations sont donc fluides avec les mem- bres de la Fédération? R.C.: Le courant passe trés bien; il n'y a pas de pro- blémes de communication. S'il s'en posait, j'invite les gens des régions & s’adresser aux présidents des associations. Ceux du Grand VAncouver peuvent toujours m’appeler au travail au 875-2060 et chez moi au 872-1146. [ A'SUIVRE } ooo Francois Coulombe est décédé Suite de la p.1 paroisse St Sacrement. I! siége tour a tour 4 tous les comités paroissiaux, la Caisse Popu- laire ainsi que la Fédération des Franco-Colombiens, dont il fut président. La messe funéraire a été concélébrée, le 26 novembre, en l'église St Sacrement, par les Révs, Godard, Therrien et Joncas, assistés des Révs Lemire et Murphy. Précédé dans la tombe par sa fille Marguerite, il laisse dans le deuil, outre son épou- se Denise, ses fils, Francois et Raymond, ses filles Aimée, Yollande, Jacqueline et Fran- coise, ainsi que de nombreux petits enfants, meveux et niéces. AN «COS? Radio-Canada vous invite les mercredi 15 et jeudi 16 décembre a 19h30 a l’émission publique «Génies en herbe» au studio 41 Billets gratuits distribués dés maintenant a la réception de Radio-Canada .700, rue Hamilton, Vancouver Société bh 444 Radio-Canada Réservation en groupe par téléphone: 665-8039