Le dragon chinois na pas encore _ digéré le Tidet ‘ae se tient coite pendant que Ia Chine tente de ma- triser des troubles qui surgissent au Tibet, région qui forme une bonne partie des 2,100 milles de frontiére entre les deux pays Récemment, le vice-premier-mi- nistre de la Chine, et le ministre de la Sécurité publique, M. Hua Kuo-feng ont exhorté les Tibétains a se tenir préts a lutter contre tous les ennemis qui pourraient interve- nir. Ces déclarations sont passées presque inapercues a New Delhi.. Les observateurs de Ja Chine en Inde ont tendance a relier les ex- hortations de M. Hua a des proble- mes domestiques. Ils estiment que la Chine éprouve quelque difficulte 4 stabiliser Ia situation politique au Tibet et a intégrer cette région au reste de la République populaire de Chine. M. Hua s’est rendu dans la capi- tale tibétaine, Lhasa. au mois de septembre, a loccasion de la celé- bration du 10e anniversaire de ]’an- nexion du Tibet a la Chine. I] a alors lancé un appel aux Tibétains qui avaient fui en Inde avec le Dalai Lama, en 1959, aprés l’échec dune rébellion contre la domina- tion chinoise, Jes invitant a rentrer dans leur pays et leur promettent le pardon de Jeurs “‘fautes pas- sees” Les moyens d’information chinois ne faisaient depuis longtemps que rarement allusion au Dalai Laina et a la révolte de 1959. De puis quelque temps, cependant, ils parlent souvent de ces événements. Certains reportages ‘sur la cele- bration du 10e anniversaire font al lusion a un discours du chef local du parti communiste, M. Tien Pao, dans lequel il qualifiait la lutte de classes au Tibet de vive et compli- quee. Les relations entre la Chine et !'Inde sont rompues depuis une quin- zaine d’annéeé. En 1962, les deux pays entrérent en conflit sur une BE J ARE... Suite de la p. 9 A sa vie et avec qui il fon- da, en 1960, ‘*Les Ballets du XXéme Siécle’’. De 1a, sa carriére grandit sans interruption et les pié¢ces qu’il a crééer ne se comp- tent plus. Ila été applaudi en France, Belgique, Alle- magne, Japon, Avignon et Mexico. Venez Vapplaudiy, ici, a Vancouver; les I] et 12 décembre prochain. - question de démarcation de fron- tiere et l’Inde ferma toutes ses missions commerciales au Tibet. Depuis 1962, il n'y eut que deux légers incidents de frontiére, mais les relations entre les deux pays ne se sont pas améliorées. Le récent coup d’Etat au Bangladesh et Ja si- gnature d'un traité d’amitié entre l'URSS. et l'Inde semblent avoir en- core repoussé la possibilité d’une normalisation des relations sino-in- diennes. Selon certaines informations, les Chinois ont récemment concentré des troupes au Tibet, une trentaine de divisions. Mais le gouvernement indien n’a donné aucun signe d’in- quiétude. On a également parlé de l’établissement d’une base de mis- siles nucléaires au Tibet. Les In- diens ne semblent pas non plus re- agir a cette information bien que les média soviétiques ne cessent de laisser entendre que tout cet appa- reil militaire est dirigé contre l'Inde. (4 The Christian Science Monitor Crise & Participation : par Ronald LANTHIER . Nous vivons des temps de crise, il semble que, de toutes parts, les choses aillent mal. Mais combien de gens sont-ils vraiment préts as’impliquer pour que cela aille mieux. Les autorités, elles, se __ plai- gnent que les citoyens ne participent pas. Par exemple, le secteur des ‘‘Ressources humai - nes’’ aura des élections bientdt dans _ différents quartiers; et bien, _ dans plusieurs cas, il y a a peine plus de candidats que de postes a4 élire. Ona beau dire que ces comités de citoyens a |’intérieur des ‘‘ressources humai_ - nes’’ sont une nouvelle structure et que les gens ne les connaissent pas en- core. Le fait demeure, qu’en général, les gens ne participent pas. Du moins, les gens ne par- ticipent pas aux structures officielles. On dirait qu’ils ont l’impression que ¢a ne changera pas grand cho- se A leur vie quotidienne. On a l’impression que cet- te crise morale et écono- mique a fait perdre aux gens certaines de leurs il- lusions. Les différentes associa - tions .de citoyens, les cais- - ses populaires, méme les clubs sociaux, se plaignent du manque de participation. Nous vivons a |’ére du spectacle, les gens veulent s’asseoir et écouter quel- que chose: que ce soient des programmes de télé- vision, un film au cinéma, une piéce de théatre, un- concert classique ou de ‘“trock’’. . .ils veulent é- couter! Société de spec- tateurs. Les gens nous disent qu’a- prés avoir travaillé toute la journée et souvent dans un emploi trés ennuyeux, trés routinier, le soir venu, ils aiment bien se reposer,. se changer les idées. Les horaires de télevision l’attestent. Une heure de télévision entre 9 heures et 19 heures du soir, pour donner des_ informations sur ces fameux comités de quartier! Vous n’y pensez pas. Y aurait-il méme des commanditaires pour — un tel genre d’émission d@in- formation et de partici - pation. - ; Cette faible participation 4 Vintérieur de nos asso- ciations francophones n’est pas un phénoméne unique. On retrouve la méme_ si- tuation dans toute la so - ciété en général. On a le sentiment que ce n’est pas de crise qu’il faut parler, mais de décompo- sition. S’il est vrai que, sur du fumier, il peut pous- ser un beau jardin, alors, cette décomposition n’est peut-étre pas si négative que cela. Ce sera par con- tre, aux gens de décider, et vite, ce qu’il faut jeter et ce qu’il faut garder. Mais, pour que cette cri- se soit saine, pour qu’elle nous fasse nous débarras- ser de nos mauvaises ha- Défiant les Chinois, cette a j Open biped Opes Gal ba big Oe Nav ohaeye yr Suite de la p. 2. George Kerster, un an- ~cien annonceur de radio, devenu vendeur de voi- tures, a 38 ans et est né en Saskatchewan. Marie, il est pére de 3 enfants. Il était évidemment heu- reux de sa victoire et, a- prés avoir présenté sa famille, il a renouvelé ses promesses pour faire tout ce qu’il pourrait pour le bien de tous. Peut-étre. cette victoire est-elle dae 4 Vorganisation impecca- ble de cette soirée ou il présentait, par ses ‘*sup- ~ porters’’ de nombreuses pancartes aux yeux du public et de ses insignes, bien plus apparentes par leur taille, que les au- tres. Il a termine en deman - bitudes (le gaspillage~ de nos talents et des ressour- ces naturelles par exem- ple), il faudra que les gens participent 4 ce qui leur paraft valable et sain. A eux de juger. Une chose est certaine, a un niveau global, il y a des habitudes dont les ra- ces, et l’-humanité en geé- néral, devront se débar- Lasser, Si-la.-crise:---est pour étre positive et ne doit pas tourner a la guer- re. . .Personnellement, je dirais que de commencer par éliminer ce gaspillage des talents et des ressour- ces de la nature serait un trés bon départ, un départ qui pourrait changer posi-' tivement le monde dans le- _quel nous vivons. - femme tibétaine utilise toujours son moulin a priére, dant aux autres candidats qui se présentaient, de l’aider dans sa campagn d’élection. : ‘ La soirée a rapporté au Parti la coquette somme ders 750532 Attendons maintenant le 11 - décembre, pour savoir qui l’emportera car, du codté NPD comme celui du Cré-— dit Social, on ne cache pas que la lutte sera dure, trés dure. - OSHAWA «ee. Suite de la p. 15 d’ailleurs entendre le dis- que sur les ondes CBUF - FM trés prochainement. Le Club- Canadien - Fran- cais de Victoria est dépo- sitaire de ce disque. S’a- dresser 4 Nicole Cadoret- te, Club Canadien - Fran- cais, 1642 av. Blair, Vic toria - V8N 1IM4. - Tél.: 477-8161 - Abonnez-vous et Réveillez-vous au SOLEIL” ich ee Pe ee iis ss Ce eas a Re eo