Le Soleil de Colombie, vendredi 10 octobre 1986 ~ 7 Pére de la quand il était président de Ford, actuellement président de Chrysler, compagnie qu’ll a remontée, auteur d'une auto- bi hie qui s'est vendue a 3 ons de copies, Lee Iacocca stalt a yvatewaver Par Dieter Stenschke Le 16 septembre,Lee Iacocca, Président du Conseil d’adminis- tration de la compagnie Chrysler de Détroit, aux Etats-Unis, se trouvait 4 Vancouver, a l’hétel Hyatt-Regency, pour s’adresser aux membres du “Arts, Science, Technology Centre. ’ Le jour précédent, M. Iacocca donnait aux médias l'occasion de lui poser des questions. Ce fut une rencontre amicale, ce qui a da plaire 4 M. Iacocca, aprés son excursion a travers les Rocheuses dans un wagon de train rupin accroché au train~ de mar- chandises, tout comme au temps des barons de 1’ére industrielle. M. Iacocca a ouvert la conférence de presse en mention- nant le succés d’Expo 86 et il n’a pas manqué de rappeler son succés “comparable” a ramasser des fonds pour la rénovation de la Statue de la Liberté, plus de 300 millions de dollars américains! Commentant le succés d’Expo 86, il a souligné la présence de nombreux Américains, qui béné- ficient d’un taux d’échange trés favorable et qui craignent le terrorisme d’outre-mer. De plus, il a mentionné |’existence depuis 61 ans de Chrysler au Canada, avec 5 succursales dans ce pays; mais aucune de celles-ci - contrairement aux Etats-Unis - n’est située dans l'Ouest. Chose quil s'est bien gardé de mentionner. Les rumeurs laissent entendre que M. Iacocca pourrait étre choisi par le Parti démocratique comme candidat a la présidence des Etats-Unis aux prochaines élections de 1988. C'est préci- sément la premiére question qu’on lui a .posée. Il a_ nié énergiquement cette rumeur en exprimant un autre point de vue. Il ne croit pas qu’un bon président de compagnie automo- bile fasse’nécessairement un bon dirigeant dans un autre domaine. Crest d’ailleurs ce qui arriva aprés avoir décliné plusieurs emplois, hors industrie, aprés son renvoi comme président de la ae Ford Motors. Et il a ajouté “u bon praniste ne fait pas nine un bon trompettiste.” Néanmoins, il a parlé avec émotion de sa fierté d’étre un Américain, d’étre né dans un pays libre. Il considére cela comme une chance qui l’a amené “a faire quelque chose, a séduquer, a _ travailler, a iv des transports Réle no 9183 ue 1788-68(S); 1787-68(NS); aux régles susmentionnées. (819) 997-1792. le 7 octobre 1986 Canada | Commission canadienne Canadian Transport Commission Dossier no 2-P148-84A-98A[202-86-141A-142A-[ALAR] ~ PACIFIC WESTERN AIRLINES LTD. REQUETE EN AUTORISATION D’UNIFIER ET DE MODIFIER CERTAINS PERMIS Pacific WesternAirlines Ltd. demande au Comité des transports aériens l’autorisation de modifier certains permis comme suit: - d'unifier les permis nos A.T.C. 1788-68(S), A.T.C. 1023-59(S), A.T.C.576-51(NS) et A.T.C. 1787-68(S) en un seul permis de classe - supprimer la condition no 2. “Dans la prestation de ses services & destination ou en provenance de chacun des points Lynn Lake, Churchill, Thompson (Manitoba) et Dawson Creek (Colombie- Britannique), la titulaire est autorisée a utiliser des aéronefs a voilure fixe des groupes F et G seulement.” a son permis no A.T.C. - supprimer la condition no 1. “Dans son exploitation, la titulaire est limitée a l'utilisation d’aéronefs a voilure fixe du groupe F.” et la condition no 2. “Il est interdit ala titulaire d’acheminer du traffic local entre les points Thompson et Gillam.” 4 son permis no A.T.C. - supprimer la condition no 2. “Dans la prestation de ses services & destination ou en provenance de chacun des points Peace River, Fort McMurray, Yellowknife, Hay River, Fort Smith, Fort Simpson, Norman Wells, Inuvik, Whitehorse et Dawson Creek, la titulaire est autorisée a utiliser des aéronefs a voilure fixe des groupes F et G seulement”. et la condition no 3. “Il est interdit ala titulaire d’exploiter un service sans escale entre Whitehorse et Inuvik”. a son permis no A.T.C, 1023-59(S); - supprimer la condition no 1. “Dans son exploitation, la titulaire est limitée 4 l'utilisation d’aéronefs a voilure fixe des groupes F et G”. 4 son permis no A.T.C. 576-51(NS). Tout intéressé peut intervenir pour appuyer ladite requéte, s’y opposer ou en réclamer la modification conformément aux régles générales de la Commission canadienne des transports. Les interventions doivent étre déposées au plus tard le 7 novembre 1986, avec une preuve de leur signification a la partie requérante. Le Comité fera parvenir, sur demande, plus de détails sur la requéte et les modalités de dépét des interventions conformément Toute demande doit étre postée ou remise au Secrétaire du Comité des transports aériens 4 Ottawa (Ontario), K1A ON9. Si de plus amples renseignements sont requis, vous pouvez communiquer avec le soussigné ou J.-G. Charbonneau au numéro ‘G.N. Rodgers pour le directeur suppléant Direction de Tanalyse et des permis _ Comité des transports aériens participer et @ contribuer a la nation”. Il est peu probable qu'il, aspire a la présidence des Etats-Unis; il se plait trop a gérer la compagnie Chrysler et son concept global. Il y a également son attachement profond 4a sa famille, renforcé depuis la mort de sa premiére femme, Mary, qui écarte aussi cette probabilité. Mais vous pouvez compter sur lui pour servir son pays et ses intéréts de facon spéciale, surtout si la nouvelle administration devait étre démocratique, ou républi-: caine, si elle est différente de la présente administration. Ses inquiétudes quant au futur dévelopement économique in- ternational ont ressorti fortement dans le commentaire suivant: “que les guerres économiques engendrent trop souvent de réelles guerres”, “‘qu’aucun pays ne peut tolérer léchange continuel de produits a sens unique”, faisant allusion au Japon. Il aremarqué, au cours de son excursion de Banff 4 Vancouver, que les trains de marchandises en direction de l’est étaient remplis de produits japonais, spéciale- ment des automobiles. Le déficit -~ commercial avec le Japon est présentement de 60 millards de dollars américains. M. Iacocca entrevoit une érosion de la base industrielle et agricole aux Etats-Unis, comme il l’a qualifié “de coeur de UVéconomie”. Il craint que les Le charisme discret de Lee Iacocca Etats-Unis soient pris au piége et deviennent exclusivement un centre financier. Aprés tout, les centres financiers suivent la croissance des manufactures, ils ne les devancent pas. Ila cité des exemples historiques, comme celui de Londres, le dernier en dat . Ces opinions sont particu- "ement intéressantes si l’on pense. a la nouvelle stratégie économique de Colombie- Britannique. M:’= lacocca ~. a= ‘loué* Te pacte-automobile entre le Canada et les Etats-Unis, qui a déja fait ses preuves et représente une situation avantageuse pour chaque partenaire. Méme si les chaines de production de part et d’autre de la frontiére fonction- nent a plein rendement elles dépendent de la demande de ces vroduits par les consommateurs et créent pour l'instant une impression de déséquilibre a court terme. Chez Peugeot et Il était intéressant d’observer jusqu’a quel point M. Iacocca a développé son concept global des véhicules automobiles de la compagnie Chrysler: ce concept signifiant des rapports interna- tionaux qui permettent des coupures de coits, l’achat 4 la production et ala mise en marché pour Chrysler sur une base intercontinentale. Chrysler posstde présentement des actions __ significatives chez Mitsubishi et Peugeot. M. Iacocca admet avoir des investis- sements en Chine communiste, mais a minimisé 1l’émergence prochaine de ce marché; la Chine manquant actuellement de liquidités. Mais connaissant la promptitude de paiement de la Chine et la confiance aux aptitudes de M. Iacocca pour Yorganisation des marchés et ses stratégies efficaces, il sera intéressant de voir comment et pourquoi Chrysler pourrait se retrouver a la téte de ce marché. A propos de “libre-€échange”, M. Iacocca ne s’est pas prononcé “pour ou contre” avouant qu'il n’était pas méconcent de l’entente actuelle comme il I’a expliqué en nous parlant du _ pacte- automobile, qui est son premier souci. Mais l’une des statistiques qu'il a mentionnées était plus que révélatrice et présentait les choses en perspective: le volume total des ventes de l'industrie de bois de cédre et de bardeaux représente le volume de la _ production journaliére de Chrysler Canada. Le charisme discret de M. Iacocca a dominé la rencontre. Il donne |’impression d’un homme qui “se fie entiérement a lus- méme”. Les médias ont été si impressionnés qu’ils ne voulaient as linterrompre, de peur de troubler ses vacances. La conférence de _ presse s'est terminée sur une note rare: on l’a applaudi. * Prét @ exporter? . vous aider! Le ministére des Affaires extérieures, le ministére de I'Expansion industrielle régionale et votre Ee aeieenenk provincial offrent beaucoup d'aide aux exportateurs! e appui des délégués commerciaux dans 65 pays, et 16 villes des Etats-Unis. e facilités de financement des exportations. e information sur les nouveaux SCOb SES commerciaux. e participation 4 une foire ou mission commerciale a |'étranger. e organisation de séminaires et événements dans le cadre du mois canadien de |'exportation. EXPORTER, CA RAPPORTE Prét & vous renseigner? Appelez INFO EXPORT, votre ligne d'action: 1-800-267-8376 Préte 3 voue aider Se EXPORTS BUILD CANADA & Affaires extérieures External Affairs Canada Canada Canada ST