e 8 Le vendredi 6 mars 1998 LE SOLEIL JOHNSON EN TOUTE QUIETUDE CHAREST EN POINT DE MIRE aniel Johnson a tiré sa révérence lundi dernier, dans la quiétude et en prenant 4 peu prés tout le monde par surprise. I] démissionne de son poste de chef du Parti libéral du Québec (PLQ) et se retire par la méme occasion de la scéne politique. Et du coup, les regards des fédéralistes se trouvent tournés vers la personne de Jean Charest, Pactuel téte de file du Parti conservateur. Le réve de Daniel Johnson, & savoir étre élu au poste de premier ministre du Québec, a l'image de son pére, n’aura donc pas lieu. Astro De Visconti MEDIUM DE REPUTATION INTERNATIONALE HYPNOTHERAPEUTE ASTROTAROLOGUE PARAPSYCHOLOGUE : Ze SUR RENDEZ-VOUS SEULEMENT oo Office national de l’énergie tats préliminaires. (403) 299-3987. Rapport sur l’offre et la demande d’énergie au Canada 1998-2025 AVIS DE CONSULTATIONS PUBLIQUES Depuis le milieu des années 1970, l’ Office national de l’énergie pub- lic, a titre d’information pour le public, des évaluations sur les perspec- tives énergétiques 4 long terme au Canada. L’Office compte publier en 1999 le Rapport sur l’offre et la demande d’énergie au Canada 1998- 2025. Dans le cadre de ce travail, |’Office ménera des consultations publiques afin de recueillir les points de vue des parties intéressées au sujet des hypothéses de prévision, de la portée du rapport et des nou- veaux enjeux énergétiques. La réussite du rapport dépend de cet échange de vues sur les questions d’intéré, les principales hypothéses et les résul- La premiére série de consultations publiques se déroulera en avril 1998 dans plusieurs villes a l’échelle du Canada. Les consultations pren- dront la forme d’ateliers informels propices 4 une échange d’ information et de points de vues. L’Office a provisoirement retenu les dates et les endroits suivants pour ces premiéres consultations Toronto (15 avril), Montréal (17 avril), Halifax (20 avril), Ottawa (22 avril) et Vancouver (28 avril). Nous fixerons les dates et lieux définitifs des consultations une fois que les parties intéressées nous auront répon- du. Pour aider ceux qui désirent assister aux ateliers, une trousse d’in- formation sera disponible. Vous trouverez de plus amples renseigne- ments sur le site Web de ONE (www.neb. gc.ca) sous la rubrique Apergu de la situation énergétique ou Quoi de neuf. L Office national de |’ énergie invite toutes les parties intéressées, par- ticuliers, groupes ou entreprises, 4 assister en avril 1998 aux consulta- tions publiques. Si vous désirez assister 4 un atelier dans l’une des villes énumérées ci-dessus ou recevoir une trousse d’information, veuillez nous en faire part d’ici au 20 mars 1998 par fax (403) 292-5503 (a attention du directeur de projet, offre et demande) ou par téléphone National Energy Board : Calgary (8 avril), Le secrétaire de |’ Office, Michel L. Mantha Mais pour lheure, sa démission brouille le jeu politique tant au Québec que dans le reste du Canada. En effet, les partisans de la séparation avaient coutume de dire que leur meilleur allié pour remporter a la fois la prochaine bataille électorale et le référendum avait pour nom Daniel Johnson. Le recours 4 la Cour supréme du Canada et la tempéte de verglas de janvier qui a frappé de plein fouet les Québécois ont provoqué une nette remontée des péquistes dans les sondages. Les analystes politiques et le gouvernement fédéral s’attendaient 4 ce que Lucien Bouchard déclenchat des élections provinciales dés ce printemps et un référen- dum en automne prochain. Tout porte 4 croire que ce scénario est désormais caduc, d’autant plus, qu’un sondage d’Angus Reid, mené auprés de 1 000 Québécois, indiquait que le PLQ pouvait remporter les prochaines élections si ~ Jean Charest dirigeait le parti. Les forces fédéralistes ont donc un temps de répit. Les suppositions vont bon train sur les motifs qui ont poussé l’ambitieux Daniel Johnson & abandonner la politique. L’on invoque notamment ses _ relations difficiles avec Ottawa depuis la victoire 4 l’arrachée du camp du Non lors du dernier eae rete en : référendum, les derniéres déclarations des ministres fédéraux, Stéphane Dion et Marcel Masse relatives A la volonté du gouvernement Chrétien de — s’impliquer directement dans les prochaines élections provin- ciales, l'article paru dans la revue The Economist ridicu- lisant Daniel Johnson... Mais selon Pietro Perrino, Yorganisateur en chef du PLQ, la décision du chef libéral a été prise il y a prés de 4 semaines, juste avant d’aller en vacances au Colorado, avec sa famille, et donc bien avant les sorties de Stéphane Dion et de Marcel Masse et Particle de l’Econonust. Ce qui est sar, c’est que la démission de Daniel Johnson s'inscrit dans la droite ligne dune tradition qui marque de son empreinte les porte- drapeaux du PLQ : depuis Jean Lesage, aucun chef libéral ne s’est maintenu au pouvoir aprés avoir perdu des le trés pay cert mais perdu quand méme, contre Jacques Parizeau. II explique son départ simple- ment par sa volonté de voir a la téte de son parti un autre chef capable de battre Lucien Bouchard. « Un leader, dit-il, doit savoir partir et quand partir. Les _ dirigeants péquistes sont plus enclins que jamais a enflammer les passions et & diviser la société ? pour ramener leur projet, déja rejeté deux fois en moins dune génération. Il est primordial de leur | faire échec. » Ce nouveau chef providentiel sera-t-il Jean Charest ? Le patron du Parti conservateur, la personne la plus courtisée au Canada actuellement, continue a donner une fin de non- recevoir & Voffre qui lui est faite de prendre les rénes du PLQ. Mais Voffensive fédérale fuse de toute part : les libéraux f{édéraux, le monde québécois des affaires, les Canadiens des autres provinces, les gens du PLQ... « Je ne crois pas qu’il peut refuser de devenir le leader du PLQ s'il aspire a étre le premier ministre du Canada », affirme le député libéral Sirros. I] sera par conséquent trés difficile & celui qui est aujourd’hui pergu comme le sauveur du _ fédéralisme geopodicn idle i eremrdcar a vais que si Charest refusait d’aller sur la scéne provinciale, il pourrait éire tenu responsable d’un éventuel éclatement du politiq ues Canada. Alors, le messie canadien du moment a-t-il vraiment le choix ? Les paris sont ouverts. LipAsseE NIANG ideau, Ottawa eee KIN 574, tél. (61 3) 2 241-3500. vril 1998 pour soumettre leu demande. te nom de la | uellement une ‘édération, en 1990, : \lmanda Walker- provincial Christos - Bes DBAs kt =r Be