\| Li A ffaires ntearation des immiarants Une belle intiative en Ontario Les tmmigrants qul arrivent sur le marché du travail ont, malgré leurs compétences, beaucoup de difficultés dues @ une méconnaissance du milieu et de Ia société. Il n’est pas rare que des immigrants qui étaient déja sur le marché du travail, dans leur pays, ne puissent pas mettre a profit leur talent au sein de leur nouvelle communauté. Ils sont diplémés universitaires et possédent plusieurs années d’expérience dans des domaines trés variés, la chimie, l’ingénierie, le secrétariat, la médecine, etc. Le Conseil scolaire de Waterloo (Waterloo Conty Board of Education) en Ontario a décidé de s’engager activement dans l’intégration professionnelle et sociale des immigrants de la région. A cette fin, il a parrainé une initiative de formation destinée a cette population cible. Le ministére du dévelop- pement des ressources humaines (anciennement Emploi et Immi- gration) a appuyé le programme par une contribution financiére. Dans le cadre du “New Canadian Work Experience Program” une formation en anglais langue seconde axée sur le marché du travail est dispensée aux participants. Ceux-ci acquiérent aussi les principes de base utiles dans la gestion de leur vie qotidienne ainsi que les connaissances et compétences qui leur permettront de décrocher un emploi et de le conserver. De plus, le projet fournit une premiére expérience de travail gréce a un stage de formation de douze semaines chez un employeur. “Ce programme est l’une des meilleures facgons d’acquérir l’expérience canadienne qui permettra plus tard d’entrer sur le marché du travail. Ce qui est le plus important, c’est que chacun et chacune d’entre nous soit maintenant plus optimiste envers l’avenir”, déclare Adrien Cotoi, un ingénieur mécanicien originaire de Roumanie. Parmi les nombreux sujets abordés dans le cadre de l’enseignement en salle de classe figurent : la communication interpersonnelle et téléphonique, le curriculum vitae et la lettre de présentation, les barriéres sur le marché du travail, les opinions et les valeurs, la gestion du stress, les syndicats, la politique canadienne et les derniéres élections fédérales. L’apprentissage des réalités socio-culturelles viennent ainsi compléter la formation linguistique. “En deux mois, j’ai appris beaucoup de choses sur la facon de chercher un emploi”, confie Anna Bonilla qui détient un dipléme de secrétariat du Salvador et qui posséde 29 ans d’expérience. Des conférenciers invités sont venus faire des exposés sur une grande variété de sujets tels que le travail indépendant, le travail temporaire, la garderie, les premiers soins, les syndicats. Mais au dela des compétences et des connaissances acquises, les participants ont tous, selon les évaluations et témoignages écrits, été enrichis de la chaleur humaine etde|’esprit d’entraide et d’ amitié qu’ils ont rencontré tout au long du programme. A ce sujet, d’aprés le taux de placement, les employeurs locaux se montrent favorables a cette initiative. Cette expérience montre a quel point le partenariat entre Ie gouvernement fédéral, les institutions d’enseignement, le milieu des affaires et le secteur communautaire peut porter fruit. “Nous sommes fiers du fait que ce partenariat puisse aider les Néo-Canadiens a apporter leur contribution a notre société griice a leurs talents” a dit Monsieur Peter Richie, Directeur adjoint de l’Education permanente et des adultes du Conseil scolaire de Waterloo. Finances personnelles La retraite aux Etats-Unis Plusteurs milllers de retraltés canadiens sont tentés de passer six mols par an aux Etats-Unis pour fulr les rlgueurs de I'hiver, mals aussi pour échapper a 'impét canadien. Tous les ans, de nouveaux retraités canadiens vont grossir le nombre déja important de ceux’ qui préférent des cieux plus cléments pour une retraite plus agréable. Ils vont, en général en Floride, vivre six mois sur douze de l'année sans avoir 4 sacrifier leur citoyenneté canadienne. Ils y trouvent aussi certains avantages fiscaux liés au statut de résident des Etats-Unis, mais par contre il leur est nécessaire de payer des primes d’assurance-maladie assez élevées. La différence entre les économies fiscales et les primes d’ assurance-maladie est toutefois bien inférieure a ce qu’elle était par le passé puisqu’il faut payer au prorata de la durée du séjour aux Etats-Unis, que la personne soit résidente des Etats-Unis aux fins. de l’impét ou non. Si, par exemple, vous vivez aux Etats-Unis six mois par année, vous payez déja 50 % des primes d’assurance-maladie que vous auriez a payer en tant que résident permanent. Si les primes se chiffrent, par exemple, a 4 000 $ par an, vous payez sans doute 2 000 $ pour six mois, ce qui n’est pas rare, mais, au Canada, vous devez payer pour l’année entiére de toutes fagons. Quoiqu’il en soit, le cofit annuel de l’assurance maladie peut s’avérer considérablement inférieur aux économies fiscales. Par exemple, les taux d’imposition applicables aux personnes résidant en Floride (couple marié qui soumet une déclaration conjointe) sont les suivants : 15 % sur le premiére tranche de 35 800 $ de revenu net, 28 % sur la tranche suivante de 50 700 $, et 31 % sur tout revenu excédant 86 500 §, et il n’y a pas d’impét de 1’état en Floride. De plus, les lois fiscales américaines autorisent plusieurs déductions dans le calcul durevenu net, qui ne sont pas accordées au Canada (déduction del’ intérét sur une hypothéque et de l’impét foncier, entre autres). Ces déductions diminuent encore davantage 1’impét. Comparez ces taux au taux d’imposition de 53 % en vigueur au Canada qui ne cesse d’ augmenter. Selon les circonstances, vous pouvez organiser votre situation financiére de fagon a ce que certains de vos revenus soient entiérement libres d’impét aux Etats-Unis. Les résidents des Etats-Unis aux fins de l’impét ne doivent pas passer plus de 183 jours au Canada. Votre décision n’est pas irréversible, vous pouvez redevenir résident de l’impét au Canada dés que vous le souhaitez. Dans le premier cas, une bonne planification fiscale estnécessaire pour ne pas avoir un trop lourd fardeau fiscal. Pierre Longnus Le Sotet, venpreo! 17 suin 1994 - 9 Venez féter la Saint-Jean entre amis, avec chansonmniers et musique bien de chez nous. Sommes ouvert a partir de midi le 24, 25 et 26 juin jusqu’aux petites heures. 873-1331 317 rue Broadway Est Vous investissez dans la recherche et le développement? DANS LA FABRICATION INDUSTRIELLE DEVELOPPEMENT DE LOGICIELS ELECTRONIQUE Vous pouvez avoir droita des Mardi, remboursements et a des 28 juin 1994 crédits d'impét dans le cadre de 9h00 a 16h00 du Programme Simon Fraser University, d’encouragement a la au Harbour Centre recherche scientifique - Salle 1700 et au développement 515 West Hastings Street expérimental de Revenu Vancouver Canada. Assistez a une séance Le nombre de places est d'information gratuite limité. pour apprendre comment tirer Téléphonez a !’avance. - parti du plus important Gerry Hunter programme de soutien a la Coordonnateur scientifique R&D au Canada. 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