Sw 4 ( | ( 4 1 ( { | : a canal 7 4 Vancouver et canaux 3 et 8 a Victoria Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VOL.2 NO.14 Vendredi 13 Janvier 1978 Un drame de Jean Daigle Le dimanche 15 janvier a 21 heures, la télévision de Radio- Canada présentera, a lintérieur- des Beaux Dimanches, Coup de sang, une oeuvre dramatique de Jean Daigle, mise en scéne et réalisée par Louis-Georges Car- rier. L'action se déroule a la cam- pagne au début du siécle, dans une maison de ferme habitée par trois femmes: la mére, sa fille célibataire, Julie, et sa bru, Marie. La mére, c'est une femme for- te et autoritaire qui, depuis la mort de son mari, administre la ferme dont Julie héritera plus tard. Marie, au contraire, pré- sente l'image de la femme dou- ce, résignée. Abandonnée par son mari, il y a plus de vingt ans, elle a réus- si, grace a ses profondes con- victions religieuses, a trouver une fréle paix intérieure qu'elle ne voudrait pas troubler en se posant des questions sur le sort que la vie lui a réservé. Quant a Julie, c’est le volcan qu'on sent prét a entrer en érup- tion a la moindre secousse. Dans cette maison habitée uni- quement par des femmes, elle a l'impression de vivre comme dans un cloitre. Elle voudrait bien s'en échapper, mais com- me elle le déclare a4 Marie, il aurait fallu qu'elle fasse ce ges- te- il y a quinze ans. Aujour- d‘hui il est trop tard, elle a pris racine. Au moment ol) nous retrou- vons ces trois femmes, elles s'apprétent & passer les longs mois de |’automne et de I’hiver, en s'adonnant a divers travaux typiques de |’époque, tels fe tis- sage, la fabrication de courte- pointes, etc. et c'est la que Julie s‘ouvre a Marie de ses états d’ame. y Toutefois, c'est lorsque la mé- re offrira a sa petite-fille lréne et a son fiancé Henri de venir vivre chez elle lorsqu’ils seront mariés, qu'on soupconne, parle comportement de Julie et d’Hen- ri, que quelque chose se pré- pare. Julie, qui a senti le danger, s'oppose a la venue de sa niéce et de son futur mari et une violente querelle éclate alors entre elle et sa mére. Cette derniére reste malgré tout sur ses positions. A partir de ce moment, plus rien ni personne ne pourra en- rayer la marche des événe- ments et, petit a petit, se tisse- ra la toile d'un drame qui ne laissera aucun des protagonis- tes intact. La distribution de Coup de sang comprend: Marthe Thierry, L’aller-retour de Jacques Duval Sans vouloir jouer sur les mots, c'est véritablement un al- ler-retour que |'animateur Jac- ques Duval vient d’effectuer en revenant a l'antenne de la télé- vision de Radio-Canada comme animateur de la série touristi- que Aller-retour, Mais un retour qui ressemble davantage a une continuation d'un rdle qu'il jouait au cours des derniéres saisons de la série Prenez le volant, qui a tenu l'affiche a la télévision de Radio-Canada de 1967 a 1973 inclusivement. Au cours des trois dernieres sai- - sons de Prenez. /e volant, Jac- ques Duval avait justement ap- porté cet aspect touristique a ses essais de voitures. Citons, par exemple, un reportage qu'il a fait au volant d’une Renault 12 en Alsace, deux autres: essais au Japon ou il avait mis l’accent tant sur l’aspect touristique des régions que sur.les essais tech: niques des voitures qu ‘il condui- sait. On pourrait mentionner e- galement un reportage quil.a- vait effectué sur la Cote d'Azur et qui fut tres apprécié.par les. : téléspectateurs. Jacques Duval: croit que. cette expérience a. compté dans” le choix desresponsables de la “série Aller-retour lorsqu'ils ont - voulu relancer cette. série. Ii faut ajouter aussi que-Jacques _ Duval a beaucoup voyage en Europe, aux Etats-Unis et au Canada et que, par conséquent, il a accumulé une vaste expe- C'est donc rience +touristique. véritablement une poursuite, une continuation de son travail -d’a- nimateur- a ja télévision que {Suite p. 4) PEALE RA OE attest AARC YY! yon meprneyon teen Secasiest ‘la vie comme dans le réle de la mére;. Moni- que Miller, dans celui de Julie; Monique Mercure, dans celui de Marie;- Denyse Chartier, dans celui d’lréne, et Michel Dumont, dans celui d’Henri. Comme nous |'avons mention- né au début, Louis-Georges Car- rier a réalisé et mis en scéne Coup de sang, assisté de Jean- M. Miller, M. Dumont, M. Mercure, D. Chartier et M. Thierry Robinette et de Michel Chabot, avec Héléne Bouchard comme script-assistante. Musi- que originale: Léon Bernier. Pri- se de son: Jean-Paul Lafortune; Paul éclairages: Jean-Guy Corbeil; maquillage: Jacques Lafleur; costumes: Gilles-André Vaillan- court; décors: Hugo Wuethrich; ensemblier: Denis Paquet; di- recteur technique: Guy Desma- rais. Soulignons, en terminant, que Coup de sang a été inscrit, dans la section Dramatique, au Festi- val de Monaco, qui se déroulera du 9 au 18 février prochain. _G.B. Confidences de Claire Martin Claire Martin sera |l'invitée de Propos et confidences les mar- dis 17 et 24 janvier 4 23h 35, a la chaine francaise de télévision de Radio-Canada. Québécoise d'origine, Claire Martin a fait ses études dans deux des institutions religieuses les plus huppées de la Vieille Ca- pitale. Elle en a conservé un sou- venir doux-amer dont elle nous a fait part avec brio dans deux de ses meilleurs ouvrages: Dans un gant de fer, publié au Cercle du Livre de France en 1965 et /a Joue droite, paru l'année suivan- te 4a Ja méme maison d'édition. Avant de devenir. écrivain, Claire Martin avait débuté dans -annonceur a CKCV-Québec et a Radio-Cana- da a Montréal.-Elle a travaillé a Match-Intercité a la radio, a Cha- cun-son métier et au Point d’in- terrogation a la télévision. C'est en 1958 qu'elle publie un pre-. mier livre, un recueil de nouvel- les intitulé Avec ou.sans amour qui lui vaut le Prix du Cercle du Livre de France. Elle fait parai- tre la méme annéé un roman qu'elle baptise Doux-amer. En 1962, Claire Martin écrit un se- cond roman jintitulé Quand j'au- rai paye ton visage dont un cri- tique~a dit: «Une certaine qua- lité; introuvable ailleurs chez Claire Martin, une certaine franchise amoureuse, une indif- Pett he ee que- é. a’ 2 ee ae eee : =a ee férence au qu’en-dira-t-on, don- nent a Quand. j’‘aurai payé ton visage le ton, indiscutable, du roman bien fait en méme temps qu'il affirme un authentique ta- lent de romanciére.» On connait par ailleurs le suc- cés foudroyant de ses deux li- vres autobiographiques: Dans un gant de fer et Ja Joue droite. Livres qui ont suscité |’enthou- siasme de la majorité des lec- teurs, provoquant chez une mi- norité des déchainements de critique et de violence inatten- dus. Peu d’auteurs peuvent se vanter d'avoir recu autant de lettres vitrioliques, parues dans les quotidiens et les journaux - du week-end, que Claire. Martin, l'année de la publication de Dans un gant de fer. Ce qui ne l'a pas empéchée de remporter paur le méme-ou- vrage le Prix du Concours litté- raire du Québec, cette année-ia, et d'étre élue membre de la So- ciété Royale, l'année suivante. C'est également en 1967 que Claire Martin. remporte le Prix littéraire du Gouverneur géné- ral pour /a Joue droite, suite de Dans ‘un gant de fer. En -1970, Claire Martin publie un autre roman intitulé. fes Morts, qu’el- le adapte pour la scéne du Ri- deau Vert en 1972 en changeant le titre. La piéce s'intitulait Moi, je n'étais qu'espoir. C'est de tout cela que Claire Martin parlera & Propos et con- fidences, y ajoutant des réflex- - ions sur sa vie actuelle dans sa patrie d'adoption, la France. Propos et confidences est une réalisation de Jean Faucher. PPPOE YO A At PA Levewtlpncein nse ho ol rae we