Le Soleil, avril 1993 A travers ses pa- Mies d’histoire, le was Québec inscrit les Broms de ses gentilshommes, de ses vaillants pion- niers et de ses cou- ge reurs des bois. Mais me il n’omet pas pour mautant de citer ses tvaleureux naviga- i teurs et parmi ceux- N ci, Ses corsaires. De connivence e; avec les représen- tants de sa Ma- - jesté le roi... & Ces vandales de la mer, que I’on dési- gne aussi en Nou- s velle-France du ze nom de flibustier aA OU... pirate, ne vi- ventpas forcément ® en marge de la so- E® ciété. Si les auto- as rités gouverne- et mentales de 1’€poque n’approu- ventpas ouvertementla piraterie, elles la tolérent et encouragent par leur silence le recrutement des corsaires. Les bénéfices que le gouvernement de la Nouvelle- France tire de la piraterie contri- buentaudéveloppementdupays. Chaque fois que la colonie peut se procurer des denrées aussi di- verses que : sucre, étoffes, mé- lasse, blé, pois, poudre a canon, armes et méme navires sans de- voir débourser d’argent, |’Etat s’enrichit. Un métier bien courant En toute justice, il faut reconnaitre qu’au XVIle siécle toutes les Nations ont leurs cor- saires et la Nouvelle-France est loin de rivaliser en piraterie avec des pays comme |’Espagne, le Portugal, la France ou |’Angle- terre. La piraterie n’étant pas le propre d’une race ou d’une na- tion, on n’est guére étonné de retrouver au Canada autant de flibustiers du cété anglais que du cété francais. Un portrait universel Faire le portrait d’un cor- saire de la Nouvelle-France, c’est faire le portrait de tous les corsai- res du XVIle siécle. Peut-étre porte-t-il une ceinture fléchée comme les pionniers de 1’époque ou chausse-t-il des mocassins comme les Amérindiens? Mais si dans l’habillement, ils différent les uns des autres, au moral, tous les pirates se ressemblent. En général, il est plutét jeune, témé- raire, excellent navigateur et son patriotisme ne pése guére. II travaille plus par amour de l’aventure que par fidélité 4 son maitre. Des corsaires bien de chez nous Au Canada, on rencontre des corsaires dans les eaux de la céte Atlantique dés 1692. Ils ont pour nom: Martel, Guyon, Mattieu, Léger de la Grande, ij Forestier, Chauvin, et bien 3) d’autres. Ils ont délaissé le défrichage de la terre, la pé- che et la course dans les bois pour vivre la vie de navigateur-flibustier qu’ils trouvent moins monotone et plus rémunératrice. Si le pirate canadien a par- fois du mal a se souvenir du maitre pour lequel il tra- vaille, il n’a jamais de mal a savoir qui sontses enne- mis. Ce sont toujours les mémes : en principe, tous les pécheurs et ma- rins de bateaux étrangers naviguantle long des cétes acadiennes et canadiennes. Pour le pirate, tout ce qui voyage sur la mer est a prendre et malheur a celui qui ose lui résister. Si, bien sir, onréprouve cemoyend’exis- tence, qu’onnesau- rait tolérer de nos jours, il faut bien reconnaitre que «ces loups de la mer» étaient tout de méme d’excellents navigateurs etqu’aveclaconnivence des gou- vernements de |’€poque, ils ont joué un réle important bien que trés controversé dans le dévelop- pement de la Nouvelle-France. NOTES ECOLO Des légumes dans le réservoir PEANUTS ME DIS PAS QUE TU VAS QUAND LE PRINTEMPS N'OUBLIE PAS DE cai ESSAVER DEJOURRI | ELE FAUT... ARRIVE, LE TERRAIN DE NOURRIR LE CHIEN... EN RAL eg, BASEBALL M’APPELLE! AU BASEBALL... DESTIN... J'OUBLIE TOUT LE RESTE... poe 5 = © 1993 United Feature Syndicate, inc. JE NE PEUX PAS JOUER, GERANT... JE N'Al PAS TROUVE MON GANT... CE SERAIT PLUTOT DROLE SI TU AVAIS TON GANT SUR LA TETE ET TA CASQUETTE PAR-DESSUS TON GANT! © 1993 United Feature Syndicate, inc. JE RETOURNE A LA MAISON ET JE VAIS CHERCHER ENCORE... SI JE NE LE TROUVE PAS, COMMENCEZ SANS MOI... Ga pourrait sentir la campagne dans les stations-service de demain. Si nous mettions de la betterave ou du Colza dans notre moteur, beaucoup d’agriculteurs auraient une solution a leurs soucis. Ces nouveaux carburants sont encore trop cofiteux a ’ fabriquerpour! instant ; malgré tout, plusieurs expériences pilotes effectuées dans de grandes villes d’Europe, présagent del’ utilisation de carburant vert, dans un avenir proche. Fabriquer son engrais a jardin Rassembler des feuilles mortes et des détritus végétaux (gazon coupé, fleurs fanées), et les réduire en morceaux. Percer des petits trous dans unsac poubelle et placerune couche du mélange végétal au fond du sac avec un peu de terre. Arroser d’un peu d’eau. Déposer de cette maniére plusieurs couches pour remplirle sac, en laissant de la place pour y laisser circuler |’air. Fermer le sac et attendre quelques semaines. Les bactéries ayant décomposé les végétaux, le compost pourra étre utilisé comme engrais pour le jardin ou les pots de fleurs. Plastique On estime que chacun de nous utilise environ 18 kg de matiére plastique par an. II faut donc apprécier, recycler et réutiliser ce matériau de grande valeur. Faire une pelle avec un vieux contenant Prendre un contenant de forme adéquate, avec une poignée confortable. Découpez une ouverture selon le modéle choisi, et bonne chance. : Eau précieuse A Vancouver onconsomme trois fois plus d’eau par habitant qu’a Munich, Paris ou Londres. Au Canada, Putilisation de l’eau se définit comme suit : 40% pour la pelouse et autres arrosages, 20% pour la chasse d’ eau, 18% pour les bains et douches, 13% pour la lessive, seulement 7% pour les robinets, et 2% pour le lavage de vaisselle.