EPP LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE VOL.15 No.22 VENDREDI 24 SEPTEMBRE 1982 COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL 30 CENTS Au miroir du passé Le “boom” de Greenwood Fondée par Robert Wood en 1894, Greenwood, a lest _En1899,ily a 2500 habitants. C’est une vraie ville avec!’eau, d’Anaconda, connait & partir de 1896 un “boom” quidurera 20 I’électricité, ses commerces, ses églises, ses sociétés secrétes, ans. Chaqueroute alentour méne a une mine d’or ou de cuivre. Lessor est tellement rapide qu’a ses débuts, une banque s'installe dans la boutique d’un boucher. ses clubs d’affaire, son tribunal. gigantesque est construit. [suite page 14) {Photo Encyclopedia of Ghost Towns & Mining Camps of British Columbia] Un _haut-fourneau Les coupes dans I'éducation Les organismes francophones affectés Par Jean-Claude Arluison “Si seulement ilsm’avaient écouté”, de confiera la presse le ministre de I’éducation de la Colombie Britannique, M. Bill Vander Zalm. “Nous avions sérieusement étudié la question et nous sevions que ies réductions budgétaires que nous imposons sont légales.” Etle ministre d’ajouter que ’ la commission scolaire. de Vancouver avait dépensé beaucoup d’argent en hono- raires d'avocats et qu'elle aurait mieux fait de le dépenser dans le domaine de l'éducation. La commission scolaire de Vancouver a joué le réle d'un cobaye et les autres commis- sions scolaires ont attendu avec impatience les résultats de l'expérience. Ce fut un échec. La Cour Supréme statua que les réductions budgétaires imposées aux commissions scolaires par le gouvernement _ provincial étaient bel et bien légales. Maintenant, chaque com- ‘mission scolaire doit rapi- dement décider comment e)- le va opérer avec des budgets réduits, combien de | professeurs elle va mettre a pied, quels programmes elle va supprimer. A Vancouver, la commis- sion scolaire va devoir rédui- , \. redeson budget la somme de _ Lafrancophonie, elle aussi, va certainement souffrir des conséquences. La Troupe de> la Seiziéme avait prévu d’or- ganiser 35 spectacles a tra- vers la province. La tournée ne sera pas annulée nous a confié Mme Odette Brassard, directrice de la Troupe, mais le nombre des représenta- tions sera plutét del’ordre de vingt. Au Centre Culturel Colom- bien, l'inquiétude régne éga- lement, et pour de bonnes raisons. Le programme dans les écoles, Kaléidoscope, sera touché, puisque les anima- teurs sont payés- par les commissions scolaires. Gréve a la Mairie Au moment de mettre Sous presse, nous appre- nons quele personnel dela Mairie dela Seiziéme s'est misen gréve. Pour quelles raisons? Salaires insuffi- sants? Mauvaises: condi- tions de travail? Nous : Tignorons. Est-ce le commence- ment de la fin-pour la Commune libre de la Sei- ziéme? Espérons que no- tre Maire ne tardera pas a nous rassurer, ; Politique municipale Les propositions. du candidat Baker Par André Piolat Jonathan Baker, le candidat du parti N.P.A. aux élections municipales de Vancouver, a débuté jeudi 16 septembre sa campagne électorale en présentant au.public son programme. - Allégement du fardeau des taxes municipales par le contréle et la réduction des dépenses dans tous les dé- partements municipaux. - Révision des salaires exor- bitants, payés aux chefs de services municipaux, qui dans la plupart des cas gagnent plus que le premier ministre de la province. -Création d’emplois, en élimi- nant l’antagonisme existant entre l’entreprise privée et le Conseil de Ville gauchiste du — Maire Harcourt. - Faciliter la construction de logis par l’entreprise privée. - Elimination d’emplois inuti- les. une diminution de la population de la Ville de Vancouver, le nombre-d’em- . ployés municipaux a augmen- | té de plus de 500. - Coopération, au lieu de confrontation, avec le gou- vernement provincial, pour une redistribution plus équi- table dufardeau destaxations C’est avec ces promesses que Jonathan Baker, candi- dat du parti N.P.A. langait la campagne électorale du parti aux prochaines élections mu- nicipales de la Ville de Vancouver. ~ och Jonathan Baker Quelque 200 personnes as- sistaient 4 cette ouverture au - cours de laquelle furent pré- sentéslesautrescandidatsdu parti: 10 conseillers munici- paux,9 commissaires scolai- res et 7 candidats a. la Commission des Parcs. M. Jonathan Baker, avocat, néen 1938a Atlantic City, aux Etats-Unis, paya ses cours: universitaires en travaillant commie musicien, Aprés-son service militaire dans l’armée américaine, il émigra en 1964 “au Canada. ee De 1968 a 1975, il fut ss suite page 14 Par Claude Tardif * Mais c’est quoi ¢a la mixologie? Est-ce une nouvelle science del’éredes ordinateurs? Mais bien au contraire, voyons. Néavec!’alcool, cet art de faire les cocktails est particuli¢rement applicable au barman. Pierre Audet pratique ce métier depuis bientét 20 ans. Le domaine de l’hétellerie et de la restau- ration représentent plu- sieurs étapes pour une personne ambitieuse qui exécute sa profession avec amour. Respectivement aide-cuisinier, serveur, commis de bar, maftre d’hétel, notre spécialiste a méme créé ses propres digestifs. Le “maitre. Pierre” consistant en un mélanged'Irish Cream, de brandy, de chocolat chaud, eréme fouettée et le tout arrosé de quelques gout- tes d’Amaretto, est une création allant de pair avec la personnalité de Pierre. Mélange harmo- nieux, ar6matisant et cha- leureux de savoir-faire et de relations publiques, ot lon y retrouve un concept trés humanitaire pour ce métiernormalement justi- fié par la productivité. “Distraire les gens autour de soi tout en_étant -Le métier d'un francophone Pierre, mixologiste ‘en tant qu’assistant-gé- capablede leur procurer le plaisir afin qu’ils oublient leurs problémes journa- liers”, telle est la phrase résumant son expérience. Originaire de Sherbroo- ke, &gé de 34 ans, possé- dant un magnétisme évi- dent, notre héte déborde d’énergie comme jamais. Arrivé & Vancouver en 1976, notre barman envi- sageant de connafitre le climat de l'Ouest avec ses couchers de ‘soleil, son paysage montagneux et ses beaux cours d'eau, il débute. son. séjour au restaurant “Le couscous” rant. I] travaille par la suite a l’Hotel under the domes” a !'International Plaza Hotel de Nord-Van- couver dans le Gazebo Garden bar. Charmé par le climat. exotique, il se retrouve au “coeur du bar”, dans son “vaisseau spatial” presque 12 heures par jour, 6 ‘sours par svite page ‘+ J'ai toujours été ébloui par“l’humour’”(j’attire vo- treattentionsur les“. ..") des employés du Soleil. Mais, l~semaine derniére, ils se sont nettement surpassés. “L'adresse: d'un: de nos abonnés est cachée dans les pages.du journal, cher- ‘chez bien et s‘il s'agit de votre adresse, appelez- page 4, le prix étant un billet de loterie provincia- le. J'ai cherché, cherché et, comme moi, 12,000. lec- teurs ont cherché, cher- Cherche toujours! et les jeux pour mef nous,” pourrait-on lire a la. ché...en vain. Et pour cause, l’adresse avait été oubliée. Etait-ced’ailleurs vraiment un oubli? Sinon, ce serait de la cruauté mentale a J'état pur. J’ai fait les mots croisés | remettre et, lA encore, le méme “humour”: la solu- tiom du: jeu Au Sommet manquait a l’appel, tandis que!'on nousoffrait le mot “questure’, solution des mots cachés qui avaient été retirés pour faire place & une annonce. Oncle Archibald