Le Moustique Volume 4 - Suite de Un Savoyard en C.-B. .... Laurent semble avoir envisagé de rentrer au pays découragé par les difficultés locales. Et les dettes non remboursées et non remboursables de Pierre envers lui. Laurent mentionne aussi la mort de leur frére Pierre, entre 1873 et 1879. Il déplore aussi la mort de leur pére, qu’il a apprise par les Girod. II annonce aussi le mariage de Joseph en 1878 avec une des filles d’une famille savoyarde, émigrée a Victoria en 1874 avec neuf enfants de 9 a 32 ans. (J'ai copie du passeport de la famille Rey, délivré par la préfecture de Haute Savoie, sur un imprimé datant de Empire, et grossiérement raturé pour remplacer I’Empire par la République...) Joseph, agé de 34 ans, s’était marié avec Joséphine Rey qui en avait alors 23. Laurent annonce aussi le mariage d’un des associés, Pierre Morin, avec une soeur de Joséphine Rey, ce qui améne la famille € se composer « de quatre filles et de trois garcons ». D’apres Laurent, « Joseph est trés content de son mariage » et comme « c'est une bonne et respectable famille de durs travailleurs, je crois pour ma part que Joseph a fait une excellente acquisition. » Laurent, malgré son envie de le faire, ne peut envisager un retour au pays, parce qu’il a engagé tout son capital dans l’'achat de bovins et de chevaux pour la ferme de son frére dans le fond de la vallée et n’est pas encore rentré dans ses fonds. II dit en particulier : « Je crois faire une assez bonne affaire. » Laurent donne d’ailleurs des nouvelles de Chapperon, maintenant a Victoria, et 1 igre édition Janvier 2001 ne faisant pas grand chose. Il me semb que les fréres Guichon, quand ils ont quitté le lac Mamette, ont repris le ranct de Chapperon, qui a alors pris sa retrait (il avait environ 52 ans). En 1879, Laurent se marie a son tour avec une soeur de Joséphine, Péronne Rey. Les trois familles continuent a s’occuper du ranch du lac Chapperon. En dépit du climat plus rigoureux a cette altitude, les fréres Guichon et leur beau: frére Morin arrivent a avoir des legumes et des fruits frais jusqu’en octobre, grac a des pratiques astucieuses d’enclos protégés du vent. Ils sont trés inventifs « modernes en agriculture. De leur ranch. les deux fréres sont trés appréciés et respectés dans la vallée. II leur arrive trés souvent de jouer un rdéle de médiateur entre parties en conflit. En 1880, un autre Joseph, fils d’un frére Guichon, (Francois, non mentionn: jusqu’ici, mais qui avait joué le rdle d’exécuteur testamentaire pour la mort de leur pére) vient joindre ses oncles st le ranch. Charles, qui a regu une lettre de son neveu, le recommande chaudement a ses fréres. Charles, dan: une lettre du 6 mai 1880 annonce tout ceci, ainsi que la mort de sa fille de 29 mois (diphtérie). Il en avait perdu une autre dans les mémes conditions a l’ag: de 26 mois. II lui reste deux garcons de et 5 ans. Qui vont tous les deux au lycé de Chambéry. Autre nouvelle : Vincent Girod est rentré a Chambéry... Suite dans le prochain Moustique. Page 9