Pie he Programme de la télévision VOL.3 NO.27 RIEL, production du réseau anglais de Radio-Canada, un -événement marquant dans Vhistoire de la télévision canadienne Ila fallu deux années de travail pour réaliser cette spectaculaire production et pour rassembler les plus grandes vedettes canadien- nes jamais réunies dans une dramatique télévisée. Cette super réalisation sera pré- sentée en deux parties, de 90 minutes chacune, le diman- ‘che 15 avril et le mardi 17 avril 4 compter de 20h30. “Cette production de trois heures, déclare Stanley Gol- bert, illustre bien l’habileté de la Société Radio-Canada a créer un spectacle de pre- miére qualité tout en se basant sur l'un des chapitres les plus orageux de l’histoi- *-re du Canada. La force et la portée de cette histoire fera de RIEL I’un des films les plus importants de l’année”, ajoute-t-il. Avant méme qu'elle ne soit diffusée, les faits sem- blent confirmer la rumeur selon laquelle la production de RIEL contiendrait suf- fisamment de primeurs pour poser un jalon dans l’histoi- re de la télévision. C’est un spectacle 4 ne pas manquer pour les Canadiens de tous ages. Les meilleurs comédiens canadiens ont été sélection- nés pour cette série, y compris ceux qui, aprés avoir débuté au Canada, poursuivent maintenant une carriére internationale. Ces vedettes ont modifié leur plan de travail pour pouvoir participer 4 ce spectacle riche en action. Dans cette histoire ot les idéologies et les armées s’affrontent, on- assiste a un conflit qui engage quelques-unes des personnalités les plus fortes et les plus obstinées du passé turbulent du Canada. Christopher Plummer fait un retour a la télévision canadienne en interprétant le rdle du premier minis- tre, Sir John A. Macdonald. Raymond Cloutier, un bril- lant jeune comédien de Montréal s’assurera sans doute le succés par son interprétation du réle-titre de Louis Riel. A leurs cétés, nous trou- 2A Rae A Vendredi 6 avril 1979 Dimanche 15 avril et mardi 17 avril da 20h30 vons William Shatner que l’on a pu voir dans le céle- bre “Star Trek”, Arthur Hill, Leslie Nielsen, l’une des vedettes de la populaire série “The Albertans”, Don Harron, Barry Morse, Lloyd Bochner, Paxton Whitehead et John Neville. Gabriel Dumont, le légen- daire chef des Métis, est interprété par Roger Blay que nous avons également vu dans la série “Duplessis”. Plusieurs autres vedettes font partie de la distribution qui comprend entre autres: Jean-Louis Roux, Marcel Sa- bourin, Don Francks, Au- gust Schellenberg, Brenda Donohue, Gary Reineke, Kenneth Welsh, Chris Wig- gins et Claude Jutra. Men- tionnons que RIEL compte 60 premiers réles et que plus de 1,000 figurants apparai- tront au cours de ces trois heures. L’auteur Roy Moore a mis plus d’une année a faire la . recherche et 4 rédiger le scénario de ce film. Pour sa part, le producteur John Trent a pris plus de six mois pour repérer des endroits propices au tournage et pour s’assurer de l’authenticité dramatique de plus de 50 sites différents ot histoire allait. se dérouler: les champs de bataille de l'Ouest, en passant par les bureaux du gouvernement d’Ottawa et les églises de Montréal. Le décorateur Bill Beeton ~ a di préparer des centaines de sketches et de dessins détaillés afin de permettre aux nombreux artisans de faire des reproductions dé- taillées. Parmi ces dessins, on retrouve les cabanes et les forts des Territoires du Nord-Ouest, les armes et les uniformes-de centaines de commercants, soldats et abo- rigénes. Mais l’authenticité des divers modes de trans- port utilisés étaient tout aussi important, depuis les wagons de la Riviére Rouge | jusqu’aux trains qui trans- portaient les milliers de soldats britanniques et cana- . diens vers l'Ouest. Ces sé- quences de combats consti- tuent les scénes les plus enlevantes et les plus im- pressionnantes jamais fil- ‘ mées pour la télévision. Il a fallu plus de cent chevaux, ee Oe ee Oe ee ee eee SS juan Roger Blay dans le réle de Gabriel Dumont. une demi-douzaine de gros canons et plus de 10,000 cartouches pour filmer les combats spectaculaires de Duck Lake, de Fish Creek et de Batoche, Chaque scéne a été congue d’aprés les témoi- gnages des survivants, re- cueillis lors de la recherche faite pour le film. L’homme qui a été choisi. pour construire cette pasion- nante saga de RIEL, le réali- sateur George Bloomfield. est l’un des réalisateurs canadiens les plus imagina- BAL tal dat ay we a a tifs et les plus innovateurs. Il s'est joint 4 Stanley Col- bert, John Trent et Roy Moore pour former une équi- pe de cinéastes d’une qualité rarement atteinte aupara- vant tant pour son expé- rience que pour sa renom- mée. RIEL représente un sommet pour George Bloom- field qui a une remarqua- ble carriére a la télévision. On lui doit les réalisations comme: ‘Paradise Lost”, “Saturday, Sunday, Mon- day”, “Hedda Gabler’, et “Love on The Nose”, pré- senté au cours de la dernié- re Salson, Pour le producteur John Trent, RIEL est un défi puisqu’i] vise 4 surpasser en popularité auprés du public seS autres productions, no- tamment “The Fithting Men” et “The Albertans”. Quant a l’auteur Roy Moore, il esp&re que son scénario connaitra un succés interna- tional égal a celui qu'il a eu, il Y 4 quelques années, avec “Black Christmas”. Celui qui est responsable de l’équipe et de la produc- - tion depuis le début de cette entreprise il y a deux ans, nley Colbert, s'est méri- tél’année derniére le prix Etrog en tant que produc- teur-coordonnateur de “One ‘Night Stand”, pour la meil- leure production de télévi- sion de J’année. Il a été également le producteur- coordonnateur de “Side- street”, “The Fighting Men”, “The Albertans” et Love on the Nose”. Et comme si tout ceci n’était pas suffisant pour faire de RIEL une réalisa- tion Unique dans I’histoire de la télévision canadienne, une entente spéciale a été faite avec.la maison d’édition Paperjacks, le plus grand éditeur de livres de poche au Canada, 100,000 exemplaires d'un roman, tiré du film, seront publiés et distribués a travers Je pays. Les pro- fesseurs recevront de la documentation afin de les -aider a faire de ce specta- cle non seulement un diver- tissement mais une expé- rience éducative. La compa- gnie de disques GRT fera un ‘disque avec la bande sonore u film, une création de William Macauly. Cet enre- gistrement a nécessité la ‘participation de 60 musi- ciens. T] s’agit la de l'une des plus Srandes sessions d’en- registrement jamais tenues au Canada pour une drama- tique télévisée. : Ne chose est certaine, les 15 et 17 avril prochains, les Canadiens auront la chance de revivre J'une des grandes aventures de leur passé. Uipe de production croit que le public trouvera dans RIEL 4 Ja fois un divertis- sement et une histoire tou- chante.