SR SE Arts et Spectacles The Necessary Steps Un monde en folie Le nom de Morris Panych au théatre évoque l’imagination créative d’un monde en folie. Ila sa maniére absurde de dire les choses les plus innocentes, de faire jaillir le rire autour de petits dé- tails du quotidien. €a ne s’arréte pas 1a! Il peut les mettre en scéne ces mots absurdes et hauts en couleur en trouvant toujours les meilleurs acteurs et techniciens pour les traduire. Et si on se sou- vient du spectacle «Invisible Detective» a l’automne dernier, sesressources d’ acteurs semblent illimitées. Et oui! Je dois vous V’avouer! Je l’aime cet artiste aux talents multiples. Il me fait vibrer, rire et pleurer.Il récidive avec «The Necessary Steps au Arts Club de Aprés son grand succés de «7 Stories», «The Necessary Steps» semble un peu plus banal, au contenu faible. Il reste qu’il ne peut pas vraiment faire quelque chose de mauvais. Surtout s’il rallie la participation de Peter Ander- son, un gagnant du prix Jessie Award pour jouer ce personnage qu’ilnomme simplement «Man». Anderson doit étre facon- né en caoutchouc pour se tordre et se contorsionner comme s’il dansait un «Brake Dancing» endiablé. Superbe performance! Il semble couler sur le décor, éclater ou tout simplement étre présent. Avec lui des acteurs de choix: Patti Allan, Wendy Gorling et Brian Torpe. Cet homme (Man) conven- vagabond vient 4 son secours et lui laisse une paire de chaussures magique ayant une volonté pro- pre. Dés lors, il se met a réaliser ce dont il réve secrétement a son corps défendant. Ken MacDonald signe la conception du décor: une série d’escaliers allant dans tous les sens et méme suspendus sous d’autres. Comme c’était le cas de «7 Stories», l’éclairage de «The Necessary Steps» contient des éléments qu’on dirait vivant. Sous la projection de diapositives, les éléments s’animent et bougent. Une illusion parfaite! En bref, vous passerez une bonne soirée, peut-étre ne com- prendrez-vous pas trop ce qui se passe sur scéne mais riez-en! Ca la rue Seymour. Le dernier spec-__tionnel et sans couleur se fait vaut le déplacement. tacle 4 étre présenté dans ce théa- —_ poursuivre amoureusement par une tre. Quelle cléture! femme au cerveau dérangé. Un Marie-Louise Bussiéres THE DANCE CENTRE and pain present irene fore MARGIE GILLIS Wednesday January 30- 8pm Two Great SHOws FRomM MonrTREAL! VANCOUVER PLAYHOUSE TICKETMASTER: 280-3311 Le Centre Culturel Francophone de Vancouver 1551 7éme Ave Quest, Vancouver, C.-B. V6J 1S1 Téléphone: 736-9806 présente percussion quartet dé Montréal "Il y a un mot pour décrire répercussion: sensationnel. Ils sont un exemple des nouveaux virtuoses du vingtiéme siécle: les percussionnistes”. San Antonio Light, Texas Samedi 2 février 1991 a 20h00 au Théatre Centennial Tickets 22$, disponible chez: Le Centre Culture] Francophone, Centennial Theatre, Manhattan Books, Black Swan et Ticketmaster: 280-4444 ’ Bill Lishman (a droite) et le directeur Stephen Low, devant une réplique miniature d'un bison. Ce festival est rendu possible a travers un don du Secrétariat d’état du Canada. ) Uitime sensation visuelle Ah! ces saprées lunettes, on les oublie toujours quelque part. Mais ne les égarez surtout pas si vous allez voir «The last Buffa- lo» au cinéma Imax de Place Canada. Vous en aurez besoin pour voir ce film en 3-D. N’ayez crainte de les perdre, on vous en fournit une paire a |’entrée pour le visionnnement. Je parle €vi- demment de ces lunettes carton- nées qui nous permettent de voir les images en trois dimensions. Des oiseaux qui volent juste au-dessus de vos tétes, des pois- sons que vous pouvez presque cueillir en tendant la main, un aigle qui vous attaque, une horde de buffalo qui va vous piétiner... Ces moments privilégiés de par- tage avec la nature défient notre sens visuel tout au long de ce court métrage de 27 minutes. Cette proximité de l’image et du spec- tateur laisse pantois. Nombre d’enfants assis sur le bout de leurs bancs tentent d’agripper au pas- sage ces animaux qui sortent lit- téralement de 1’écran. Un geste pur mais vain. The last buffalo, cri de dé- tresse pour savergarder les espé- ces en voie de disparition, associe homme et |’animal. Le sculp- teur canadien Bill Lishman crée tout au long du film des ouevres métalliques de plusieurs animaux présentés a 1’immense écran du Imax. Son travail d’artiste réalisé dans une véritable forge d’épo- Vendredi 25 janvier 1991 que nous transporte directement sur les lieux. On sent la chaleur des fours, les étincelles du métal en fusion nous font rentrer dans nos siéges, le métal liquide coule presque sur nos pantalons... La communion de 1l’homme et de l’animal se cris- tallise 4 la toute fin lorsque le sculpteur s’immortalise avec ses créations. Une demi-heure de délices visuels sans précédent depuis Transitions, en 1986. Daniel Bélanger The last buffalo: Tous les jours 4 13h00, 14h00 et 15h00. En soirée, programme double: The Great Barrier Reef et The LastBuffalo 4 19h00 et 21h00. ~ Le Soleil de Colombie MOZAICO FLAMENC DIMANCHE LE 27 JANVIER 1991 - 20H30 THE BLARNEY STONE - 216 Carrall St. Le Centre Culturel, tél.: 736-9806 - Manhattan Books Le Centre Culture! Francophone de Vancouver _ présente