ee oT ee a eS NE ee ee ee ee ee ee Se a PO ee ae eee ee enn oN eee ere e 4 Le Soleil, page 2,le 18 Octobre,1968 ‘LE SOLEIL de VANCOUVER Directeur; Andre Piolat Publicite: Jacques Baillaut Redaction: Jean Riou, Rozer Drouin Roger Dufrane, Richard Howlett, idith. Dear, Jacques Jantzen, Denise Deissner, Nicole Guille— met, Louise Perreault, Andre: Vien, Pierre Porssaant Caricaturistes: Louis fi ‘vollet, dir.art, _ dim Nagy. LE SOLEIL est publie par: DE COLOMBIE LTD. 661 E,15eme avenue, Vancouver 10, C.B, TELE: 879-2814 Prix: .15¢ le numero. Abonnement: $6.00 par annee $3.00 pour six mis Pour tarif des annonces, teléphonez a 879—_2814, Bo FE ae or ino ra: 2 par le Sah ae Municipal, Harry Rankin. Plus je siege au conseil mni- cipa], plus je decouvre de nouvelles preuves des avantages dont le monde dcs affaires beneficie, lesquels a- vantages sont contestés aux petits proprietaires qui,eux,semblent n'ob- tenir que des miettes, ; L'exemple le plus recent se rapporte a l'expropriation par la ville d'une residence privee, la ville a besoin du terrain en question et la vente par son proprie- taire est d'interet public, | Toutefois, je ne puis pas le blamer de refuser les condi ious of- fertes par la ville. le terrain mesure 32 seas par 130 pieds. La maison contient quatre pieces. Bien que vieille et necessi- tant des reparations,elle represente une residence acceptable. Tout ce que la ville offre est $8,000 dollars} Ou, a Vancouver, l'tinteresse peut-il acheter une autre maison pour $8,000 dollars? Bien sur,c'test chose impossible. Dans la plupart des cas,le ter- rain seulement coute cette somme,. Pour ce proprietaire, 1'expro= priation est la fin du rouleaue. 11 sera oblige de louer une demeure > et alors, ses huit mille dollars ne brilleront pas longtemps, _ lorsque la ville exproprie, ou achete des proprietes commerciales, nous sommes saignes aux quatre vei- nes pour payer la facture, laquelle s'televe souvent a 3 ou 4 fois la co- te officielle, Le terrain de golf Shaughnessy par exemple est avalue a un million. Pourtant les néegociations actuelle- ment en cours avec le C.P.R. portent sur une somme dans le voisinage de 4 millions, Dire que de telles pratiques sont mises en operation par les au- torités et par le conseil municipal sont injustes et discriminatoires est presenter les choses dans des . termes trop modéres. Les citoyens ont tous le droit de demander, qu'en cas d‘expropria-— tion et dans l'intéret public,le mi- nimim que la ville puisse faire, soit de leur offrir une somme egale a la valeur de remplacement de leur bien. IE SOLEIL Sty cin Si yy ir si bis MEI o . Jeux oLympigues =m ._ 1968 «© « o EDITORIAL. GASPILLAGE ? Certains politiciens, croyant probablement par leur intervention, plaire aun secteur de l'electorat, se sont éléves contre le cout de la commission Laurendeau-Dunton sur le biculturisme et le bilinguisme. A leur dire, cette commission a englouti des millions pour une futi- ig Personne ne refusera d!'admettre - que cette commission a deja coute quelques millions et coutera encore une certaine somme avant que son dernier rapport ne soit redige. Est-ce que cette commission a eu sa raison d'étre? Si la reponse est oui, le cout est secondaire, Si la réponse est non, le cout est le critere. Ceux qui n'ont pas la memoire trop courte se rappellent les eve- nements qui ont amens’ la formation de cette commission, Les Quebecois, las de l1'apathie de leurs compatriotes anglophones, en- vers leurs recriminations,a leur de- mande d'égalite a la citoyennete ca— nadienne,étaient préts a la revolte, Un groupe militant de jeunes nationalistes faisait sauter les boites aux lettres et encourageait la population a se revolter, Ottawa se -vit force de sortir Seulement si ce droit est res— pecte, tout proprietaire, méme s'il est " transplanteé ™ peut recommencer ailleurs aussi confortable que celui qu'il fut force de vendre, Ne considerez-vous pas que cela devrait étre la ligne de conduite du conseil municipal touchant la poli- tique a suivre en matiere dtexpro=— priation? ee ee ABONNE AU: SOLEIL? . Nae dans un domicile au moins. de sa lethargie habituelle. Il fal- lait faire quelque chose.Mais quoi? Ctest a la recommandation du regret-— te’ Andre’ Laurendeau que cette com- mission fut établie. Durant ses trois ans dtenquete, elle a servi de soupape de sureteé, permettant aux griefs du Canada fran- cais d'etre etales, discutes, dissé- qués par toutes les classes de la so- ciéte, ge Jepblantious au Pacifig eo pore limir a ser- virent de Bees" a de omit sémi- nars et reunions dont le plus notoi- -re fut la rencontre des premiers mi- nistres a Toronto, en decembre der- nier. De ces discussions est sorti ce que l'on pourrait appeler un " modus vivendi " et aujourd'hui, malgre les revendications d'un petit groupe se- paratiste, le Canada est plus pres d'une entente et d'une unité viables qu'il ne le fut jamais, Si certains deputes veulent pro- tester,qu'ils regardent done les de- penses de la soi-disante défense na- tionale, les millions engloutis dans des avions Arrow qui n'ont jamais volé, dans des " Bobcats " qui n'ont jamais roulé,. 5 A quoi sert de depenser des mil- liards pour la défense du pays si pour l'amour de quelques millions nous le laissons se désintegrer de ! SORES Andre Piolat VOULEZ-VOUS FAIRE UN TOUR? - cotsst BRONCO. QUutIL Vous FAUT TOURS ET EXCURSIONS AVEC GUIDE FRANGAIS,SUR DEMANDE Pour informations,teléphonez & 688-7613 :