Des facteurs individuels + Le sexe : environ trois fois plus de garcons (14%) que de filles (4,4%) manifestent des comportements violents. + Présence du syndrome d'hyperactivité qui prédispose a l'impulsivité. + Echecs académiques répétés, retards scolaires ou difficultés d'apprentissage. * Faible estime de soi ou complexe de supériorité. * Influence de certains aliments, entre autres, une consommation excessive de sucre. L'étude de Prinz (1980) a trouvé une association entre la consommation de sucre et I'hyperactivité, celle de Schoentaler (1985) entre le sucre et la délinquance. Les enfants agressifs aimeraient peu les saveurs acides et consommeraient beaucoup de sucre, en particulier des céréales sucrées, en grande quantité. ¢ Empathie socio-cognitive peu développée (faculté mentale de se mettre a la place de l'autre). « Absence de remords. Des facteurs familiaux ¢ Ainé de famille monoparentale. ¢ Famille séparée ou mésententes conjugales fréquentes. ¢ Pas de fréres ou sceurs a l'age de 5 ans. ¢ Enfant de mére adolescente. * Utilisation de punitions excessivement sévéres ou au contraire négligence parentale, rejet de l'enfant. * L'enfant regarde beaucoup d'émissions de télévision ot la violence est présente. * Mobilité de la famille. Quand la famille déménage souvent, l'enfant n'a plus le temps de se faire des amis qui demeurent et de développer un sentiment d'appartenance a un milieu précis. * Peu de liens affectifs entre les membres de la famille. Des facteurs sociaux * Milieu socio-économique faible. ¢ Fréquentation de camarades présentant des conduites violentes. ¢ Concentration urbaine. * Isolement social de l'enfant (peu de popularité au prés de ses pairs ou rejet de ses pairs). ¢ Environnement multi-ethnique. * Anonymat des grandes écoles. ¢ Promiscuité, ennui, désceuvrement. * Au niveau culturel : banalisation de la violence.