L’exercice a permis d’identifier les forces et les faiblesses de la Fédération et de se doter de moyens pour poursuivre les objectifs. Il ressort en effet que: - la communauté francophone est fragile, dispersée et fait preuve d’une grande diversité; ~- il existe de grandes inégalités de ressources parmi les associations-membres et un sentiment d’isolement dans les régions; - la F.F.C. jouit d’une bonne crédibilité auprés des bailleurs de fonds. L’exercice a également permis de clarifier le rdle de la Fédération, c’est-a—dire un réle de porte—parole et de représentant de la francophonie en Colombie—Britannique. Les actions de la Fédération porteront sur deux volets: la revendication politique et le soutien au développement communautaire. Les grandes orientations pour les cing prochaines années ont été définies comme suit: - promouvoir le "fait frangais" en Colombie—Britannique aussi bien aupres de la communauté francophone elle-méme que du reste de la population; - intensifier l’action de lobbying de la Fédération; - élaborer une stratégie a |’échelle provinciale pour combattre les attaques d’organismes comme ’A.P.E.C. (Alliance for the Preservation of English in Canada) contre le fait frangais et le bilinguisme; - augmenter l’aide ponctuelle aux associations-membres; et améliorer le systeme de communication entre les associations. Le dimanche a été consacré a la réunion d'affaires du Conseil des présidents. On y a évoque I’insuffisance de l’enveloppe budgétaire accordée par le Secrétariat d’Etat a la communauté francophone. Sur proposition du Conseil, la Fédération a regu le mandat de demander au Secrétariat d’Etat que la journée consultative proposée par ce dernier, auprés de la communauté, soit d’une durée d’au moins une journée et, si nécessaire, deux jours entiers. La Fédération a également regu le mandat d’entreprendre les démarches nécessaires auprés des gouvernements provincial et fédéral pour la négociation d'une entente— Z