2 — Le Soleil de Colombie, vendredi ler octobre 1982

oS he L DE COLOMBIE

LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE
DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE

Directeur: André Piolat

Rédactrice: Annie Granger

Journaliste coopérant: Marc Girot

Collaboration: Jean-Claude Arluison

Composition: Claude Tardif

Secrétaire: Marie-Josée Lambert

PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE
3213, rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3
Téléphone: 879-6924, 879-6656.

Abonnement 1 an: Canada $15.00
Etranger $20.00

Courrier de deuxiéme classe
numéro d’enregistrement 0046 .

“Le Soleil de Colombie” se fait un devoir de publier
toutes les lettres des lecteurs. Celles-ci doivent étre
lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se
réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il était
trop long.

Les lettres doivent étre accompagnées d'un numéro de
téléphone et d'une adresse, afin que nous puissions, au
besoin, communi reasen et numeros de telepho - Toutefois, a
lademande, les et numéros de téléphone pourront
ne pas étre publiés.

Croyez-vous 4 la survie de la
langue frangaise en C.B.?

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par vos dons.

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SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir
I’étude et l'enseignement dela langue francaise en
Colombie Britannique par l'intermédiaire de bourses,
prix, etc...

La Fondation est administrée par un Conseil composé de:
ss chaiebalenti aliaesdicach. sugars peu tapos cle
Vice-président: Juge , cour d'appel de

langues, école Eric Hamber ;
Aviseur légal: Me Douglas MacAdams, avocat
Conseillers: Dr. Charles Paris, président Commission des
droits humains dela C.B., David er, président, Sterling
Newspapers.

Depuis le début de sa campagne de souscription en mars
mat u’au 22 juin 1982 — date de la réunion annuelle de

952, la Fondationavaitrecueil $8638. 70 et versé $3 000 en
sa “7 francais.

Le Conseil d’Administration de la Fondation lance une
nouvelle nage fa de souscription et déja les montants
suivants recgus: :

LeSoleildeColombie ........... $1000.00
Librairie Le Soleil ............. $1000.00
Pinlat Ate: >>>. $500.00
H Walter S a. eo $50.00
5 SST Se ie ee eee one
Ww tere Jids: es See ¥ G3
SouneG EdD ae eS eS $10.00
Béliveau Marc .................. a
Carey Mary Mme .... <ige kee $25.
En mémoire de :
Andrew --...-:- x: - $50.00
weet. $100.00
MathieuFliana........... Sine Teas $25.00

TOTAL....... $4,892.00

EID S

Oui, je crois que ravenir du nar dépend
de notre jeunesse. Ci-inclus mon cheque au
montant de 6.........

eens eee eee eee ee eee eee es

Fondation Le Soleil de Colombie
3213, rue Cambie
eanalialts a. V5Z 2W3

_ bénévole,

Courrier des lecteurs

La Mairie de la 16eme :
des foutaises -

La note de la rédaction du
“Soleil de Colombie” du 3
septembre donne matiére a
réflexion au sujet des polé-
miques Mairie de la 16éme
versus Parti des  Beuh,
Beuh.

Ces polémiques ont pris
une telle envergure, que la

' rédaction de cet hebdomaire

a dfi prendre de nouvelles
dispositions, soit de procé-
der a une alternance dans
leurs publications, un juge-
ment roi Salomon.

Que représente cette Mai-
rie de la 16¢me, avec une
poignée de personnes qui
nhabitent méme pas ce
quartier si attaché a de
solides vieilles traditions.
A-t-on jamais fait un recen-
sement de ses habitants
franco-colombiens excluant
les “touristes de l'Est, sou-
vent en transit”? Quand on
pense que Maillardville, le
réel bastion franco-colom-
bien qui a pris racine dés
1909-1910, comptant plus
d’'ure vingtaine d’organis-
mes actifs, ne s'est pas
amusé a batifoler et créer
une Mairie-bidon. Nous,
une mairie-bidon. Non, tout
de méme, il y a de la foutaise
dans le décor...

Le Soleil de Colombie sem-
ble avoir un potentiel de plus:
de 7000 lecteurs et prochées,
répartis dans toutes les pro-
vinces de notre vaste pays,
et méme hors de ses frontié-
res. Ces personnes-la sa-
vent-elles ce que représente
la Mairie de la 16éme, ce
qu’est la 16éme et tout le
bataclan. La réponse est
catégorique: NON.

A la 16eme_ -

du chapeau"

En outre elles ne compren-
nent pas, mais pas du tout,
comment on encombre les

colonnes de notre hebdoma- ’

daire par des fichaises du
genre, en tout cas, édifi¢es

- qu’a la 16éme, on travaille

du chapeau. ..Mais “Le So-
leil de Colombie” probable-.
ment a son corps défendant,
par cette sacro-sainte

d’expression, est contraint
de véhiculer 4 travers notr
de véhiculer 4 travers notre
pays des foutaises de ce
genre de polémiques.

Si cela est pous s’amuser,
pour rigoler entre une petite
coterie, c'est passablement
pauvre, lorsque notre fran-
co-colombie a un impérieux
besoin de se serrer les
coudes pour sa survie, nette-
ment. en perte de vitesse,

par des créations structu-

rées, qui nécessitent des
hommes et des femmes d’u-
ne certaine dimension, diri-
geant leurs efforts conjoints,

leurs compétences, leur dy-
namisme vers un but cons-
tructif, non par des baliver-
ves d'un gofit douteux.
Nous avons sous les yeux
un vibrant appel de M. René
Chenoll, Président de la
F.F.C., publié le 2 octobre
dernier, avec le titre “Une
Association & Vancouver”
justement pour créer de
toutes piéces un organisme
fortregroupant une masse de
personnes dédiées pour que
les franco-colombiens s’iden-
tifient brillamment au sein
d’une mosaique d’ethnies, qui

. malheureusement les dépas-

sent.

Des clubs? Non!
Des maccabées

Honnétement, il faut re-
connaitre que notre métro-
pole n’a pas un Club, un
Cercle, une association. de
franco-colombiens, dignes de
ces noms. Il y ena eu, depuis
plus de 50 ans, nous avons la
liste compléte; que sont-ils
devenus? Des macchabées,
sans avoir atteint lage adul-
te: avec cela on se gargari-
se avec les chiffres de 20-30,
40 000 francophones.

Une parenthése: nous ex-
cluons les organismes franco-
phones de I’Ile de Vancouver
et du Nord de notre province;
ils ont de brillantes activi-
tés se déroulant sur du
velours.

Le Président Chenoll, quia
du cran, ajoute dans son
appel: “J’entends autour de
moi dire que les francopho-
nes” (plutét franco-colom-
biens...) “sont amorphes,
désintéressés, assimilés, etc.
meh serais trés. see si ces

la preuve est,
soleil. . .

Que sont devenus, pour ne
citer que quelques-uns car ils
sont trop nombreux, le Club
des Francophones C.B. dont
vous, M. Chenoll, aviez éte
Yun des premiers promo-
teurs? Le Cercle Frangais de
VAncouver? Le plus presti-
gieux, le Club Richelieu In-
ternational, qui compte a
travers le Canada, Etats-
Unis et Outre-mer plus de 200
branches avec plus de 8000
membres, évanoui dans la
nature aprés 23 mois d’acti-
vités prometteuses, laissant
un solde en banque de $138?
Vancouver, la 3e ville du
Canada, sans un Club Riche-
lieu, c'est aberrant. . - ;
~, Qu’en pensez-vous, cher J.
Baillaut? Ne vaut-il pas mieux
que vous dirigiez votre dyna-
misme, votre vaste réseau de
relations publiques, et le

au Tt

reste, non dans unorganisme- —

bidon, mais vers quelque
chose de positif, sérieux.

Courrier des lecteurs...

valable, pour notre commu-

nauté qui vit dans l’ombre.
dans l’ombre.

A votre tour, cher Jean-
Claude Arluison, Président
du Parti Beuh, Beuh(Boeufs)
vous n’échapperez pas a ma
plume plongée dans une
encre encore largement vita-
minée; veuillez relire votre
article paru le 18 décembre
1981, sous le titre “Un
complexe francophone a
Vancouver” qui était votre
voeu de Noél a notre commu-
nauté, en votre qualité de
Conseiller Général de la
F.F.C.

Cesouhait de Papa Noél est
un monument de taille, ot
vous étalez un chapelet de
recommandations, touchant
le bien-€tre de notre commu-
nauté a tous les paliers, de
quoi faire baver... Quel
écho, avez-vous eu? Aucun,
c'est dans l’ordre des choses:
ce n'est pas a partir d'uns
Mairie-bidon, ni d'un Part
Beuh, Beuh, également b:
don, que vous pourriez env:
cagEr ces Sole procs,

bad

Dans un article du 21 mai,
sous le titre “Un candidat
plein de promesses” signé
A.G. vous allez encore trés
loin, méme vers une vision
oniritque, de chambarder le
quadrilatére Granville-Cam
bie-Oak-Heather, par des

. noms comme Jacques Car-

tier, de Champlain, Mont-
calm, etc., pourquoi pas
Pierre Trudeau. .

Dans vos souhaits - Noél
1981, vous voudriez que tous
les franco-colombiens met-

mun...Quoi alors, de vos
fiéchettes vers la Mairie de
la 16@me? Y a-t-il des
rancunes des jalousies ou du
“Otes-toi de lA que je cra-
che”?

Soyons sérieux, nous: tra-
versons des moments durs
qui nécessitent cette attitu-
de ferme. ‘

Alexandre Spagnolo

Un grand
merci

Messieurs,

Un tout grand merci d’a-
voir bien voulu cacher mon
adresse, soit: 1001 Douglas,
Victoria, parmi les temps de
cuisson de la friture, publi¢s
dans votre numéro du 24
septembre.

Je saisis cette occasion
pour vous informer qu’a
partir de la semaine prochai-
ne, je résiderai a l’adresse
Suivante(...).

C'est toujours avec un vif
plaisir, que je regois et lis
votre publication et vous
suis trés reconnaissant des
efforts que vous faites en
faveur de notre cause.
Votre tout dévoué,

Jean Fleur de Lys,
Victoria.

Moniteurs
en francais

Mme la rédactrice, ‘

La présente est pour vous
remercier trés chaleureuse-
ment, au nom des moniteurs
de langue seconde, de la
gentillesse et de l’empresse)-

ment avec lesquels vous ~

aa répondu a notre deman-
e.

Tel que convenu, lors de
notre rencontre avec les
moniteurs, un exemplaire du
“Soleil de Colombie” a été
remis 4 chacun d’entre eux
en leur mentionnant .que
c’était une gracieuseté de
votre compagnie.

Nous espérons que ce ges-
te apportera au “Soleil”
quelques nouveaux abonnés.
Tous ont semblé trés heu-

Florence Wilton
Coordonnatrice

Acceptez
ce don

Monsieur André Piolat, .
Bonjour! -

J’espére que tout va bien
chez-vous. Je pense ouvent
a cet été 79 pendant lequel
Jai travaillé au journal. Et a
Vancouver; c'est tellement

une belle ville. Que de bons — 4

souvenirs.

C'est pourquoi je vous
demande de m'excuser d’a-
voir tant tardé a régler mon
abonnement et vous prie
d'accepter un don pour venir
en aide au journal.

: En espérant vous revoir un

jour.
Josette Giguére
Montréal.

Le désir

Je suis trés désolée, décue
désappointé, et frustrée, de
cet article insultant, de mau-
vais gout, et rempli d’injusti-
ces envers moi, et envers
tous nos membres.

C'est la deuxiéme fois que

“Port Alberni est victime

d'un journaliste qui se dit
honnéte, et qui veut nous
faire de la publicité, et

ensuite, qui semble faire son.

possible pour détruire notre
Club! - Soe
J’avais bien expliqué a
Marc que c’est la secrétaire
Cécile Coutu
Kropninski, et moi la prési-
dente, qui organisons toutes
les activités (puis que ce n'est
pas donné a tout le monde
dorganiser), mais que, de
l'autre cété, les membres
sont toujours préts a travail-

5, ler lorsqu’on le ‘on leur ur demande, t

de détruire

un bon exemple de cela est
que nous avions 72 bénévo-
les pour féter la féte na-
tionale du ler juillet.

Je lui ai aussi expliqué que
tout en organisant, parfois
on se décourage en sachant
que nous n’avons pas de
reléve et que quand notre
génération finira, le Club

“mourra. Par  sensatio-
nalisme, Marc a mal inter-
prété ces paroles, et a eu
l'audace de commencer son
article par une phrase faus-
sée...(‘Si je pars, le Club
meurt” dit Marianne”. . .).
Inutile de vous dire qu’aprés
avoir lu cette ligne, je voyais
en rouge!
tredit son titre - “Un Centre
Francophone Bien Vivant”.

- Jene pourrai pas démentir
toutes ses erreurs, car ma

eee Se

Cette ligne con-.

lettre ‘serait trop longue,
mais je tiens a citer les
points les plus frustrants.

(1) Je n’ai jamais dit que
jétait la membre la plus
ancienne du Club puisque
nous avons des gens mem-
bres depuis 1946, et que le
fondateur du Club est le

-défunt J oseph Tremblay. Sa

femme, Marianna, est enco-
re membre active.

@) Je n’ai pas dit que je”

représentais la F.F.C., j'ai
donné les noms de Simone
Blake et Graziella Dubé
comme conseilléres régiona-
les.

@) J’ai aussi nommé 'et ©
€pellé les noms des fespon-

sables du Comité Social qui
sont Laurette et J ules Grait-
son. :
4) J ‘ai aussi donné le nom de
Cécile - Coutu Kropninski
comme présidente du grou-
pe des Danseurs du Bon

Vieux i TSmUS. £8 en .donnant. a. une soizée_amateur.avec une

beret eee

Marc un portrait des dan-
seurs du French Minuet, en
lui demandant d’indiquer en

dessous du portrait, que les

Bncore une form mille= sige sane

membres appréciaient beau-

coup l’effort de Cécile qui a
bénévolement travaillé trés
fort pendant trois semaines
pour faire elle-mefne les
patrons des six costumes, et
les a tous cousus. a temps
pour la féte du Canada. Mais
non, Marc ne donne pas ces
honneurs aux bons travail-

lants, il n’a pas méme inclus ©

le nom de Cécile une seule
fois!

©) Nous avions trois jours
dactivités pour la féte du
Canada,
une de nos membres, Dianne
Picton, est la présidente.
Nous avions un char allégori-
que dans la parade, kiosque
avec mets traditionnels, des

danseurs et chanteurs au

spectacle de l'aprés-midi, et

“le folkfest” dont —

aciiab.