* | EER rey co = avillon du Canada, tout de zinc vétu, illustre la découverte graduelle des différentes Ons du pays, des innovations scientifiques et technologiques, du patrimoine adien comme société multiculturelle, ainsi que du vaste territoire canadien, sur son litecte vancouvérois Bing Thom, le pavillon, dontla construction acoaté 33 millions eS. A mesure que le visiteur s’approche, il y découvre de nombreux enfoncements -couvert de zinc sur lequel le soleil d’Espagne vient se refléter. Haut de 27,5 métres € quatre expositions: celles du gouvernement fédéral, de 1a Colombie-Britannique, u restaurant et de la boutique de souvenirs. < faire connaitre les découvertes, les inventions et les innovations réalisées par les imensionnelle, intitulée “Le mur de l’exploration”, brosse un portrait de la diversité Pa! ay of \ ROR Temata IY ape WW ae at i (ie) H \ ae A fv at acres FB CS fib i a = €mes a s’y familiariser avec leurs sens, en l’occurrence 1’ouie, la vue et le toucher. iresse, celle d’une province riche en sites naturels pas encore saccagés par la main reprise et la culture. Les visiteurs pénétrent sur le site par la forét de la c6te ouest, avid Bernstein, avant d’explorer le monde sous-marin, les riviéres et les montagnes - 4 des images par satellite. A remarquer aussi, l’imposante fagade d’une habitation ique et plus” s’ouvre surune gigantesque fresque ondulée, bref résumé de l’histoire ' qui poursuit son exploration du style de vie et de la vigueur culturelle de la belle des objets exposés sont construits en verre ou en plexiglas pour illustrer ce théme. etun théatre en plein air, une présentation multi-images grace 4 100-moniteurs vidéo 4 deux fois la vitesse normale, soit 4 48 images /seconde. Véritable clou du pavillon 0 facettes de la vie canadienne. Sheath ode Be oe Les pavillons internationaux exposent leur.diversité et leur intelligence, chacun avec plus ou moins de moyens financiers, mais tous avec une grande fierté. Le Canada se révéle trés distingué avec son revétement argenté de zinc (voir encadré). Les mauvaises langues racontent que le pavillon des Etats-Unis aurait davantage sa place dans une féte paroissiale que dans une manifestation intemationale, avec ses deux d6mes, reliés par un terrain de tennis et de basketball, et surmontés par trois grandes voiles représentant les navires de Christophe Colomb. Tout au contraire, les pavillons d’ Amérique latine ont choisi de mettre l’accent sur leur passé pré-colombien, en laissant de c6té la douloureuse période de la colonisation espagnole. La meilleure illustration de ce choix se retrouve dans le pavillon du Mexique, dont la fagade est ornée d’un gigantesque X, lettre quasiment inutilisée dans la langue espagnole et qui illustre l’héritage aztéque du Mexique. Le “tunnel de l’¢re Maya” du pavillon du Guatemala retrace la vie quotidienne des peuples de cette civilisation remarquable. Dans le pavillon du Pérou, le visiteur descendra dans la tombe récemment découverte du seigneur de Sipan tandis qu’il | gravira la- grande pyramide évoquant la civilisation aztéque dans le pavillon mexicain. Le projet des Boliviens, qui comptaient distribuer aux visiteurs des feuilles de cocaine 4 macher pour démontrer le caractére inoffensif de la plante, a cependant été abandonné aprés les fortes réserves exprimées par les autorités officielles de l’Exposition... Nombre de pavillons rivalisent d’ingéniosité, de créativité pour présenter les réalisations les plus spectaculaires et les plus significatives de leurs cultures. Le plus grand batiment en bois S du monde (60m de haut) a ainsi été édifié par le Japon tandis qu’une version contemporaine d’un somptueux palais de la Renaissance abrite l’exposition de 1’Italie. Particuligrement remarqué, le pavillon de la Hongrie, magnifique chateau aux votites de bois, surmontées de sept clochers, a suscité l’enthousiasme des premiers visiteurs. L’oasis en plein désert, recréée sur l’ile de la Cartuja par 1’ Arabie Saoudite, la forteresse sohar édifiée par le Sultanat d’Oman, ou le fort colonial de Porto Rico sont autant d’exemples du cosmopolitisme d’Expo 92. _LE FUTUR A L'HONNEUR Si l’Exposition de Séville honore avec brio le passé et les traditions, le futur et les technologies de pointe y sont également largement représentées. Le pavillon de la France, entiérement construit avec des matériaux utilisés pour les voyages dans l’espace, présente avec son mur d’images, les techniques de communication les plus avancées. Le Canada n’est pas le seul a présenter le cinéma du futur, puisque 1’Espagne, le Vénézuéla et la firme japonaise Fujistsu utilisent aussi dans leurs pavillons respectifs ces nouveaux procédés de pointe, avec écran hémisphérique et procédés visuels et sonores trés élaborés. Le pavillon des Etats-Unis et celui de la Russie, rebaptisé aprés la disparition de 1’URSS, exposent les plus récentes découvertes de l’exploration de l’espace. Du point de vue architectural, signalons tout spécialement le pavillon britannique, avec sa facade de verre recouverte d’une mince pellicule d’eau sur une hauteur de 18 m, et le pavillon allemand, recouvert d’un toit donnant Villusion d’étre suspendu dans |’air, sans support. Les portes de l’exposition fermeront,tous les jours 4 4 heures du matin. La féte sera permanente, avec des spectacles pour tous les goiits. On y attend 18 000 artistes pour 50 000 représentations de danse, rock, jazz, zarzucla, opéra, théatre, musiciens ambulants, jeux de lumiéres, laser, feux d’artifice: une véritable féte méditerranéenne, comme sait si bien la faire Séville 1’ Andalouse.