Ricteteed =—— .— -_—— Victoria: 3 et 8 Chilliwack: 14 Kelowna: 21 Kamloops: 50 Prince George: 4 Terrace: 11 i a F Programme de la télévision francaise de vs VOL. 5 No 13 VENDREDI 25 SEPTEMBRE 1981 Radio-Canada ; eee arcn ‘ce sont bien siries Au générique Edgar Allan, détective lundi 28, 16h30 Un privé pour les jeunes Je m’appelie Edgar Allan, détec- tive et cette saison, les jeunes pour- ront suivre mes aventures remplies d’action et de mystére, a la télévision de Radio-Canada tous les lundis @ 16h30. Je vais vous en dire plus sur mom compte, mais pas trop. Je me veux pas que les hordes du No 1 me trou- vent dans ces pages. Le No 1, c'est mon ennemi mortel et si jai une han- tise dans la vie, c’est bien de I"attra~ per. Pour cela, je ne compte pas sur mille et un gadgets comme mon con- frere 007; je travaille avec ma téte, . moi. Le théatre de mes aventures, c’est la grande ville de Choucaco, une métropole qui détient le record des ombres nocturnes et des profils lou- ches. Je ne suis pas seul pour mener Pour le dimanche- | Les Beaux Dimanches Sarah le 27, 20h30 une star et son époque Cette dramatique produite par le réseau anglais de Radio-Canada et qui illustre plusieurs grands mo- ments: de la vie de Sarah Bern- hardt, nous sera présentée aux Beaux Dimanches du 27 septembre a 20h30. Waris Hussein, qui avait signé Notorious Woman, série pour laquelle i] avait obtenu un prix, a réa- lisé Sarah dont la distribution est imposante. : Sarah Bernhardt est née a Paris en 1844. Elle était fa fille illégitime d’une jolie courtisane dont ie rle est interprété par Olivette Thibault. Enfant dangereusement fréle, elle a su malgré tout développer trés tot dans sa vie une combativité qui va la soutenir a travers les trioomphes publics et personnels comme & tra- vers les défaites. Car maligré son mauvais état de santé, malgré la haine qu’avait establishment fran- ¢ais pour ses aventures dans, la vie privée, malgré les nombreuses et méchantes rumeurs gui ont couru autour d’elle, malgré l’antisémitisme et malgré son riage catastrophi- que avec Jacques Damaia, Sarah Bernhardt a triomphé dans une car- riere dont la renommée s"est éten- due sur trois continents et durant six mes enquétes, j’ai un assistant. Pas officiellement, et c'est d’ailleurs le grand malheur de mon ami arabe décennies. L"écrivain francais Jules Lemaitre utilise 4 propos de Sarah Bernhardt des mots comme: féline, passionnée, douce et violente, inno- cente et perverse, névrotique, excentnique, énigmatique, etc. Dans cette piéce, nous. nous retrouvons donc a2 Paris en 1912; Sarah a 68 ans, elle est assise devant le miroir, 2 sa table de maquil- lage. Elie se prépare a jouer son réle dans le film silencieux /a Reine Eliza- beth. C’est alors qu'elle nous. fait revivre I"€poque qui a précédé sa gloire, au moment ou elle se battait pour entrer a la Comédie-francaise et avant qu’elle ne devienne une ins- titution. Durant le siége de Paris en™ 1870, elle dirigea un hépital mili- taire installé dans un théadtre. Nous la voyons aussi au moment ou elle fait . la conquéte de |'Amérique du Nord avec I'appui du rusé Edward Jarrett, - interprété par Donald Davis. Soulignons que lors de sa premié- re tournée nord-ameéricaine, l’arche-- véque de Montréal la menaca d’ex- communication ainsi que toute sa compagnie pour avoir l'audace de jouer un jour de Noel. L’auteur de Sarah, Suzanne Grossman, a déja écrit plusieurs adaptations de piéces qui ont été présentées a Los Angeles et 4a New York ainsi qu’a Stratford..Quant 4 \"interpréte de Sarah, il s‘agit de Zoe Caldwell, que les téléspectateurs reconnaitront sans doute pour |’avoir wue entre autres dans The Prime of Miss Jean Brodie. Ce role lui a fait gagner un trophée Tony, en 1967. C’était la. deuxiéme année consécu- tive qu’on reconnaissait ainsi son talent puisqu’elle avait eu le méme honmeur en 1966 pour son rdle dans une piéce de Tennessee Williams. Le public canadien a également eu la : t = Mn Béni Ouioui qui ne réve que de papiers en régle. Il ne se sent pas en sécurité 4 Choucaco, mais c‘est un chance ae ta vor a plusieurs reprises au festival de Stratford et au festival Shaw de Niagara on the Lake. On a confié au comédien Jean Leclerc le réle de Jacques Damaia, le mari de Sarah. Né & Montréal, il est tres connu dans le milieu du théatre montréalais. A la télévision, il a par- ticipé a la série Jes Forges de Saint- Maurice et au téléroman /es Mont- joie. ll suffirait de faire laddition des talents, des compétences et des énergies qui se trouvent réunis dans cette production pour étre convain- cu de sa qualité. Mais le sujet en valait la peine car, comme le disait ‘auteur des plus grands succes de Sarah, Victorien Sardou: «S’il y a une chose qui soit plus extraordinaire que de la regarder jouer, c‘est,de Ia. regarder vivre.» _ Distribution Sarah: Zoe Caldwell Edward. Jarrett: Donald Davis Jacques Damala: Jean Leclerc Agar: Dawn Greenhalgh Youle: Olivette Thibault Perrin: Edward Atienza Abbey: Henry Ramer Maurice: Thomas Hauft Auteur: Suzanne Grossman Réalisateur: Waris Hussein Producteurs: John Hirsch et Robert Allen ‘< - - Culture et information x z mardi 29, 23h15 Michel Lelong: pour un dialogue avec I‘islam Le mardi 29 septembre a 23h15, Marcel Brisebois et son invité Miche! Lelong nous propesent, 4 Rencon- tres, une réflexion sur les relations entre la chrétienté et I'islam, sur la nature profonde de ces deux grands univers spintuels. Depurs la derniére guerre mondia- le, le Moyen-Onent se trouve au cen? tre de l'actualité mondiale. et diver- Ses manifestations dé la foi islamique sont ala une des journaux et des bul- letins télévisés. La vision de lislam acolytes du No 1, fui que !’on ne voit jamais mais dont on entend les sinis- tres et perfides propos. Dans sa bande, i! y a d’abord, noblesse oblige, la comtesse russe Gricha, de son nom compiet Gricha Vassilievna. Tchoukanovna; puis, il y a Sir McYa- _vel, un Ecossais fantomatique qui a ‘ja faculté de disparaitre a certaines heures de la nuit comme il sied 4 un vrai fant6me. Et je n’oublierai pas le dangereux Barbu Bleu. Je vous dirai encore que chaque semaine, des personnages que vous connaissez par les livres, ia télévision ou les bandes dessinées seront impli- qués dans mes aventures €tranges et que de plus, une narratrice laconique vous mettra dans le coup. Il est méme possible que I’auteur ne vous dise quelque secret dans le cours de I’émission. Donc si vous aimez le mystére el \'aventure, je m’appelie Edgar Allan, détective et je méne ma vie de sus- pense chaque lundi a 16h30 a le télévision de Radio-Canada. que nous en tirons peut étre parcer- iaire et injuste. Michel Lelong a vécu vingt ans en milieu musulman. Tout en demeurant profondément- chré- tien, il a ouvert le dialogue avec le Coran et ses fidéles, résumant sa pensée dans le livre Deux fidélités, une espérance. . L’amorce d‘un dialogue avec l'is- lam peut étre favorisée selon tu: par I"héntage commun, qu'on a trop ten- dance a oublier, des grandes reli- _ gions monatheistes. i! souligne trois *‘pnncipaux points de rapproche-- ' ment: dans les deux fois, [homme est une créature de Dieu, sa dignité et sa fragilté s’exprimant dans sa relation avec le Créateur; ‘homme est également responsable devant ses semblables car Dieu souhaite fa justice et la parx; par ailleurs, la mont est. un passage, un retour au Créa- teur dans ids deux religions. Michel Lelong note aussi les diffé- rences fondamentales qui ont trait a Jésus, que tes musulmans secon- naissent comme un graad prophete, un point c'est tout, et dans le Coran qui représente pour eux la paroie de . Dieu, ce quin"est évidemment pas ie cas pour les chrétiens. Un autre élé- ment d’incompréhension pourrait venir du fait que 'Occident a évoiuée dans un sens de désacralisation alors que I'lsiam ne sembie pas connaitre la cnse spwituelle qui souffle sur fa - chrétienté. Le Coran est foriement imtégré @ la we quotidienne des croyants pour qui une république islamique, par exemple, va de so:. A ce propos, Michel Lelong parlera des bouleversements. au Moyen-Oneat ~ Entrevue: Marcel Brisebois: _ annonceur.- Jean-Mane Perreault, réahisation: Raymond Beaugrand- Champagne, assisté de Denise Panaccio. : Auteur: Yves E. Arneau Edgar Allan: Albert Millaire Béni Ouioui: Michel Mondié Gricha: Marie-Michelle Matteau Sir McYavel: Walter Massey Barbu Bieu: Jean-René Ouellet Voix de I‘auteur et du No 7: Edgar Fruitier Narratrice: Christiane Delisle Musique originale: Jean-Claude Tremblay 4 Décors: Léon Hébert Costumes: Marie-Andrée Lainé Maquillage: Ciaudie Tailion Ensembiier: Roland Théberge Directeur technique: William Boéchat Eclairage: Gaston Filiatrault Son: Marcel Parcignault &ffets sonores: Yves Girard Chef machiniste: René Laramée Assistam a Ja production: Jean-Marc Drouin Assistante 2 la réalisation: Denise Tessier Réalisation: Jean Picard Repéres vendredi 2, 21h30 Faut-il changer de voiture? Un des cing ou six reportages au programme de Repéres du vendred: 2 octobre 42 21h30 se demandera, au moment ou les pimpants modéles 82 sortentj des usines si, en regard de la hausst des prix de !"essence et des taux d'intérét élevés, il est préfé- rable de garder Sa vieille voiture ou_ d’en acheter une neuve. Reportage: Yves Blouin; séalisation: Jean-Luc Paquette, - > Des questions touchant fa santé, Méducation ou d'autres problemes Qui vous Concernent seront aussi au programme de Repéres animé par Gérard-Manie Boivin. Réalisateur-co- ordonnateur: Louise B. Tardif Hors série Nana _ vendredi 2, 20h30 Nana devient la coqueluche de Paris te vendredi 2 octobre a 20h30, Hors série presente le 3e episode de Nana, d’apres le roman d’Emile Zola. En vedette dans te rdle-titre: Véronique Genest. Avec elle, on _ peut applaudir dans les les princi- > paux Guy Tréjan, Patrick Préyean et Aibert Simono. La séduisante Nana est devenue la coqueluche de Paris dés ses premie- res apparitions sur la scéne du thea- tre de fa Renaissance en 1867. Riches ou pauvres, anstocrates ou roturiers, jeunes Ou vieux, tous les Parisiens sont fous d'elle. Pius d'un banquier, plus d’un fils de famille est prét 2 se ruimer pour elle et Nana, timde et tres. naive au début, apprend vite a profiter de tout le monde et 3. jouer. de ses charmes quand le coeur iui en dit. ; Au 3e chapitre de intrigue, on verta Nana 2 la campagne. Unde ses nches admirateurs lui ayant acheté - une propneté a la campagne, Nana, qui brale du désir d’y aller au plus tét, laisse tout en plan a Paris et prend le train avec la fideie Zoé. A la campa- gne tout I’enchante-: la maison, Je jar- ‘din, les fleurs, méme ies arbres comme sielle en voyait pour la pre- miére fois. ; Heureuse dans son domaine, Nana se propose, pour une fois, de. passer une sowée bien tranquille au ‘coin du feu. Mais le jeune Georges (ii n'a-que 18 ans) court sous la piuie, arrive a la maison complélement trempé pour passer une nuit aupres ~ de la belle Nana quia déja oublié tous ses autres «bientaiteurs» niches a mil- lions. Ba Or