Developpement cullurel Conseil culturel et artistique de | piel ead 3 Lannée 1994-1995 a permis au Conseil culturel et artistique (C.C.A.) de mettre de lavant plusieurs éléments s’inscrivant au deuxiéme chapitre de son plan de développe- ment triennal et ce, sans le financement voulu pour la mise en oeuvre de la «Politique de développement culturel de la communauté francophone de la Colombie-Britannique» établie en 1992. D’ailleurs le C.C.A. tente de Sincorporer au rang des «arts councils» de la Colombie-Britannique dans le but d’accéder aux programmes de financement du gou- vernement provincial. Membres du Conseil culturel et artistique Marie Woolridge, présidente, représentante des régions Josette Salles, représentante de Vancouver Pierre Rivard, communauté culturelle Lyne Legault, milieu de Péducation Isabelle Longnus, milieu de la jeunesse Séverin Gaudet, communauté artistique Pierre Houle, agent de développement culturel (REC.B.) La troupe de danse de Victoria, «Les Cornouillers», lors du présente un spectacle de danse trad 1995. ¢ Travaux du bureau des Affaires culturelles Afin d’améliorer la diffusion de spectacles en Colombie-Britannique, le bureau des Affaires culturelles avait co-signé une entente- cadre avec les associations de l'Ouest et du Nord et le «Festival du Voyageur» visant la création d'un service de diffusion de spectacles et de for- mation des artistes. Malheureusement, les fonds mis a la disposition par le ministére du Patrimoine canadien ont été évacués avant méme l’assentiment des co-signataires intéressés au projet. Par conséquent, le bureau des Affaires culturelles de la Fédération recherch:: toujours des moyens d’amener spectacles et formation aux francophones de la Colombie-Britannique. Néanmoins, dans le domaine de la diffusion des produits durables, le bureau des Affaires cul- turelles a participé a l’organisation de deux événements faisant la promotion du livre aupres de notre communauté. Le premier Salon du livre a cu lieu a Vancouver les 10, 11 et 12 mars 1995, ainsi quune tournée d’auteurs de littérature pour jeunes intitulée «Avril, le mois du délire», Encore cette année, l’événement qui a per- mis d By offrir une formation spécifique aux fran- cophones du milicu artistique s¢ rattachait au Gala provincial de la chanson. Malgré le fait que le spectacle du Gala ait été annulé a cause d'un manque de participation dans la catégoric auteur-compositeur-interprete, des ateliers en vocalise ont été offerts par Jodlle Rabu alors que Pierre Bertrand offrait ceux en composition de texte. La candidate, Isabelle Longnus a été choisie parmi les interprétes pour représenter la Colombie-Britannique au Gala inter- provincial de la chanson de POuest, a Edmonton, en Alberta. De plus, le bureau des Affaires culturelles a soutenu des ateliers de formation en théatre dimprovisation pour les régions de Comox, Powell River et Campbell River grace 4 une sub- vention du Secrétariat aux affaires intergou- vernementales canadiennes, Bureau du Québec en Colombie-Britannique. Ces argents ont > également permis le financement d’un atelier d'art dramatique pour la Troupe de Aube de Victoria et des ateliers de musique pour les enfants dans le cadre des Mini-francophones a Victoria. Enfin, on a appuyé la troupe de danse «Les Cornouillers» lors d’un stage de formation culturelle en danse traditionnelle qui se tenait a Vancouver, en janvier 1995. Isabelle Lot us, représentante de la Colombie-Brit chanson de Ouest, a Edmonton, en Alberta, 1994, Les travaux du bureau des Affaires cul- turelles ont permis d’établir des collaborations solides avec d'autres intervenants du domaine culturel de la province tels Vancouver Cultural Alliance, B.C. Assembly of Arts Council, et > Tourism Vancouver ainsi qu’avec des orga- nismes nationaux tels la Fédération culturelle canadienne-frangaise, ’Association des distribu- teurs de produits culturels et la Conférence canadienne des Arts. Nous avons également participé ala consultation nationale sur le man- dat du Conseil des Arts du Canada, en décem- bre 1994, Isabelle Longnus, membre du Conseil culturel et artistique a accepté de représenter les artistes, auteurs-compositeurs et interprétes de la C.-B. dans le dossier du Regroupement national des professionnels de la chanson et de la musique (R.N.P.C.M.) et dans t¢ dossier du Regroupement des artistes de POuest (R.A.D.O.) Des dossiers importants ont aussi commandé des interventions du bureau des Affaires culturelles notamment ceux de Pautoroute dectronique ct de la formation professionnelle dans le milicu culturel. Lors de sa réunion du 27 février 1995, le Conseil culture et artistique a examiné les résul- tats d’un sondage sur les'activités culture! membres de la REC.B. réalisé a Pautomne 1994 par le bureau des Affaires culturelles dans le but Widentifier les besoins des organismes fran- cophones qui interviennent dans le domaine du développement culturel de la province. Lors de cette réunion, le Conseil culturel et artistique a défini sa participation au processus de consulta- tion de la «Commission sur l'avenir des fran- cophones de la Colombie-Britannique» dans le but de soumettre les priorités de développement du secteur culturel pour le plan de développe- ment global et l’entente Canada-communauté. l'avenir des francophones en Colombie-Britannique» avec, comme carte de route, un calendrier de consul- tations bien chargé: 13 consultations régionales, ‘trois ‘consultations sectorielles en matiére d’éducation, de culture et d’économie et deux consultations de groupes cibles, toutes prévues entre le 29 avril et le 14 juin. Les priorités et les besoins identifi¢s lors des consultations seront inclus au plan de développement global de la communauté francophone de la Colombie-Britannique qui sera entériné lors du col- loque du 50° anniversaire de la Fédération des fran- cophones de la Colombie-Britannique. Par ailleurs, les porte-parole de la Fédération ont mis en place une stratégie pour obtenir des appuis politiques 4 nos revendications lors des négo- ciations. A cette fin, le 20 octobre 1994, les membres du conseil d’administration de la REC.B. rencon- traient M™ Hedy Fry, députée de Vancouver Centre et M™ Anna Terrana, députée de Vancouver Est le 13 octobre 1994, ainsi que le Commissaire aux langues officielles. De plus, en novembre 1994, des lettres d'information accompagnées du projet de con- sultation de la communauté francophone ont été envoyées 4 une quinzaine de députés, ministres et sénateurs dont le Premier ministre du Canada, le trés honorable Jean Chrétien ainsi qu’au ministre du Patrimoine canadien, honorable Michel Dupuy, demandant leur appui au projet. Les membres du c °.B. rencontrent M's | Les communications La Société Radio-Canada La Fédération intervenait de nouveau dans le dossier de la SRC en octobre 1994 alors qu'elle soumet- tait un mémoire au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) dans le cadre du renouvellement de licence de la télévision de la Société Radio-Canada en Colombie-Britannique. Les principales recommandations de ce mémoire sont: 1. Etendre le rayonnement du signal de la SRC a toute la province de Colombie-Britannique. Encore aujourd'hui, 29 localités de la C.-B. ne recoivent pas le signal de la SRC et plusieurs parmi celles qui le regoivent l’ont en direct de Montréal . 2. Augmenter la programmation locale. Trop peu d’émissions sont réalisées par les francophones de la Colombie-Britannique pour représenter les franco-_ phones de la Colombie-Britannique. 3. Faire en sorte que la programmation nationale refléte la diversité de la francophonie canadienne. Le contenu des émissions nationales est majoritairement québécois. La REC.B. croit 4 importance du mandat de la Société Radio-Canada au niveau du développement de la communauté francophone en Colombie- Britannique et poursuivra les pressions nécessaires visant la préservation de cette société dEtat. - Réseau de Vinformation RDI Le 6 juin 1994, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) octroyait une licence au Réseau de l'information (RDI) proposé par la Société Radio-Canada sans toutefois tenir compte des revendications faites par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (F.C.F.A. du Canada). Celle-ci_ exigeait la distribution obligatoire du service sur l'ensemble du territoire canadien afin d’éviter de sen remettre uniquement au bon vouloir des cablodistributeurs. En décembre 1994, la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique faisait appel 4 ses associations membres afin qu'elles revendiqu ent l'inclusion du RDI au service de base de leurs cablodistributeurs. Le 1¢ janvier 1995, RDI entrait en ondes. Les franco- phones de la Colombie-Britannique sont relativement bien servis puisque les deux grands cablodistributeurs de la province, Shaw Cable et Rogers Cablesystems, ont inclus RDI a leur service de base. Cependant, une étude menée ayec la RC.BA, du Canada a démontré que parmi 110 communautés francophones identifiées par le ministére du Patrimoine canadien, 81 ne regoivent pas RDI, tandis que six d’entre elles ne sont que partiellement servies. Les pressions auprés du CRTC se poursuivent pour que la diffusion du RDI soit obliga- toire partout au pays.