aR SE a ee A ee nl ell Le Soleil, fé LE NOEL DE LEOPOLD de Jennifer Dalrymple l'école des loisirs " Dans la forét enneigée, Léopold I'élan et son ami Louis apergoivent des enfants qui sont venus chercher un sapin de Noél. Léopold décide de * les suivre. I] n'a jamais vu de guirlandes, encore » moins d'arbre décoré. Lorsqu'il arrive en ville, 4 tout l'émerveille, mais Louis craint sa déception ; ; quand la féte sera finie et qu ‘il découvrira ce « qu'on fait des arbres dénudés... ’ : Ce titre nous est malheureusement arrivé aprés ' * : x + Noél; nous vous l'offrons aujourd'hui de fagon a : ce qu'il soit bien en avance pour la prochaine saison * des fétes. CE DIABLE D'OCTAVE de Sylvie Auzary—Lutton éditions kaléidoscope eT » Quand on est diablotin, qu'on a un petit dragon * comme compagnon de jeu, et qu’en plus, on a * deux soeurs 4 taquiner, les aventures se , multiplient de jour en jour. Pour Octave et son * dragon Sami, * c'est le bonheur. Pour Marguerite et Capucine, » c'est plutét le malheur. Un jour, en pleine colére, : les deux soeurs aménent Sami trés loin, pour : qu'il se perde a j jamais. Si seulement elles avaient » réalisé que la ra as Croque—Corne rodait dans * les parages... * Les belles ene sont une partie importante de cette histoire amusan _ ee ‘-POCACHONTAS HT JOHN Vous avez sans doute vu le film Pocahontas (ill.1), créé par la maison Walt Disney. Eh bien! Saviez—vous quae POCAHONTAS et son ami le capitaine John Smith ont vraiment existé? Il faut pourtant préciser que les faits authentiqnes ne sont pas tout 4 fait comme dans le film Eh ‘oui! Les personnages créés par les Studios Disney sont bien différents de nos héros réels; on a tout simplement i imagin€ une histoire fabuleuse afin de capter l'audience. _ D'abord, Disney a ajouté une dizaine a’ années a lage de la jeune fille qui n'avait en réalité que douze ans lorsqu'elle rencontra le capitaine Smith pour la premiére fois. Quant a celui—ci, il Ctait dans la trentaine, trapu, barbu, avec les cheveux foncés, et non UN PAPA D'AVENTURE de Claude K. Dubois éditions Pastel " Quand son papa lui apprend qu'ils doivent quitter leur village, Thomas se sent bien triste. "Mais a mesure qu'ils escaladent la grosse 7 montagne, son papa lui montre des pierres, des _ fleurs, des insectes qu'il n'a jamais vus, et lui apprend une foule de choses nouvelles, il a ee de découvrir un Papa différen : SMITH: DHUX GRANDS HHROS DH L’HISTOIRE AMERICAINE pas le g le film. La rencontre de I'adolescente et du capitaine Smith n'a jamais rien eu de romanesque, mais pour les besoins du film, le c6té sentimental ajoute toujours beaucoup d'i interet, surtout si les personnages sont trés beaux... La vérité est que POCAHONTAS, fille du he 2 indien Powhanta, (ill.2) s'est appliquée a maintenir des relations amicales entre les Indiens et les premiers colons anglais qui arrivérent en Amérique. Elle a sauvé la nouvelle colonie de la mort et de la famine en agissant comme pacificatrice et en obtenant de la nourriture pour ces colons. Le capitaine John Smith, (ill.3) chef des colons établis a Jamestown, en Virginie, affirmait que la princesse Pocahontas, dgée de 12 ans, lui avait sauvé la vie au moment oul le pére de cette derniére s'apprétait a le tuer a l'aide d'une massue. Pocahontas protégea Smith de son corps et implora son pere de ne pas l'exécuter. Aprés le départ du capitaine Smith de la colonie, Pocahontas encore adolescente, fut enlevée par les Anglais, a cause des actions humanitaires qu ‘elle accomplissait. Le but de cet enlévement était de forcer son pere, le chef Powhatan, a faire la paix avec les Anglais. A la longue, elle adopta les maniéres anglaises, fut baptisée sous le nom de Rébecca et plus tard, se maria avec John Rolfe, lequel travaillait dans une plantation de tabac. Ils eurent un fils, Thomas. Pocahontas/Rébecca se rendit en Angleterre en 1616, ow elle fut regue comme une vraie princesse, mais durant son voyage de retour, elle devint malade et ~ mourut de la variole; elle avait alors 22 ans. C'est une fin plutét tragique, qui n'a rien “a voir avec l'histoire concoctée par Disney... Les timbres—poste américains datent de 1907, d'aprés des gravures de Simon Van dp Pass iF grahonies) et de John Pass (John ieee peoblices a Egnciss en 1624. Eh ; # ? ? Abplouse Doudet f / / ? ¢ worchand de bonheur ¢ # ? Peut—€tre as—tu déja lu la trés touchante histoire de LA PETITE CHEVRE DE MONSIEUR SEGUIN ou encore des extraits 4 de LE PETIT CHOSE, un livre ot Alphonse Daudet raconte, un peu, une partie de sa vie. Si tu ne connais pas encore cet auteur, il faut te rendre a la bibliothéque et demander un de y ses livres. Il y a de fortes chances pour que tu aimes ce qu'il * a écrit. Lorsqu'il faisait le récit des aventures qu'il imaginait, Alphonse Daudet cherchait surtout 4 apporter du bonheur aux fi lecteurs. é Alphonse Daudet est né a Nimes dans une famille de # commercants. Aprés une enfance vagabonde et heureuse dans ¢ sa chére Provence, il entreprend des études secondaires que, # hélas, la ruine de ses parents vient interrompre lorsqu'il est ; agé de 15 ans. Pour le jeune adolescent, cette époque marque le début d'une j période bien difficile ot il est forcé de rejoindre son frére # alors journaliste 4 Paris. En 1858, il publie un livre intitulé y : LES AMOUREUSES, mais c'est surtout LE PETIT CHOSE (1868), récit de sa jeunesse et de son arrivée dans la capitale, ’ qui lui apporte le succés. AlphouseDaudet awwoont, ™. é f é F y Dans LES LETTRES DE MON MOULIN (1869), il fait le : récit d'une série de contes amusants qui évoquent la Provence. Puis, avec les aventures de TARTARIN DE TARASCON, f TARTARIN SUR LES ALPES, LA DEFENSE DE% ; TARTARIN ETC...il campe des personnages généreux, # charmants, colorés et parfois proches de la caricature tant ils : sont typiques. ¥ ? é # - ? ¢ # AlpkonseDaudet seule, A travers ses récits, Daudet a dépeint les gens de son époque avec beaucoup de réalisme. Les aristocrates, les bourgeois, les politiciens et les gens d'affaires sont, grace a ses , observations minutieuses, comme "croqués" sur le vif. Quel + que soit le sujet qu'il explore, Alphonse Daudet fait partager ‘s au lecteur les craintes, les espoirs et la tendresse qui manent f de ses écrits. Toute son oeuvre est marquée par l'amour de la A “vie et le courage aussi. La c'est la CHEVRE DE MONSIEUR % SEGUIN qui aime la liberté au prix de sa vie, ici ce sont LES 4 VIEUX, fragiles, et tremblants de bonheur, accueillant I'ami % de leur fils qu'ils n'ont pas vu depuis longtemps. Ailleurs ¢ encore c'est LE PETIT CHOSE luttant contre ele froid de sa % Z Sa pli ty cosa?