Vol. 3 No.8 Les PME VPhonneur PAR DENIS GUERIN Du 22 au 25 novembre pro- chain, Vancouver sera l’héte de ]’as- semblée annuelle de |’Organisation de coopération économique Asie- Pacifique (APEC). Mais tout au long de cette année des réunions plus spécialisées entre les ministres de pays membres auront lieu au Cana- da. C’est notamment le cas de celle qui réunira 4 Ottawa, les 18 et 19 septembre, les 18 ministres chargés des petites et moyennes entreprises (PME). Parallélementa cette réunion, sera organisé un forum d’une semai- nes’adressant aux dirigeants de PME souhaitant profiter des débouchés qu’offrent les économies le plus sou- vent prospéres de l’APEC. “Je veux que plus d’entre- prises canadiennes profitent de ce vaste a marché, a déclaré John Manley, le ministre de ’industrie, en dévoilant les détails de l’opération. Pendant la semaine de la PME de VAPEC, les gens d’affaires cana- diens pourront mieux se renseigner sur l’accés aux marchés de l’‘APEC et sur les contacts a nouer avec les gens qui peuvent les aider.” Plus de 1000 entrepreneurs, fonctionnaires etexposants des 18 économies mem- bres de 1’Organisation seront répar- tis dans 175 stands. On dénombre environ 40 mil- lions de PME dans les pays membres del’ APEC. Ces entreprises emploient 80% de la main-d’oeuvre. Leur part du produit national brut va de 30% a 60% selon les économies et repré- sentent environ 35% des exporta- tions totales de la région. En 1995, le produit intérieur brut de ces pays membres représentait plus de la moi- tié de la production mondiale. Rappelons que l7APEC a été fondé en 1989 et regroupel’ Australie, Brunei, le Canada, le Chili, les Etats- Unis, Hongkong, |’ Indonésie, le Ja- pon, la Malaisie, le Mexique, la Nou- velle-Zélande, la Papouasie-Nouvel- le-Guinée, la Corée du Sud, les Philippines, la Chine, Singapour, Taipei et la Thailande.O Hausse de l’emploi grace a Ontario et a la Colombie- Britannique Les entreprises ont ajouté 9 000 salariés 4 leurs listes de paye en janvier. Cette augmentation s’est produite exclusivement en Ontario et en Colombie-Britannique et a été contrebalancée en partie par les bais- ses observées dans les autres pro- vinces et territoires. Les entreprises des secteurs de |’alimentation au détail et de la finance, des assuran- ces et des affaires immobiliéres ainsi que les bureaux de placement et les services de location de personnel ont été la force motrice de cette haus- se. Les entreprises du commerce de gros ainsi que de |’hébergement et de Ja restauration ont vu leurs effec- tifs diminuer. En janvier, Ja rémunération hebdomadaire moyenne des sala- riés s’est accrue légérement pour un deuxiéme mois consécutif. Demeurée a peu prés stationnaire en mai et en (VOIR "HAUSSE™ EN PAGE A4) -SOMMAIRE Faire un choix... page A2 @Entente Canada-Etats Unis page A3 = rf ROG RES S .. le supplément économique mensuel du Soleil de Colombie-Britannique AVRIL 1997 5 millions de Canadiens pauvres OTTAWA (APF): PlusdeSmillions de Canadiens, ou 17,4 pour cent de la population, vivaient dans la pau- vreté en 1995, davantage que durant les périodes les plus sombres des deux demiéres récessions. De ce nombre, 1,4 million étaient des en- fants pauvres. Le Conseil national du bien- étre social, qui dresse 4 tous les-ans un profil de la pauvreté, qualifie la situation d’alarmante. L’organisme s’attendait plutét 4 une légére bais- se du taux de pauvreté, compte tenu de la croissance économique. Le Conseil, qui a pour mandat de con- seillerle ministre du Développement des ressources humaines sur des questions relatives aux citoyens 4 faible revenu, admet étre sous le choc. La seule bonne nouvelle est la baisse constante du taux de pau- vreté chez les personnes agées, qui a chuté au niveau le plus bas jamais enregistré depuis 1969. En 1995, 572 000 personnes agées vivaient dans la pauvreté, ce qui représentait 16,9 pour cent de la population de 65 ans et plus. L’amélioration des pensions depuis une trentaine d’années ex- plique ce bon résultat. Pour l’ensemble de la popu- lation, les taux de pauvreté ont mon- té entre 1994 et 1995 dans toutes les provinces, sauf au Manitoba et en Saskatchewan oi il a été réduit, et en Colombie-Britannique oi il est resté stable. Chez les familles, les taux de pauvreté étaient en hausse partout, sauf au Québec oi il est demeuré le méme, et en Saskatchewan oi il a légérement diminué. Par province, le taux de pau- vreté se chiffrait 4 20,6 pour cent 4 Terre-Neuve, 12 pour cental’Ile-du- Prince-Edouard, 17,8 -pour cent en Nouvelle-Ecosse, 17,2 pour cent au Entente maritime Canada- Chine en 1995 Nouveau-Brunswick, 20,6 pourcent au Québec, 15,3 pourcenten Ontario, 17,6 pour cent au Manitoba, 16,3 pour cent en Saskatchewan, 17,4 pour cent Alberta et 16,9 pour cent en Colombie-Britannique. ~ Les taux de pauvreté chez les personnes seules étaient envi- ron trois fois plus élevés que les taux correspondant aux familles. Pour le Conseil national du bien-étre social, il est clair que la pénurie de bons emplois est la cau- se premiére de la hausse du taux de pauvreté: “Les effets de la modeste croissance économique des demié- res années ne sont tout simplement pas parvenus jusqu’au rang des pauvres” écrit le Conseil dans son rapport annuel. La situation est telle, qu’un dipl6me universitaire ne met pas a l’abri de la pauvreté. En 1995, pas moins de 125 000 personnes seules et 96 000 chefs de famille de moins de 65 ans vivaient dans la pauvreté, malgré leur diplome. Les pauvres dépendent beaucoup des gouvemmements pour joindre les deux bouts. Mais |’ Etat aide de moins en moins les pauvres. Selon les chiffres publiés par le Conseil national du bien-étre so- cial, les paiements de transfert des- tinés aux pauvres ont baissé en moyenne de 507 $ pour les hommes seuls pauvres de moins de 65 ans, de 556 $ pour les femmes seules pauvres de moins de 65 ans, de 86 $ pour les couples pauvres de moins de 65 ans, de 619 $ pour les couples pauvres de moins de 65 ans ayant des enfants de moins de 18 ans, de 318 $ pour les méres seules pauvres de moins de 65 ans ayant des en- fants de moins de 18 ans et de 293 $ pour les hommes 4gés seuls et pau- vres. Le Canada et la Chine ont signé une entente mari- time bilatérale prévoyant notamment!’ élargissement du traitement de la “nation la plus favorisée” pour!’ ac- cés aux ports et installations portuaires. Cet accord tra- duit une volonté de libéralisation de la part des Et les enfants... Pour ce qui est du taux de pauvreté chez les enfants, il est pas- sé au pays de 19,1 pour cent en 1994 420,5 pourcenten 1995. C’estal’le- u- Prince-Edouard oi le tauxétait le plus faible et 4 Terre-Neuve ou il était le plus élevé. Le taux de pauvre- té chez les enfants vivant avec leur mére seulement atteignait une pro- portion de 62,2 pour cent au niveau national et grimpait méme jusqu’a 77,5 pour cent 4 Terre-Neuve. A Terre-Neuve, 26 pour cent de tous les enfants vivaient dans la pauvreté en 1995. Ce taux était de 14,2 pour cent 4 1|’Ile-du-Prince- Edouard, 21,6 pour cent en Nouvel- le-Ecosse, 23,9 pour cent au Nou- veau-Brunswick, 21,4 pour cent au Québec, 19,0 pour cent en Ontario, 22,4 pour cent au Manitoba, 21,6 ~ pour cent en Saskatchewan, 21,4 pour cent en Alberta et 20,5 pour cent en Colombie-Britannique. En- tre 1994 et 1995, les taux de pauvreté chez les enfants avaient augmenté dans toutes les provinces, sauf en Saskatchewan. Le Conseil national du bien- étre social pense qu’il est encore possible de gagner la guerre contre lapauvreté. Selon Statistique canada, il en aurait coiité 16,5 milliards de dollars en 1995 pour sortir tous les pauvres de leur misére. Mais, ajoute le Conseil, les compressions des dépenses dans les programmes so- ciaux font craindre le pire et laisse plutét entrevoir une hausse des taux de pauvreté en 1996. “Si ces tendances se main- tiennent, nous craignons qu’il ne devienne pratiquement impossible de mener une campagne efficace contre la pauvreté”.O autorités chinoises, qui se sont engagées a4 assouplir leur taxe sur les bénéfices et a favoriser le rapa- triement des revenus endes monnaies convertibles. Ac- tuellement, 80% du com- ‘merce entre les deux pays transitent parle Pacifique.O _ oe ace seen ttacetetamealia ee ee NE Ree aR tl tn ee ee Cee Sian ili era ane ts na lg tly cas aaa iin BS Se ata eater age agp Sh ne ee eee —eEeee esac ec i AR A, tert Brin