8, Le Soleil de Colombie, 24 Octobre 1975 Les ideogrammes par Ron HOLLAND ch inois € : Wy > 7K é L i ee ee 4) A4\> YR 7 8 9 a ee 5 3 PE 190 aL ae ee BF a GA) 12 L’ideogramme représen- tant l’eau provient du pic- togramme de la riviére (1). Récemment, je vous ai fait remarquer le radical pour les liquides et idées connexes (2). Voici encore quelques exemples qui ont ce radical: lavapeur d’eau (3); le large, la haute mer (4): ce caractére comprend le signe pour le milieu, et veut dire par conséquent: *fau milieu de l’eau’’; le pétrole, le fameix ‘for noir’’ (5); sangloter (6); le sable (7); frais, la fraf- cheur (8); profond (9); tra- verser (10); les chutes d’eau (11): cet ideogramme est l’un de mes préférés parce que la partie de droite signifie ‘‘le dra- gon’’, dont vous voyez d’ailleurs la queue! Donc, le caractére veut dire‘‘le dragon d’eau’’. Comme dernier exemple, voici les deux signes qui se traduisent ‘‘le bistrot’’, la taverne, tout local ov l’?on consomme des bois - sons alcooliques’’ (12). Le premier idéogramme dési- gne justement ‘‘la boisson alcoolique’’. Alors, la prochaine fois que vous irez dans le quartier chi- nois de Victoria ou de Van- couver, regardez bien les enseignes des établisse - ments: peurt-étre retrou- verez-vous quelque part cet idéogramme! N RECHERCHE: UN ARTISTE, MUSICIEN, SCULPTEUR ou autre, d’expression frangaise, demeurant ou de passa- ige en Colombie-Britannique, pour établir uneliste com- pléte de notre potentiel artistique - Pour tous renseigne- ments téléphoner & LOUIS, au No.876-4502 - HOCKEY - Toutes personnes qui seraient intéressées a jouer ou a aider A monter une équipe francophone pour la région de Vancouver sont priées de se mettre en contact tavec LOUIS (No. de Téléphone: 876-4502 - A vis Public = oe es OTTAWA, le 10 OCTOBRE 1975 Appel de Demandes de Licences de Télévision par cable pour desservir certains secteurs de la Saska- tchewan - Dans son avis public du ler AOUT 1975, ot il de- mandait que lui soient soumises des demandes de licence de télévision par cable pour desservir cer- tains secteurs de la Saskatchewan, le Conseil rap- pelait aux cisions et requérants éventuels que, dans des dé- des énoncés de politique antérieurs, il s’était attendu & ce que les titulaires détiennent la proprieté réelle et le controle des amplificateurs et des prises dans leur entreprise de télévision par cable. Il a été porté 4 l’attention du Conseil que l’avis du ler AOUT 1975 avait semblé exclure des deman- des de licence qui ne sont pas conformes a ces exi- gences en matiére de propriété. Le Conseil désire confirmer que pas étre interprété comme cet avis ne doit excluant l’audition de quelque demande que ce soit et que, conformément a ses pratiques habituelles d’audience, il acceptera et étudiera attentivement de. télévision par c4ble Le Directeur général toute demande de licence pour la Saskatchewan. Gestion des politiques de licence, Guy Lefebvre. ee 5 Conseil de la Canadian a Radio-Télévision Radio-Television Canadienne eee eenthe ACTIVITE \ \ CHRONIOUE D’ARTISARNAT Lors du tissage, le choix du fil de trame et du fil de chafme ne se faisait pas au hasard. Les propriétés connues des fils de laine, lin ou coton, permettaient une bonne composition ré- -pondant 4 l’usage dupro- duit. Deux produits typiques de l’ancienne fabrication do- mestique des tissus étaient l’étoffe et la toile du pays. L’étoffe offrait une tis- sure trés serrée, faite avec du gros fil de laine. Elle pouvait @6tre foulée oude- mi-foulée. L’étoffe foulée était employée pour la con- fection de piéces qui exi- geaient un maximum de confort et de durabilité tels que les ‘‘capots’’ d’hiver et les ‘*robes de carriole’’. La flanelle, étoffe de laine fine Atissure claire - croi- sée simple sur unmétier a PETIT TAPIS BORDE DE LANGUES ET A MOTIFS APPLIQUES D‘OISEAUX, DE COQS ET DE FLEURS Fabriqué avec des retailles de tissu XX¢ siecle -. } Longueur 51/4” (1,31 m) Largeur 26!" (67 cm) Musée du Québec Littérature d’Evasion LES EVASIONS D’UN ENRHUME Entrée des artistes. . .le bon Dr. St-Louis m’a_ re- commandé le lit; je ne puis. Trop nerveux. .je garderai cependant la chambre, en prenant mes ‘‘prescrip- tions?’ tout les 3 heures, contre l’ennemi que les an- glais désignent sous lenom formidable de ‘‘Sore Thro- att: On me demande un petit truc pour d’autres enrhu- més, condamnés au lit, a la chambre, lecteurs du ‘*Soleil’’.. Le Soleil -d’un grippé. Du Soleil dans son lit. Du Soleil plein la cham- bre. La fiévre, quoi! - Un enrhumé du cerveau.e. . Vous écrire, cher lecteur, pour vous parler d’un sujet bien précis; autrement, je sombrerais sous peu dans l’anarchie, la ‘‘vasouille - rie’’, voire l’ennui, tout court. Point a la ligne. Un malade est avant tout une personne qui s’ennuie. Si vous n’avez pas la té- lévision ou que vous n’ai- miez pas ¢a, vous pouvez étre un lecteur de livres. Il y en a, a tous les ni- veaux et pour tous _ les godts. On en trouve au- jourd’hui a tous les prix. C’est la démocratie cul- turelle. ’ Fiction. ‘Quel genre de livres. A un malade, je conseille - rais un divertissement de l’intellect, quelque chose qui puisse aussi guider l’imagination hors des limites lamentables du corps. (Environnement lit- chambre). Donec 1l’Aventu- re sous toutes ses formes, Africaine, exploration sous marine, montagnarde, - fuite en soucoupes volan- tes, évasion totale, hors de notre boule mouvante de planéte, fusees, visiteurs d’autres planétes... Un genre moderne et en mé- me temps humain, bien que déraillant souvent en surhumain. Une lecture qui rallie les suffrages po - pulaires (les gros tirages en format de poche) et les critiques les plus inte}lec- tuelles. . .De 1a Science - Les lecteurs de papa disaient ‘‘l’anticipa- tion scientifique’’ et on parlait d’autre chose. Je vais essayer de vous faire une histoire de ce que 1l’on appelle ‘‘Scien- ce-Fiction’’? en une page. C’est une gageure abso- lument morbide, mais au point oW nous en sommes. eielaiet f (A-suivre) ie 2 James ou double sur un métier 4 4 lames - conve- nait particuli¢rement au costume féminin, ainsi qu’aux draps, aux couver - tures, aux chemises. Une autre étoffe, le dro- guet 4 chafne de lin ou de ' coton et Atrame de laine, était utilisée pour les draps et vétements confortables. Il y avait plusieurs quali - tés de toile du pays selon le fil employé. Laplus:fine é- tait transformée en beaux vétements et en lingerie délicate. Le fil de lin pro- venant de l’étoupe de pei - gne servait pour les draps et les essuie-mains. Une chafne en fil de seconde qualité alliée a une trame en fil fin donnait une toile moyenne utilisée pour les vétements de travail. La toile la plus rude, faite a partir des fils d’étoupe d’é- cochoir enveloppait les paillasses ou était conver- tie en ‘‘poches’’. Si la ma- jorité des produits furent tissés au métier, le tissage pouvait s’effectuer sans instrument, uniquement. a- vec les mains. C’est le cas de la ceinture fléchée et de la jarretiére. -