Information Sylvain Tellier : «Le centre culturel étouffe» Suite de la une expansionet une croissance de leur effectifet de leurs programmes. Le fait d’habiter ensemble 4 un prix cofteux pour des organismes provinciaux n’est pas en soi un handicap. C’enestunpourle Centre et pour la Maison qui étouffent depuis deux ans, parce qu’on n’a pas trouvé des moyens efficaces pour animer la communauté francophone. - Le Centre a-t-il fait des efforts dans ce sens? - S. T.: Oui, nous avons fait des efforts. Mais le Centre a des difficultés financiéres. Cela limite la capacité d’intervention d’ot importance de mettre ses ressources etses efforts encommun avec la Maison. - La fusion représente-elle une solution? - S. T.: Il y a une résistance. Je pense que pour aucun des organismes dela Maison, saufpeut- étre le Centre, la fusion n’est une priorité. Le statut quo actuel leur convient. La Maison n’existe pas comme tel parce qu’elle n’a pas de ressources et d’employés. Le Centre culturel étouffe financiérement et tout le monde se méle de venir patauger sur son terrain. Lorsque le Centre a tenté de discuter d’une réorganisation dela Maison, c’était uncrid’alrme, un appel a l’aide. La formule actuelle ne fonctionnanit pas et il fallait la remplacer. La Société Maison ne s’occupe que de rentabilité financiére et oublie la vitalité communautaire. C’est pourtant par la _ vitalité communautaire que la Maison va se rentabiliser. C’est quand le public va étre satisfait de ce qu’il regoit de la Maison qu’ il va investir. a, les gestionnaires ne |’ont pas encore compris, d’ot l’échec du radiothon. Entretemps, le Centre culturel meure a petit feu. Ce n’est pas quand il aura cessé de vivre quele gestionnaire del’ édifice sera plus avancé. Il aura perdu un locataire etdes revenus importants. Par exemple, la Société Maison, corporation qui gére la Maison, n’a pas de mandat de promouvoir des activités culturelles. Son mandat est la gestion financiére. Mais la Société Maison a aussi ses problémes. Ce n’est donc pas une priorité pour elle de s’attaquer aux problémes structurels de la Maison.. Iln’a pas été possible jusqu’a maintenant d’engager de discussions sérieuses. Il existe cependant un espoir que ga se fasse prochainement. - Depuis un an, la Fédération des francophones de la Colombie- Britannique (FFCB)a missur pied un volet culturel. Ce volet reléve- t-il de l’ingérence, est-il un facteur limitatif ou progressif? - S.T.: L’intervention de la FFCB dans le domaine culturel repose sur]’idée que le leadership ne peut faire abstraction de ce développement culturel. Je suis entiérement d’accord sauf que si les interventions des intervenants de la FFCB, volet culturel, se font dans le domaine de la programmation, la fédération risque de s’ingérer dans le travail des organisations locales. Si la FFCB veut prendre en main animation culturelle et communautaire, si elle veut s’occuper du leadership dans le domaine, elle devrait le dire franchement. Si la fédération veut jouer un plus grand réle dans l’ organisation et l’animation de la Maison de la francophonie, elle devrait aussi le dire franchement. Il est clair en ce moment, et je ne veux pas parler au nom des dirigeants du Centre culturel, qu’il existe une certaine nervosité au sein des organismes membres de la fédération. - Quel est l’avenir du Centre? - S. T.: Ce qui est important, ce n’est pas l’avenir du Centre culturel- je n’ai pas bougé d’un pouce sur ce point depuis un an-; c’est l’avenir d’un centre communautaire vivant et rayonnant pour les francophones et pour tous les amoureux de la culture francaise. Cet objectif passe par l’intégration du centre culture] et de la Maison. Dans sa forme actuelle, le Centre étouffe. I ne peut pas survivre comme uncentre a l’intérieur d’un centre. Par définition, un centre ne peut pas étre constitué de deux noyaux. Il ne faut pas oublier que ce qui compte avant tout, c’est le public que 1’on sert. - Quel sera votre réle dans la francophonie maintenant, haut- parleur ou décrocheur? - S.T.: Je redeviens un libre penseur. Mais il est clair que mes pnioritéssontailleurs. Jem’occupe davantage de ma carriére.. Propos recueillis par Daniel Bélanger e a a et Flint Niemi iS ts ln in 8 li National Transportation Agency of Canada ‘ SESS EAR OEP SS EE eg gee a cy a AVIS DE PROPOSITION DE SERVICE Proposition de service n° SPN-057 PROPOSITION VISANT LA DELIVRANCE D’UNE LICENCE POUR L’EXPLOITATION D'UN SERVICE AERIEN INTERNATIONAL REGULIER ENTRE KELOWNA (COLOMBIE- BRITANNIQUE) ET SPOKANE (WASHINGTON) A la demande du ministre des Transports, et en conformité avec l'accord canado-américain sur les services régionaux, locaux et de navette, I’Office national des transports du Canada donne avis au public qu’il procédera a la sélection d’un transporteur aérien canadien parmi les demanderesses admissibles lequel sera autorisé, par licence, a exploiter un service aérien inter- national -régulier_ entre Kelowna (Colombie-Britannique) et Spokane (Washington). Ce processus de sélection a été amorcé suite a la demande % Office national e des transports du Canada Gérald Moreau membre de l’ordre du Canada Samedi 14 novembre, le tout Victoria de la francophonie était rassemblé pour célébrer la Gapeeee AueeEOPaNT tirietie aco sol nomination de Gérald Moreau comme Membre de l’ordre du Canada. Récompensé pour son PS = ransports par Southern Interior Flight Centre Ltd. engagement au service de la communauté francophone de Colombie-Britannique, Gérald Moreau a Pour étre prises en considération lors du pr ~ : été tour a tour président de la see ts a tion, les demanderesses doivent proposer diutiliser des Fédération des Francophones de aéronefs d'un modéle ayant une capacité certifiée d’au plus Colombie-Britannique, 60 passagers et une charge payante d’au plus 18 000 livres. représentant de la province au Toute personne intéressée a exploiter un tel service est invitée . 5 a présenter une demande. Les demandes, modifications com- Conseil de la vie frangaise en _ prises, doivent étre envoyées au plus tard le 23 décembre Amérique, vice-président de la 1992, a|'attention du Secrétaire de I'Office national des trans- Société francophone de Victoria ares et président du conseil paroissial rts du Canada, 15, rue Eddy, Hull (Québec) K1A ON9; de Saint-Jean-Baptiste de télécopieur : (819) 953-5562 Victoria. Dans les années soixante, il a oeuvré en faveur de l’établissement d’ école francaise dans la province et del’extension du réseau de Radio Canada.. Docteur en littérature francaise, il enseigne a l’Université de Victoria. Né au Manitoba, Gérald Moreau est résident en Colombie-Britannique depuis Le SOLEIL recherche une personne pour un remplacement d’un mois aun poste administratif en février 1993 Toute personne désireuse de se réserver le droit d’intervenir al'appui ou contre toute demande déposée doit s’inscrire offi- ciellement auprés du Secrétaire en laissant son nom et son adresse au plus tard a la date susmentionnée. Le dépét ou Ia signification d’un document et d’une com- munication officielle avec |’Office ou I’une ou I’autre des parties a cette instance doit se faire en mains propres, par télécopieur ou par messager. Pour obtenir de plus amples renseignements ou un exemplaire du guide général sur la préparation des demandes, communi- quez avec Marcia Magnes, au (819) 953-9787. Connaissances requises: comptabilité, secrétariat, administration courante (facturation) et utilisation des logiciels Bedford et Promark. Deux semaines de formation seront données _ 4 la personne choisie, au cours du mois de janvier. Envoyez votre curriculum vitae au: 1943. Sur la photo, Gérald Le Soleil de Colombie : “ Moreau,entouré de Marie 980 rue Main Bourgeois, présidentedelaFFC, Vancouver, BC (a gauche) et du docteur Jean- Paul Vinet (a droite) . Canada V6A 2W3 Vendredi 20 novembre 1992 Le Soleil de Colombie