Elections fédérales 1997

Le 2 juin dernier, au terme
de la campagne €lectorale fédérale,
les Canadiens et les Canadiennes ont
confié, par un vote majoritaire, au
Parti Libéral du Canada le soin de
former le prochain gouvernement
fédéral. Dés lors, la Chambre des
communes aura un nouveau visage,
lors de la reprise des travaux, avec
maintenant cinq formations
politiques qui ont le statut de parti
reconnu : le Parti Libéral du Canada,
le Parti de la Réforme, le Bloc
Québécois, le Nouveau Parti
Démocratique et le _ Parti
Progressiste-Conservateur.

Rappelons que dés le début de
la campagne électorale, la FFCB a
mis en place une série d’actions

Notes hiographiques de
ML Jean-Luc Devirieux

Dernier-né d’une famille originaire de
Lyon, en France, Jean-Luc Devirieux
est né 4 Montréal en 1957. Aprés avoir
travaillé plus de dix ans dans
V’hotellerie, Jean-Luc abandonne la
cuisine pour oeuvrer dans les
domaines de la traduction et des
relations publiques. Etabli 4 Prince
George depuis 1989, il y compléte un
cours technique en ressources
forestiéres et travaille en forét au gré
des saisons et des employeurs. Le mal
du pays aidant, Jean-Luc Devirieux
s’intéresse petit 4 petit aux activités
du Cercle des canadiens-francais de
Prince George. Surpris par le dynamisme
de cette communauté francophone, ii
devient bénévole puis conseiller. Pére
d’une fillette bientét d’age scolaire,
Jean-Luc Devirieux s’est joint le 8 juin
dernier 4 l|’équipe du conseil
d’administration de la FFCB 4 titre
de conseiller de la région Nord.

coordonnées afin de faire valoir les
aspirations et les priorités de
développement de la communauté
francophone auprés des candidats et
candidates des principaux partis
politiques en lice. Un questionnaire
abordant six grand thémes d’intérét
a été distribué aux 136 candidats et
candidates des 34 comtés de la
Colombie-Britannique. Les politiciens
et politiciennes se sont prononcés
sur :

oS le renforcement de la Loi sur
les langues officielles et la
création d'un Tribunal
administratif;

wo

le financement des organismes
sans but lucratif;

la poursuite du concept des
ententes Canada-communaute;

l'application des articles 16 a
20 et 23 de la Charte
canadienne des droits et
libertés;

VA le respect des droits
linguistiques des minorités
de langue officielle dans le
transfert des pouvoirs
fédéraux aux provinces.

Parallélement a l’envoi de ce
questionnaire, les porte-parole de la
FFCB ont sollicité la tenue de
rencontres avec les candidats et
candidates de la région de
Vancouver. Trois rencontres ont eu
lieu avec des candidats et candidates
du Nouveau Parti Démocratique et
une avec un candidat libéral.

Au terme de la campagne, a
l’exception du Parti de la Réforme,

toutes les formations politiques ont
répondu aux questions soulevées par
la FFCB. Par contre, il fut fort
décevant de constater que peu
d’entre eux et elles (11) ont pris la
peine de répondre 4 notre
questionnaire. “ Nous sommes
forcés de croire que |’avenir des
minorités de langue officielle n’est
pas le cheval de bataille de nos
politiciens et politiciennes " déclarait
M™ Coté au cours d’une conférence
de presse se tenant 4 Vancouver le
27 mai dernier. Bien que décue de
l’absence d’un vif intérét des
principaux partis en lice vis-a-vis les
enjeux prioritaires pour la
communauté, la présidente a rappelé
que les actions posées par la FFCB
ont toutefois permis de sensibiliser
plusieurs candidats et candidates 4
l’existence et aux besoins spécifiques
de la communauté francophone de
la Colombie-Britannique.

Etant donné l’accession du
Parti de la Réforme au statut
d’Opposition officielle, la FFCB
estime que le gouvernement fédéral
libéral se devra de réaffirmer, le pius
promptement possible, son
attachement indéfectible a la dualité
linguistique canadienne et son appui
aux communautés francophones du
pays. Au lendemain du scrutin, M™
Diane Cété déclarait que la FFCB
entend poursuivre son travail de
collaboration avec ses alliés des
différentes formations politiques afin
d’amener les partis présents 4 la
Chambre des communes 4 prendre
en compte les réalités des
communautés francophones.

Le Sait diunion

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