gee TE TT rar cnet ems Se erat 3,Le Soleil de Vancouver, 4 mai 1973 In-FEDERATION- fédération-FEDERATION-fédéerati a verites > O O & 0) tiré du Cornouiller,mai 1973 V J’entame ici une sorte de chronique sans autre preten- tion que d’y traiter, légére-. nent chaque fois que cela sera possible, d’informa-~ tions, d’échos, d’éléments de nouvelles intéressant notre communauté. - ; Si je l’intitule ‘‘ Vancouve- rités’’, ce.n’est paS par es- prit centralisateur. Il se fait simplement que c’est entre l’anse Burrard et la baie des Anglais que je vis, per- sonnellement, l’essentiel de -ma franco-colombiennitude. Mes Vancouvérités seront, parfois aussi sans doute, des réflexions. sans aucune im- portance, des témoignages d’amusements ou d’émotions comme celle que j’ai con- nue, un matin de la semai- - ne de Pagues en arrivant au bureau de la Fédération pour découvrir, sur monpu- pitre, une branche de cor- nouiller. Je me suis lancé, ‘ce jour-1la, avec un enthou- siasme nouveau dans la pre- paration du présent bulletin. A propos d’enthousiasme, je me suis fait des illu- sions sur celui de mes com- _patriotes. Je me suis fait des illusions aussi, et cela est plus grave, plus triste en tout cas, sur l’honnéte- té de quelques uns d’entre eux. J’ai envie d’écrire **de l’un d’entre eux ’’, mais ce serait 4 la fois -lui don- ner beaucoup d’imporzance et ne pas reconnaftre que si ce ‘petit-monsieur’’ a pu, durant des années, met- tre sa bétise au service de sa méchanceté,il n’aurait pu se faire sans la complicité, au moins tacite, d’une mi- norité opportuniste. Car - si ‘*Le Cornouiller’’ ne peut, ce mois-ci, annon- | cer fiérement que 1a com- munauté franco- colombien- ne a manifesté largement son appui 4 l’opération de PAR YVES MARGRAFF sauvetage collectif du Soleil dont j’avais pris l’initiative au début d’avril, c’est Acau- se de cela. A ceux qui n’ont pas ré- pondu 4 mon appel, je trou- ve volontiers l’excuse des déceptions passées. A ceux par contre, qui a- prés avoir proclamé publi- * quement leur volonté de fai- re du Soleil un organe ré- ellement communautaire et de qualité, ont cherwhé 4 m/’attirer des ennuis juri- diques en invoquant une 1lé- galité quiles arrange quand elle peut servir leurs am- bitions personnelle, je n’op- pose que du mépris. Je dois d’ailleurs A la vérité d’a- jouter que les enquéteurs venus me voir 4 la suite de cette dénonciation ne semblaient pas tenir en trés haute estime celui qui, au sein d’une communauté A la recherche d’une unité cultu- relle, était assez bas pour recourir 4 la délation. C’a- vait une petite saveur de ‘‘normalisation tchéque ’’! Ce qui ne signifie pas que le Soleilne soit pas en train de renaftre de ses cendres. Tl paraft méme qu.’il pa- raftra bientdt’ Et l’onne peut que s’en réjouir-en re- grettant toutefois que si la propriété du journal semble effectivement avoir été élar- gie,c’est davantage au pro- fit d’une collectivité. Au risque de paraftre pom- . peux ou de verser dans la... wassermanie, je ter- mine sur une citation. El- ,le est de Lester B. Pear- ‘son: ‘‘Faisons en sorte que nos chroniques futures re- latent la coopération plutot que ies conflits; l’engage- ment plutdt que l’égoisme; ce que nous pouvons donner plutdt que ce que nous pou- vons donner plutOt que ce que nous pouvons recevoir.’’ —OFFRE D'EMPLOL DIRECTEUR GENERAL La Fédération des Franco-Colombiens ouvre un concours public en vue de l’engagement d’un Directeur général. Qualifications requises: — expérience dans le milieu Franco-Colombien — mafttrie du francais parlé et écrit — connaissance pratique de 1’anglais ; — expérience en administration et en direction du personnel z — capacit€é de travailler en equipe — connaissance de l’animation ~ — maturité ess Lieu de travail: Vancouver. Le directeur general est appelé 3 se déplacer fréquemment. ° Salaire: $11,000.00 Adresser sa candidature avant minuit le 18 mai 1973: - Le Vice-President, Fédération des Franco-Colombiens, 708 ouest, 16ieme avenue, _ Vancouver 9, C.B. “Cette annonce est publié courtoisie du ‘‘SOLEIL’’ A BOR WES LO SAU SOLE TL? Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage,cor- nouillez le sans cesse et jle recornouillez...Monsieur iYves Margraff ne s’est cer- te pas inspiré de cet adage lorsqu’il envoit ce qu’il ap- pelle des vérités plus ou moins bonnes 4 dire... Surmené par des journées interminables entrecoupées ‘de tournées fatigantes Atra- vers la province au servi- ce d’une communauté trop souvent somnolente ,Mon- ‘sieur Margraff a commis, l‘erreur bien pardonable pour un homme exténué de de ne pas avoir pris le temps de relire ses propres notes afin de brosser un tableau objectif de la situation. D’un trait de plume, il est devenu IVANLE TERRIBLE. On le lui pardonne volontiers pour la bonne raison que dans le monde imparfait dont nous faisons partie il serait diffi- cile de trouver quelqu’un d’assez pur lui jeter la pre- miére Pieczre. tC Vous connaissez sans doute l’his- toire...) C’est donc dans un esprit de charité humaine mis au service d’une meilleure compréhension communau- taire que nous lui tendons non pas la joue mais la main. : En nous inspirant des prin- cipes qui sont ceux de la fédération des franco- colombiens, regrouper et unir, nous désirons l’aider afin qu’un étourdissement passager ne l’empéche pas de mettre au service d’une communauté qui en a bien besoin une intelligence et des qualités journalistes in- déniables. Le poste qu’il occupe né- cessite un esprit d’abnéga- tion et l’amour de son pro- chain. Yves Margraff pos- séde ces qualités sinon il ne serait pas dans cette vallée de misére ot l’en- tramtne le défi qu’il a relevé. Il serait tout simplement en train de faire des dol- lars au service d’un grand quotidien. Bon nombre d’entre nous sommes animés du méme élan depuis de nombreuses années et c’est pourquoi nous apprécions le don qu’il a fait de sa personne et de ses facultés en devenant l’ani- mateur en information au- prés de la fédération. Nous sommes dans le mé- me hbateau..e. ramons en- semble, sons le point avant de le- ver **?encre’?. 1) Au début de l’année le Cornouiller se penchait sur les éclipses du Soleil dont il s’inquiétait 4 juste titre. Il émettait des opinions va- lables, sages et faisait des suggestions logiques. 2) La fédération, consciente de ses devoirs en la matié- re, chargeait son animateur en information d’organiser une réunion de travail au sujet de l’avenir du Soleil. Les 17 et 18 mars, un dé- !bat historique et mouvemen- te se déroulait dans les lo- /caux de la fédération. 12 personnes étaient pré- sentes, dont 10 étaient les participants et deux les ob- servatrices-secrétaires. Un , et pour cela fai-- comité de réorganisation fut créé ; il comprenait les 10 participants 4laréunion dont certains étaient déja action- naires du Soleil. ‘‘Estimant essentiel et urgent de pas- ser rapidement 4 1’action, les participants ont résolu par vote de désigner trois -porte- parole chargés de né- gocier avec les principaux actionnaires du Soleil qui 4 l’époque étaient M. et Mme Bennett. Le comité des trois se composait de Messieurs An- dré Piolat, Patrick O’Dona- ghy et Yves Margraff. M. Piolat fut nommé direc- teur du comité. Les négociations prirent place ultérieurement et fu- rent menées 4 bien. Le comité des 10 adopta des résolutions quant 4 la réorganisation et aux be- soins financiers et humains du ‘nouveau Soleil’’. Cing des participants s’en-. gagérent selon leurs moyens et leurs capacités respecti- ves A apporter une aide fi- nanciére et pratique définie : il s’agissait de Messieurs André Piolat, Baillaut, Jean Riou, Ronald Lanthier et Yves Margraff. Les autres membres expri- mérent le désir de suppor- ter l’action nécessaire et de servir dans le comité de réorganisation qui devait de- venir un comité de produc- tion. Rappelons qu’aA la fin des débats, Le Soleil était tou- jours entre les mains de ses actionnaires et que s’il fut unanimement exprimé qu’ il était souhaitable de voir Le Soleil devenir une socié- té privée appartenant 4 part égales aux 50 actionnaires possibles et autorisés parla loi, il ne s’agissait 14 que de résolutions de principe puis- qu’on ne pouvait pas mettre la charrue avant les boeufs en prenant des décisions fer- ‘mes avant que l’affaire ne change de mains. Le mécanisme de la tran- saction fut adopté et M. Piolat accepta d’étre le dé- tenteur provisoire des ac- tions disponibles du Soleil jusqu’au moment od dans les conditions stipulées par la loi régissant les sociétés privées, de nouveaux action- naires se rendraient acqué- reurs de 20 actions, chacune leur donnant droit de vote. _ Cela dit, on leva la séance avec l’impression que 1’im- portance du but 4 atteindre avait eu raison des conflits de personnalités qui s’ étajent manifestés durant les débats. A quelque témps de 14, M. Margraff prenait une initia- tive que dans son enthou- siasme il considérait ex- cellente : dans les pages du Cornouiller, il invitait les franco-colombiens Ase join- dre 4 l’action directe... Nous ne doutons pas de sa bonne foi... mais il est dommage qu’il n’y ait pas eu consul- tation préalable avec les au- tres membres du comité et les actionnaires existants. Il en est résulté un malen- tendu regrettable sur ce que d’un cOté on appelle de 1’in- formation et de l’autre une publicité interdite par la loi. Il existe deux solutions pour ~ résoudre ce probléme : l’une est de se conduire en petits tations intestines Jacques™ APROPOS de CLIQUE et de Claquesqui se perdent enfants tétus en commen-— gant une ‘guerre des bou- tons’’ résultant en fermen- malsai- nes. L’autre consisterait 4 faire amende honorable de part et d’autre, ce qui per- mettrait A tous d’agir.en adultes faisant face aux res- ponsabilités qu’ils ont ac- ceptées de prendre, face aux besoins de la communauté. La deuxiéme solution au- rait l’avantage de réchauffer les coeurs des gens de bon- ne volonté tout en donnant une claque bien méritée aux ‘*cliques’’ qui dans l’ombre se livrent 4 leur sport pré- féré qui consiste 4 semer la discorde. Le Soleil ouvre ses portes et ses pages 4 toutes les communautés et le Cor- nouiller peut y occuper une place de choix dans l’intérét de tous ceux qui ont le dé- sir de voir les petits em- pires personnels, poussié- reux et croQlants, rempla- cés par une coopération sai- “ne, vigoureuse et désinté- ressée. Il a été dit 4 plusieurs reprises que seul un mira- cle peut sauver le Soleil - UNION - action et des bon- nes volontés s’ajoutant au savoir-faire professionnel peuvent accomplir ce mira- cle. Pour que 10.000 personnes ou plus versent 7 dollars pour leur abonnement au Soleil, il faut que celui-ci refléte le meilleur de la francophonie colombienne et de ses besoins en informa- tion. Il faut pour cela qu’il existe... Pour qu’il existe, il suffit de se mettre Alat&che sur le champ. Quelques-uns l’ont déja fait, respectant ainsi leurs engagements ; d’autres se sont joints 4 eux et sont Maintenant engagés - il y a de la place et de l’ouvrage pour toutes les bonnes vo- lontés. Le Soleil est comme une voiture dont les batteries sont vides : il faut la pous- ser un bon coup avant de pouvoir s’asseoir dans le siége de la Rédaction, sur le chemin du succés. A Monsieur Margraff et A tous ceux qui veulent étre du voyage. Bienvenue a bord !!! Signé : LA (Bonne) CLIQUE Lhistdie Wea Nouvelle-Ecosse se souvient de Joseph Howe Le mois de mai nous ap- portera la huitieéme émission de timbres canadiens; il s’a- gira cette fois d’un timbre unique d’une valeur de huit cents a l’effigie d’un ancien premier ministre de la Nou- velle-Ecosse, Joseph Howe. Le timbre paraitra le 16 mai, un mercredi comme a l'accoutumée. La figurine présente un portrait d’époque du_politi- cien, journaliste et orateur. Le timbre sera imprimé au moyen de la lithographie, en deux couleurs. I} en sera tiré 24 millions d'gxemplaires. ret