Le portrait d'une francophone La mome Rabu Suite de la premiére page auditions, Joélle Rabu est engagée. Deux ans aprés,le théatre remet 4 l’affiche le spectacle avec Joélle jus- qu’au 20 avril sur la propo- sition de Joélle, des trois musiciens et des deux co- médiens, et aprés cinq se- maines, la troupe partira a Phoenix chez nos voisins du sud. Mais leconte nese termine pasa, ily a eu les trois cents représentations, la tournée a Calgary, a Edmonton dans l’ile Vancouver, et dans quelques jours, un disque sortira. Paralléle a sa carriére de comédienne, Joélle a monté un concert “A plein coeur” qu’elle présentera au Festival fran- cophone du Robson Square le mardi 9 avril 4 20h30, et ensuite deux concerts au Vancouver East Cultural Center les 22 et 23 avril. Un long jeu sortira le ler avril. Mais sa vie privée a-t-elle changé aprés ces deux années de succés. “Non, j'ai toujours le méme copain depuis cing ans.” La télé, le cinéma? “Non ¢a ne m’in- téresse pas réellement, par- ce qu'il n’y a pas de public en face de moi”.Le théatre? Elle ]’a découvert en jouant des piéces dramatiques pour le Festival Shakeas- peare puis a Nanaimo. Et pour rien au monde elle ne laisserait sa place. Si tout marche bien cété subven- tion du fédéral l'année prochaine, elle interpré- tera au Festival “Irma la douce” d’aprés le scénario francais. Pour le moment, la re- prise d’Edith Piaf est bien engagée, les réles sont rodés, Joélle a atteint une maturité comme ses comé- diens d’ailleurs. “On re- garde de plus en plus vers est et vers l'Europe, pas avec “Piaf” parce qu'elle a été jouée trop de fois mais avec mon concert”. “Mon frére parten France faire un tour des vignobles, on pourrait partir avec lui . Je réve d’aller chanter dans les petits bleds”. Ses musiciens sont préts ase payer le billet d’avion. Pour cette jeune femme née au Manitoba, : conquérir le pays de ses parents, sera une étape qu'elle est préte a franchir ' allégrement. Avant fermeture Soldes Nouvelles modes de printemps et d‘été réduction met 80% sur les vétements d’hiver et les créations (harm of, ancouver 1139a Robson St. 687-3331 Gastronomie Le succés des Compagnons Suite de la premiére page pant pour l’aspect, le gout et le bouquet. La derniére soirée était con- sacrée aux vins du Languedoc- Roussillon. Mais les Compa- gnons des Vins de France se réunissent presque tous les mois pour découvrir 4 chaque occasion une nouvelle région, une nouvelle catégorie de vins, de nouveaux crus. Une seule constante: du: Bordeaux au Bourgogne, des Cognac aux champagnes, les produits tes- tés sont exclusivement fran- cais. Et la dégustation se termine toujours avec des plats (patés, fromages ou gateaux) eux aussi francais. Ils sont prés d’une centaine de Compagnons des Vins de France a Vancouver. Hommes ou femmes, francophones ou anglophones, exercant toutes sortes de professions, ensemble ils s'adonnent ainsi réguliére- ment a un méme rite. “Il n'y a pas de snobisme dans notre organisation, explique Arnaud Delacour, coordina- teur du club avec Mollis Barrow. Simplement des gens Immersion EIU AZ Eade curieux de goiter des vins agréables et souvent peu con- nus localement. Nous essayons surtout de sortir des sentiers battus en pratiquant autre chose que de simples dégusta- tions”. LesCompagnons des Vinsde France sont présents dans tout le Canada, répartis en 14 sections. Celle de Vancouver a été créée il y a maintenant un an par la Sopexa, organisme de promotion des produits agricoles francais. Toutes les dégustations sont conduites par des professionnels ou des spécialistes du vin, résidant a Vancouver ou venus de France. Depuis sa création, la section a connu un succés croissant qui a surpris ses responsables. Et les adhésions continuent d’affluer. Preuve que la popularité du vin ne se dément pas. e Pour tous renseignements sur les Compagnons des Vins de France, contacter Armand Delacour, 736 Granville, suite 8328, Vancouver C.B., V6Z Jl. Tél: 683-2818. Douze heures de queue Il a fallu d’abord faire un premier choix, entre la file d’attente et le tirage au sort, avant d’opérer le second choix, celui des futurs éléves de classes d’immersion 4 |’école élémentaire Blackwood a Langley. La décision était importante car il n’y avait que trente places disponibles alors que de nombreux parents désiraient inscrire leurs en- fants en vue de leur assurer une éducation en fran¢ais. Unsystéme de _loterie avait été envisagé; on placait dans un chapeau les noms de tous les candidats et on les retirait un par un jusqu’a ce que toutes les places soient pourvues. Méme si certafns parents craignaient de ne pas pouvoir étre présents a cause de leur travail, la commission scolaire a finalement opté pour la file d’attente. Ala grande satisfac- tion de la plupart des familles qui redoutaient de voir leurs enfants éliminés sur un simple coup du sort. De ce fait, certains parents ont fait la queue pendant prés de douze heures la nuit précé- dant les inscriptions. Quand les bureaux ont enfin été ouverts, les trente places ont été prises trés vite. Concours de Radio-Canada Bient6t la finale Les demi-finalistes du XXIIIe Concours national de Radio- Canada se sont rencontrés les 26 et 27 mars derniers. Dans la catégorie des cordes, nous retrouvions: - Patricia Creighton (flate) , de Kitchener (Ont.) ; 4gée de 26 ans, elle est premiére flate de l’Orchestre symphonique de la Nouvelle-Ecosse, 4 Halifax; - Marina Piccinini (flute), de St. John’s (T.-N.) ; Agée de 22 ans, elle étudie au Julliard School of Music, 4 New Yord; - Keri-Lynn Wilson (flate) , de Winnipeg ; agée de 17 ans, elle est premiére flite de ]’Orches- tre des Jeunes de Winnipeg; — Carrefour Jeunesse Le Comité Jeunesse Provincial profite de l’Année Internationale de la jeunesse pour planifier un rallye provincial qui regroupera les jeunes francophones de 9 a 25 ans de la Colombie britannique. On se prépare une fin de semaine de ‘fun’ et d’apprentissage ou on aura la chance d’échanger nos connaissances ainsi que d’apprendre aux divers ateliers qui seront offerts. Si ca t’intéresse de passer la fin de semaine du 17 au 20 mai avec 1985 nous, envoie tes nom, Age, et adresse a: La Fédération des Franco-Colombiens 2 a-s Jean Boudreau 104 - 853 Richards Vancouver, C.B. V6B 3B4 Jocelyn Colquhoun (clarinet- te), de Halifax; agé de 24 ans, il est deuxiéme clarinette de l’Orchestre symphonique d’Edmonton. Dans la catégorie des cui- vres: - Michéle Gagnon (cor), de Montréal; agée de 27 ans, elle est membre fondatrice du quintette a vent Quintessence ; - Jane Houlden (cor) , de Hope (C.-B.) ; agée de 23 ans, elle est premier cor de l’Orchestre symphonique de Saskatoon; - James Somerville (cor), de Toronto; agé de 22 aas, il est premier cor de 1’Orchestre symphonique de Nouvelle- Ecosse ; - Guy Few (trompet- te), de Saskatoon; agé de 22 ans, il étudie a l'Université Sir Wilfrid Laurier de Waterloo (Ont.). Dans la catégorie des cordes: Annalee Patipatanakoon (violon) , de Calgary; agée de 18 ans, elle étudie au Curtis Institute of Music; - Scott St. John (violon), de London (Ont.); Agé de 15 ans, il donne réguliérement des con- certs en Amérique et en Europe; - Neil Miskey (alto) , d’Edmonton, Agé de 25 ans; - Johanne Perron (violoncel- le) , de Chicoutimi; agée de 25 ans, elle est soliste invitée de l’Orchestre symphonique de Trois-Riviéres et de Québec; - Mihai Tetel (violoncelle), de Toronto; agé de 23 ans, il est étudiant au Julliard School of Music. Les finalistes joueront en com- pagnie de l’Orchestre sym- phonique de Vancouver. Cette épreuve sera diffusée en direct du Théatre Orphéum le vendredi 29 et le samedi 30 mars 4 compter de 20h00. Le Soleil de Colombie, vendredi 29 mars 1985- 7 Radio-Canada Suite de la premiére page années 68, c'est parti de la cote, et ¢a Montréal n’aime pas Bryan Adams que les anglais découvrent actuellement et en sont fous, les groupes Loverboy, Chilliwack, Payolas, viennent tous diici, comme le producteur de l’an- née, salué 4 Hollywood, David Foster. “Ici Vancouver”, est bien différente, bien qu’on la compare un peu trop facile- ment 4 “Sept heures bon- homme” produit 4 Montréal. Comme cela se passe toujours sur les ondes de Radio- Canada, on y parle un peu trop et savoir ce qui se passe dans les Cegeps de Montréal n'intéresse que la métropole de la belle province. Par contre “Ici Vancouver” apprend a tout le pays d’une céte al’autre que nous existons, que le Soleil de Colombie ¢a existe, que la céte ouest, ce n'est pas si loin que ¢a, et surtout que la musique canadienne ne se cantonne pas seulement a Montréal et a Toronto. “Quand j'ai fait passer des disques de femmes, la “Women music”, Montréal s'est enthousiasmé, ils ne l’a- vaient jamais entendue... elle existe depuis dix ans, cette musique-la; l'un des porte- drapeau est Ferron, et elle est de Richmond, la banlieue de Vancouver. ~ Pour se tenir au courant de ce qui se passe dans le domaine musical, André frappe aux portes, il a énormément d’amis, il écrit et fait un vrai travail de fourmi . Prochaine- ment (pas samedi prochain, car l’émission est remplacée par du classique) il animera une soirée de rock francais, — donc plusieurs lettres *pecti ve vers la France. are Mais voila, Radio-Canada, qui a tendance a devenir une maison de plus en plus fonc- Ea a Salut André Je t’écoute depuis que tu es en ondes avec cette émission, ta musique (celle de la West Coast), formidable. Anima- tion trés 4 point. Je n'ai jamais voyagé beau- coup physiquement (!) mais Vancouver m’a toujours fasci- né, 4 un moment donné peut- étre. En espérant de ne pas trop te déranger, continue ton bon travail. J'ai déja été abonné a Open Road et Straight, quels souvenirs! Salut Gaston de Sept-Iles Au directeur des programmes Je tiens 4 vous offrir mes félicitations pour une émission de radio transmise sur les iondes de Radio-Canada a Québec a 23h00 (heure de lest) en provenance de Vancouver. C’est un peu par hasard que jai attrapé votre poste dans Ima voiture au retour d’une soirée joyeuse avec un couple d’amis. L’émission, fort inté- ante ce soir-la, portait sur es festivals de musique qui se nt tenus au cours de l’été 82. Depuis, nous sommes des auditeurs assidus. Nous avons oujours hate d’entendre des voix de Canadiens francais nous donner, a partir de seers ouest de notre pays, de l'information sur différen- tes activités, températures, sports, etc... Nous apprécions grandement la qualité de la musique. Merci de nous offrir ce privilége et longue vie a cette émission. Rolande Bouchard Quebec Salut André ! La mort d’une émission tionnaire, gratte-papier, comme disent les anglais des bureaucrates, élimine peu a peu tous ses artisans de qualité pour nous coincer des émis- sions rabachées, machées, insi- pides et insignifiantes. Appa- rement, nous ne pouvons rien faire, l’excuse de l’austérité est devenue facile. La Fédé- ration des franco-colombiens surveille de prés le dossier et n’a pas encore déterminé quelles mesures elle prendrait. La morale de cette histoire, c'est de se tenir sur ses gardes, on nous a promis a4 nous, Francophones hors Québec, que les régions n’allaient pas souffrir des coupures budge- taires, mais actuelleemnt tout est dans le doute: la date du premier avril approche, date qui doit donner une autre fournée de mises a pied. Actuellement, le responsable des communications Jacques Baillaut, fait des pieds et des mains pour essayer de. sauver les services a l’auditoire, les promotions des _ spectacles communautaires franco- phoneset le programme inséré chaque semaine dans le Soieil de Colombie, car depuis le ler mars, le service au public a été amputé d'une employée. Surveillons €troitement les mouvements de Radio- ‘Canada et pour marquer votre intérét 4 la premiére €mission touchée, “Ici Vancouver”, vous pouvez €crire au Soleil de Colombie, ou a la Fédéra- tion des franco-colombiens, qui feront parvenir vos lettres au ministre des Communica- tions monsieur Masse. [1] M. Jean Desmarais, directeur des émissions fran- gatses ~du~ réseau AM~ a ~Montréal “n'a “pas retourné “notre appel. [2] Voici quelques exem- ples de lettres recues. Salut Vancouver! Salut André! Javais hate que le hockey termine 4 la radio car j'ado’ ton émission. C'est le d’entendre une nouvelle voix Radio Canada. J’aime qi tu nous racontes Vancouver. n’y suis jamais allée mais amies m’ont dit que c'est ville bien spéciale. D’abord, décor est assez exotique po nous, l’océan, les Rocheuses... Il parait aussi qu’on n’écout pas la méme musique pi la-bas, dans les bars et a radio. On en a un petit apercu dans ton émission. Il me semble que c’était toi qui faisais l’é€mission de Vancouver cet été. Tu nous as bien fait rire avec tes textes et tes scénarios. C’était bien original. Salutations et longue vie a ton émission. Giséle Langlois de Sherbrooke Bonjour mes amis! Je voudrais vous faire savoi que j'apprécie le bon travai que vous faites a Radio- Canada pour nous Franco- phones 4 CBUF-FM. Sou- lignons entre autres l’excellen’ travail de Christian Bern: avec la chronique musical (spectacle) d’Andr Rhéaume. “Ici Vancouver” est aussi un excellente émission que je voudrais pas voir disparaitre du programme. André Rhéaume nous sert une musi- que de choix et je trouve son émission bien montée. Alors continuez votre bon travail nous sommes 4 l’écoutel Merci! Michel de Vancouver