L’ORIGINE DEL’ARBRE DE NOEL Sais tu pourquoi nous avons pris l‘habitude de mettre un sapin dans nos maisons & occasion de Noel? Avrat dire, c'est une coutume qui remon- te a un peu plus d’un siécle. Elle nous vient d’Allemagne. Cela a commencé avec la reine Victoria, d’Angleterre, qui, lorsqu’elle épousa un jeune prince alle- mand, fit installer un sapin dans son palais afinde lui faire plaisir. Toutefois, historiquement, on retrace cette coutu- me jusqu’au 17eme siécle. Mais on salt aussi queles Andens, et cel avant méme lanalssance du Christ, avaient I’habitude d‘assocer le vert des coniféres aux rites de célébrations du solstice d’hiver. Pour eux, le vert de la végétation symbolisait la victoire dela lumieére surles ténébres. Dans Ia mythologie norvégienne, les branches vertes et les racines du sapin symbolisalent lajonctionentrelaterre et le del. LES OBJETS DE NOEL Il est des objets qui n’apparaissent dans nos maisons qu’une fois an. C’est particulicérement le cas pour Noel. Parmi ceux- ci, on retrouve le sapin, Ia biche, les bas ou les sabots, les chandelles et les decorations de toutes sortes quel’on sort des boites ow elles étaient soigneusement enveloppées. d’étoiles brillaient juste pour célébrerla splendeur de cette belle nuit de décem- bre. Lorsqu’il arriva chez lui, Martin Luther voulut décrire 4 sa femme ce qu'il avait vu et lui dire comment un tel spec- taclel’avait rendu heureux. Mais il ne put vraiment lui décrire ce qu‘il avait vu. Malheureux de ne pouvoir exprimer ses sentiments, il sortit ula hdtedela maison tes au manteau de la cheminée remonte & Saint-Nicolas. Selon la légende, ce brave évéque apportait des écus d’oraux jeunes filles qui devaient se marier. II est dit que chaque fois qu‘il envoyait les prédeux écus par la cheminée, ceux-d tombaient dans les chaussettes que l’on avait accrochées lu pour les faire sécher. Cest sans doute pour cela que dans les pays anglophones, on accroche encore Chez les etrevint unpeuplustardavecunénorme des chaussettes ala cheminée le soir du Romains, sapinqu'ilinstallaaumilieudela piece. 24 décembre. ; onutilisait II le couvrit de chandelles et prit grand Mails alors pourquoi, dans de nombreux les bran- soinde les allumer toutes. Lorsqu’il eut _ pays, met-ondes souliers dans la chemi- ches vertes fini son installation, il invita sa femme, née plutét que des chaussettes? Et bien, de conife- & qui vaquait & ses occupations, 4 venir ilfaut savoir que dans I’Europe du Sud, les res pour \" voir, et les yeux brillants, le sourire aux —_ paysans et les pauvres ne portaient pas décorer levres, iI lui dit:« Voila! C’était commeca, de chaussettes dans leurs sabots. ils y les mai- ce que j’al vu ce soir: vert, sombre, _mettalent dela paille. La veille de Noel, sons pen- majestueuxet pleinde lumiére!» Et c'est ils mettalent humblement leurs sabots < dant le solstice d’hiver. ainsi queV’arbredeNoél rouvasa place dans la cheminée. Parla suite, lessou- —_ LE PERE NOEL EN COSTUME DE Onne sait pas vraiment. Mais en Enfinaucoursdessivcles, dans plusieurs dans les maisons allemandes et par la__liersremplacérent les sabots. Alors main- MOTARD? 1882, Nast Drew, un caricaturiste, mon- pays, les branches vertes du sapindevin- rent le symbole de I’endurance, du re- suite, dans les nétres. tenant, lorsque tu entendras la chanson, «Petit papa Noél», tuneseras pas surpris Mais oui! Si tu regardes d’an- tra le pere Noa! assis sur une boite portant I’adresse suivante: Christmas, nouveau de la vie, et le vert de ses | LALEGENDE DES CHANDELLES d’entendre parler de souliers. ; de Nosl,t Box 1882,St. Nicolas, NorthPole. Person- rameaux, l’embléme de l’immortalité. DANS L’ARBRE DE NOEL : . 3s reer ph rey % ios Ase ne n'a jamais contesté cette adresse. VORIGINEDUPERENOEL © ™Taverqv‘autrofois lepbre le es a COMMENT LE SAPIN DEVINT L’ARBRE CHERI DES ALLEMANDS Le sapin et les chandelles sont assodés aux pays nordiques: I’Allema- Le pere Noél n’a pas foujours pas du tout habillé comme on le volt aujourd’hui. Il était vétu d’une houppelande & capuchon, comme les i Nous tenons a g gne, la Suede, le Danemark etc... mais il existé. clay du Nord, ona arrivé évéques, était chaussé de sabots, et por- ~ remercier: - IALEGENDEDESAINT-BONIFACE faut quo tu saches que la coutumo de YOrs 1650 par Fertromise cts TAN” tait ses fovets dans une hottesurle dos. mettre des chandelles surlesapinrevient site aoe pe ouetatiien Cestaucoursd'unesoiréeorganiséepar MH . 6 gouvernement du - On raconte que lorsque Saint- SUffout & la Norvége. Car Il est une nee a nuit du 5 décembre. “i : la compagnie Coca-Cola queonawle = Québec pour l'aide pré- Boniface arriva d’Angleterre en Allema- légende de ce pays qui raconte que deux . pere aX Se | . . suite, le nom s’est 3] jg cieuseapportéeala pu- g gne, pour y convertir les paiens, il com- jeunes gens furent assassinés, alors qu‘ils ll dsakiourdere= Noél taps menca par dé. _ $@Promenaiert blentranqeillement.Plus de CRS arri- [§ blication de ce présent §j truiretout ce qui tard,ulendroitmémedeleurmassacre, i 0 ag fetar ver, numéro. z représentalt on vit pousser un bel arbre qui demeura dée jusqu’t la vellle pour la I & 1 e vr Vertmalgré les rigueurs de I'hiver. Puis aK Mais la 16- pre- 9 : ' i paganisme. Ce UNlour,disentlesgensdu pays,depetites ss . romonte bien mitre ie * Horizon Publications, E Wit «cher» Saint- pining aceiventas fols, § Patrick Martin de » Voz ai ane. Boniface ne ba- des Hollandais en ne Sunlife, CAQTI Salon ml OG a is Y dinait pas lors- Amérique du Nord. A ni Products, Mesdames ow qu'il s‘agissait dire vrai,l’ancétre du comme i : NS avahtanié ale re a ine unmo- gj Lucienne Wolf etg fnouveaux «fi- diiccids.can' Gebque tard § Francine Thivierge qui Jj (( eles». Ainsl, philantrope qui vivait sale Bf parrrainentladistribu- & x\ armé d’une ha- av IVe_ siecle. reiere tiondu journal respecti- rd che, il s‘en fut D’ailleurs, dans cer- cies ‘ couper un tres vieux chéne sacré que fa 'Umieres apparurent sur Varbre. Parla ji secu la se - » vement dans les écoles rt population vénérait depuis des siecles. suite, elles réapparurent tous les ans ala Belgique, cest encore Saint-Nicolas qui raient Argyle, Notre Dame de inutile de dire que cela nefit pas plaisir. "™me époque. La légende dit encore apporte les jouets. En France, les enfants rouges. Regarde donc de plus prés ses Fatima, Pauline aux habitants du lieu. Ils allaient pour ainsi dire embrocher le cher évéque lorsque ce dernier eut la bonne idée de leur faire planter «illico-prestox, pour remplacer le vieuxchéne, unsapin qu’ils trouverent superbe, dit la légende. Emer- veillés par la majesté du conifére, ils l‘adoptérent comme symbole de leur nouvelle fol, oubliérent leur grande co- lére et pardonnérent & Saint-Boniface son geste bien intentionné mais plutét brutal. que par les soirs d’hiver, on peut les voir detres loin, et qu’il est impossible deles éteindre. Tu n’es pas obligé de croire cette histoire mais avouequ’elle est bien jolie. BAS, CHAUSSETTES, SABOTS ET SOULIERS Sais tu pourquoi, au Canada, la veillede Noel, les enfants accrochent des chaussettes au manteau de la cheminée attendent le pére Noél. Ce personnage, qui date du Xle siecle, trouve son origine dans la Iégende de Saint-Nicolas dont il reprend la tradition de donner des ca- deaux. grosses bottes, son large ceinturon ef sa vareuse. Maintenant, imagine les véte- ments en noir. Tu seras surpris de voir a quel point Santa Claus ressemble & un motard. DEPUIS QUAND LE PERE NOEL HABITE-T-ILAU POLE NORD? g Johnson, Maple Grove g get Richardson. De gé- § i néreux exemples a sui- i B vre! yi eq Condition de participation: S'abonner, se réabonner ou prolonger son abonnement au Rayon Jeunesse entre le 3 Novembre et le 15 Décembre 1995 inclus. Cette offre n'est valable qu'au Canada. Le tirageaura lieule 15 décembre 1995 MARTIN LUTHER ET LE SAPIN Professeurs, étudiants, bibliothécaires et parents! Il est dit que par un beau soir d‘hiver, alors qu'il rentrait chezlui, Martin Luther fut émerveillé par la beauté du paysage qui soudainement s’offrait 4 son regard. II faisait presque nuit, dit la légende. Au firmament, déja, des mil- liers d’étoiles sdntillaient.Al’horizon, la forét dessinait une ligne sombre qui semblait ondulersurle del bleuté. Com- me une grande mante, la nuit envelop- palt:doucement la terre. Tout était si calme, si majestueux ef si joyeux aussi. C’était un peu comme si le del se mariait avec Ia terre. Li-haut dans I’infini de espace, on aurait dit que des millions *Titres au choix du gagnant parmi les collections suivan- tes des Editions de /a courte échelle : A) Albums pour les petits B) Romans pour les lecteurs de 7 a 16 ans C) Collection Romans pour les adultes. Abonnez-vous maintenantet tentez votre chan- ce 4 notre grand tirage au sort: aux choix, $150 de livres 4 gagner.* pour y recevoir des cadeaux, alors qu’en France ce sont des souliers que I’on met dans la cheminée? Non? Et bien, sache quela coutume d’accrocher des chausset- 1645, W Sth Ave, Vancouver, V6 1NS Tél: (604) 730-9575