ee i i a a LA TELEVISION _| INTERNATIONALE Information, culture, spectacles, xX sans frontiare - Derniére chance pear participer @ notre concours «SOLEIL EN TETE» - vol 29 n° 22 Vendredi 27 septembre 1996 ee Courter 28me classe /Scond Class Mail nm 0046 1645, 58me Ave, 0., Vancouver, (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. adress électronique: 102627.2172@compusarve.com 60 TPS indese Soe ja: Le retour du PROGRES Voir nos pages centrales Le S 0 leil de Colombie-Britannique ———— Télévision francaise dans l’Ouest: Vers la fin d’une information de proximité PAR MAMADOU GANGUE Winnipeg diffusera 4 compter de]’année prochaine les bulletins d’in- formation a destination des franco- phones de]’ Ouest du Canada. En effet, la suppression prévue des bulletins provinciaux du «Ce Soir» de la Colombie-Britannique, de |’ Alberta etde la Saskatchewan portera un coup fatal 4 une information de proximité dont la Télévision de Radio-Canada s’étaitdonnée comme mission. Aprés avoir désenclavé une a une les diffé- rentes communautés francophones réparties a travers les quatre provin- ces de]’ Ouest pendant les deux précé- dentes décennies, voila qu’aujourd’hui, suite aux rigueurs bud- gétaires, la Société de la Couronne décide de réduire sa présence sa plus simple expression. Fin d’une époque? Certainement. C’est le retour au centralisme. Centralisme, qui peut- étre tout en répondant aux exigences budgétaires dumoment, neprend nul- lement en compte la fragilité ou plus exactement la précarité du tissu so- cial francophone del’ Ouest canadien du point de vuede son €panouissement en tant qu’entité en milieu minoritai- Te. La présence de la télévision dans chacune de ces provinces ne re- levait surtout pas du superflu. En tant que vitrine, elle contribue 4 arrimer les communautés francophones res- pectives a Jeur environnement, met- tanti’accent sur les faits et gestes qui soulignent 1’existence de celles-ci. C’est dans ce contexte que] ’informa- tion de proximité trouve sa placeets’y insére comme unservice. Sa pertinence réside dans la non-distance. Qui montera aux barricades pour dénoncer ce recul? Les groupes de pression francophones? Sont-ils trop timorés? Ottawa? L’heure est 4 la promotion de la fierté nationale ver- sion étendard non pas dans les ondes. En revanche, se rappelle-t-onen 1991 quand des milliers de Québécois de l'Est de Ja province ont manifesté leur opposition a la fermeture de stations de leurs régions? La francophonie Ouest-cana- N’y a-t-il plus rien a découvrir dans l’Ouest? diennea-t-elle des alliésnaturels dans l’échiquier politique fédéral? C’est peut-étre maintenant, a la veilled’une année électorale, le moment de se faire entendre.O) Jean Charest demande la démission d’un membre de la CMI OTTAWA - Dansune lettre envoyée au Premier ministre Jean Chrétien, le Chef du Parti progressiste-conserva- teur du Canada, Jean Charest, a de- mandé la démission immédiate de M. Frank Murphy dela Commission mix- te internationale (CMI) eta demandé au Premier ministre d’invoquer]’arti- cle XI de ]’Accord sur la qualité de lair ratifié en 1991 pour que des con- sultations bilatérales entre le Canada et les Etats-Unis soient entreprises dans les trente jours. M. Murphy, un leveurde fonds pour le Parti libérala Vancouver, s’est trangé du cdté des membres de la com- mission américaine qui ont voté dene pasTemettre a leur gouvernement un rapport de la CMI mettant en garde contre une hausse des niveaux de pol- lution de’ air, partiellement sous for- me de pluies acides, si les Etats-Unis approuvaient la construction d’un plus ~ grand nombredecentrales électriques alimentées au charbon. La diffusion du rapport aurait pu enclencher des poursuites en vertu del’article 115du Clean Air Act des Etats-Unis (exi- geant une baisse des émanations pro- venant des centrales électriques ali- mentées au charbon); une éventualité qui risquerait d’étre impopulaire en cette année électorale. «De toute évidence, M. Murphy a choisi délibérément de ne pas informer le gouvernement cana- dien de l’augmentation considérable de la pollution, servant ainsi les inté- réts américains», a déclaré Jean Charest. «Le Premier ministre avait été avisé de la situation a l’avance, par un autre membre de la Commis- sion, Mme Adéle Hurley; il a choisi d’appuyer la décision de M. Murphy @’étouffer le rapport. Il s’agit d’un (VOIR “CHAREST” EN PAGE 4) Le Conseil jeunesse francophone de C.-B. dissocié de la Fédération VANCOUVER - Lesamedi 14 sep- tembre 1996 4 la Maison dela franco- phonie se tenait la 8e Assemblée générale annuelle du Conseil jeunes- se francophone de la Colombie-Bri- tannique (C.J.F.C.B.). Lors de cette réunion, outrel’élection du nouveau bureau de direction, l’adhésion a la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique et la program- mationannuelledu C.J.F.C.B. étaient discutées. Plus que jamais, ‘aoresiines du Conseil jeunesse ont décidé de prendre leur avenir en main en ne renouvelant pas leur adhésion 4 la Fédération de francophones de la | Colombie-Britannique (F.F.C.B.). Par cette action, 17A.G.A. veut ame- ner les jeunes francophones a s’impo- ser et se représenter eux-mémes et non plus parle biais d’un autre orga- - nisme) a ]’échelle provinciale. Les jeunes de la Colombie-Britannique veulent que le Conseil jeunesse soit le porte-parole provincial de la jeu- nesse en Colombie-Britannique. Issu du Comité jeunesse dela F.F.C.B., le Conseil jeunesse a vu le jouren 1989. Il est indéniable que sans la F.F.C.B., le Conseil jeunesse ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. De ce fait, les membres du Conseil jeu- nesse tiennent 4 remercier la Fédéra- tion de francophones de la C.-B. Cependant, aprés plus de huit ans, les jeunes francophones de la C.-B. se sentent prét 4 quitter le nid. Pour I’année 1996-1997, le Conseil jeunesse francophone s’est donné les priorités suivantes: ; Olla mise sur pied de 4 conseils étu- diants francophones; Ole développement de clubs pour les jeunes et de radios étudiantés dans (VOIR "JEUNESSE™ EN PAGE 14)