ne s 5B ELE DO Bee SL A 14, Le Soleil de Colombie, 28 mars 1975 La coopération _culturelle Franco-Québéc par M. Denis Hardy Ministre des Affaires Culturelles du Québec M.Denis Hardy Bien que l’entente de coo- pération culturelle entre la France et le Québec.n’ait été signée que le 24 novem- bre 1965, il existait deja .des rapports privilégieés entre les deux pays. Les échanges se faisaient pres- que dans tous les domaines d’intervention du Ministé- re des Affaires Culturel- les. Mais grace 4 lasigna- ture de l’entente, les é- changes prirent un carac- tére officiel, mieux struc- turés et s’étendirent 4 un plus grand champ d’activi- tes. Les parties contractantes s’engageaient alors 4 en- courager réciproquement l’étude de leur littérature et de leur civilisation, no- tamment en favorisant la création de chaires de civi- lisation dans les universi- tés. Suite A cet article de la convention, le Québec a pour sa part creé de ces chaires 4 Caen, Aix, Mar- seille»Poitiers et Bor- deaux. Elles s’engageaient 4 fa- ciliter la diffusion du li- vre et des publications en langue francaise, a favori- ser les échanges des sta- giaires de 1’édition et dela librairie. © Cet article permet aux éditeurs québecois de ven- dre leurs publications en les déposant 4 la librairie de l’Ecole. En outre, con- formément 4 cette entente, les parties contractantes procédent, chaque année, a des échanges de publica- tions soumises au depot lé- gal. La Bibliothéque Na- tionale de France fait par- venir 4 la Bibliothéque Na- tionale du Québec 4.500 ti- tres et elle recoiten re- tour 1.500 titres du Queé- bec. Le but visé par les deux parties est d’en venir 4 la réciprocité totale du dépot legal. Chacune des deux parties s’engageait ae facilites l’accés de ces institutions culturelles, bibliothéques, musées, archives, a favo- riser les stages de for- mation et de, perfectionne-. ment aux specialistes et. oe 2 ICAL 2 ORME ELE ES © EMSS Se Bee Hae aux artistes. C’estenvertu de cette clause que le’ Mi- nistére des Affaires Cultu- relles a élabore son pro- gramme de stages en Fran- ce, qui a été par Ja suite élargi A tous les pays. De- puis 1965, ungrand nombre d’artistes et de spécialis- tes oeuvrant dans tous les secteurs culturels ont pu benéficier de ce program- me. Cet accord a, de plus, per- mis la réalisation de mani- festations culturelles prestigieuses et aussi de manifestations plus hum- bles, en vue de promouvoir la production artistique de la France et du Quebec. Dans le domaine des arts plastiques, le Quebec a eu le privilége de recevoir des expositions aussi impo- santes que les Bijoux de Braque, Art Grec du Lou- vre, les Tresors de Besan- con, Art Frangais du Moyen Age et il a organise, pour la France, les expositions suivantes: Panorama des Sculpteurs du Québec, Bor- duas et les automatistes, Jean-Paul Lemieux. Dans le. domaine des arts d’in- terprétation, le Québec a accueilli le Théatre de Bourgogne, la Comedie - Francaise et les percus- sions de Strasbourg. En échange, la France re- cevait le Théatre des Sal- timbanques, les Come- diens Associés du Québec et la compagnie des Grands Ballets Canadiens. Ce rap- pel de l’accord culturel et quelques exemples de sa mise en application a voulu montrer la_ vitalité de la coopération culturelle franco-québécoise pendant une décennie. En: 1975, la coopération culturelle sera marquee par la continuation et la consolidation des actions entreprises. Une insistance particu- liére sera apportée au dé- veloppement de trois sec- teurs d’activités: la Con- servation et la Restaura - tion du patrimoine, les é- changes entre les centres culturels et les maisons de la culture ainsi que la pro motion et la diffusion du cinéma québecois en Fran ce. Des echanges artisti- ques et des échanges_ de spécialistes viendront compléter ce .plan d’ac- tions. En conclusion, on peut af- firmer que l’accord de coopération culturelle a- vec la France a mis fin a l’isolement culturel et linguistique des Québécois. Le gouvernement du Qué- bec se doit de maintenir et de développer cet ac- quit» et. c’est -son inten- tion.:- _tions multiples Ba sae a Es ge nana aN Public Service Canada Fonction publique Canada iv CES CONCOURS SONT OUVERTS EGALEMENT AUX HOMMES ET AUX FEMMES CARRIERES EN SCIENCES La Fonction Publique du Canada maintient, en vue de combler de futures va- cances, un répertoire de candidats qualifiés. Au cours de l’annee, il y aura des postes vacants A divers niveaux de responsabilites dans plusieurs dis- ciplines scientifiques. Ces postes présenteront d’excellentes perspectives d’a- venir pour des personnes intéressées a faire carriére 4 la Fonction publique. Ces personnes auront démontré une capacite 4 établif’ de bonnes relations de travail a divers niveaux et pourront adapter une attitude flexible, mature et innovative pour solutionner les problémes. Si vous désirez contribuer au dé- veloppement scientifique et industriel du Canada, et si vous contemplez un changement d’emploi dans votre domaine, la Fonction publique du Canada vous invite A soumettre votre demande. Si vos titres de conpétence pré - sentent un aspect d’intérét particulier, vous serez invite (e) 4 une entrevue; pour discuter des possibilites d’emploi. Toute demande ouentrevue sera strictement confidentielle. SCIENCES PHYSIQUES Traitement de $7,880 a $28,123 Réf: 75-STP-28 (68) Les scientifiques ayant de l’expérience dans les domaines de la géographie physique, la physique, la minéralogie, les études sur l’environnement, le génie minier, géologique, chimique, électrique, mécanique et civil, pour- raient faire carri¢re au sein de la Fonction publique. Les principales acti- vités du groupe ‘‘Sciences Physiques’’ des méthodes et des recherches dans les domaines tels la geologie régiona- le, la paléontologie, 1a sédimentalogie, la stratigraphique, la minéralogie, la géochimie, la géophysique et l’écologie économique, 1’évaluation du potentiel minéral et des réserves de pétrole et de gaz. Des études sont aussi menées dans les différents domaines des sciences physiques. Les spécialistes de ce groupe se chargent du développement des données de la telédétection et de leurs applications et de l’établissement de cartes topographiques, de l’arpen- tage et de la préparation des- cartes aéronautiques. La Division de la protec- tion et de la gestion de l’environnement est 4 la recherche de scientifiques (Sciences ~Physiques) qui se sont spécialisés dans les domaines tels le trai- tement de la qualité de l’eau, 1’évaluation et la classification des terrains, l’étude de l’environnement et son impact, la glaciologie, l’hydrologie et l’océanographie physique et chimique. Des personnes occupant des postes supérieurs peuvent étre employées comme conseillers techniques par les ca- dres supérieurs et peuvent avoir la responsabilite de programmes spéciaux dans leur domaine de spécialisation. QUALITES ESSENTIELLES: Ces postes exigent un diplOme universitaire en sciences de la terre, naturelles ou physiques en fonction de 1l’emploi postulé. Une expérience dans un domaine scientifique particulier ou une formation post- secondaire peut 6tre requise pour certains postes. BIOLOGISTES Traitement de $8,240 a $27,731 Réf: 75-ST P-06 (68) Quelques exemples de catégories d’emploi des biologistes sont la. Faune, la Péche et la Microbiologie. Les biologistes de la Faune ménent des enquétes et sont responsables de la _ gestion relative 4 bon nombre d’espéces d’oi- seaux et de mammiféres, afin d’assurer leur conservation et la bonne utili- sation de leurs habitats. L’intérét A l’échelle mondiale pour les facteurs éco- logiques qui influent sur la faune tels que la pollution industrielle et chimi- que, les maladies, le drainage, les emplois industriels, les usages multiples de terres et moisson du gibier est un atout important pour les positions. Les biologistes des p@éches développent et instaurent des techniques de gestion scientifiques de la péche commerciale des poissons anadromes, ainsi que des poissons d’eau douce et d’eau salée, participant 4 des études sur les utilisa- de l’eau, lesquelles ménent 4 la gestion scientifique de la péche en eau douce et de la_ péche sportive dans les eaux soumises aux marées. Les microbiologistes sont responsables des dosages microbiologiques pour déter- miner la présence d’antibiotiques dans les aliments du bétail, la numération — bactérienne au microscope, les tests pour déceler la présence d’organis- mes. pouvant affecter la qualité des aliments. Ils entreprennent diverses analy- ses microbiologiques sur les aliments, les drogues, les cosmétiques et les ap- pareils médicaux afin de protéger les consommateurs contre les risques de maladies. Les scientifiques, ayant une expérience et une solide formation dans plusieurs disciplines comprenant l’évaluation de la sécurité et de l’efficacite des nouveaux médicaments et la détermination des implications toxicologiques des pesticides, des additifs alimentaires et des produits dangereux, peuvent oe émployés comme conseillers scientifiques aux cadres supérieurs du Mi- nistére. QUALITES ESSENTIELLES: Ces postes exigent un dipléme universitaire re- connu en pharmacologie, biochimie, toxicologie, physiologie, médecine vé- térinaire ou dans un domaine connexe. Une préférence peut étre accordée 4 l’expérience dans un domaine précis ou A une formation post-secondaire. CHERCHEURS. SCIENTIFIQUES Traitement de $12,980 a $37,200 réf: 75-STP-32B (68) LES DOMAINES DE LA BIOLOGIE, DE L’AGRICULTURE, DES SCIENCES FO- RESTIERES ET DES SCIENCES CHIMIQUES CONNEXES : La recherche scientifique dans les laboratoires du Gouvernement Fédéral est tellement diversifiée que l’on retrouve des scientifiques qui travaillent dans les domaines se rapportant aux animaux, aux plantes, aux sols, 4 plu- sieurs branches de la chimie, A la microbiologie, 4 l’entomologie, aux scien- ces alimentaires et A la médecine vétérinaire. D’autres champs d’intérét sont: les dangers pour la santé résultant de l’introduction des nouvelles dro- gues et de certains additifs alimentaires, le métabolisme et la dégradation des produits chimiques, la composition alimentaire et les analyses de nutri- tion et les études destinées 4 établir les maladies d’origines microbiennes qui pourraient étre véhiculées par les aliments. Les études sur la taxonomie, la. distribution, portent sur l’étude et l’élaboration - am Gt act in the a. ne fi ¢ ik wt: il i Ley