Postes Programme de timbres 1986 L’Expo 86, les sports, l’ex- ploration, des personnages his- toriques, des écrivains cana- diens, Radio-Canada, la science et la technologie seront a l’honneur dans le program- me de timbres de 1986. Les jeux olympiques d’hiver, qui auront lieu a Calgary du 13 au 28 février 1988, feront l’objet de la premiére émission en 1986. Le timbre sera mis en vente le 13 février. Deux autres timbres sur les sports d’hiver seront émisle 15 octobre 1986. Le parc national de la Mauricie, dans les Laurenti- des, 4 220 km au nord-est de Montréal, sera représenté sur un timbre courant de 5$, qui sera émis le 14 mars. Philippe Aubert de Gaspé (1786-1871), célébre auteur canadien-francais, et Molly Brant (1736-1796), loyaliste d'origine indienne forcée de se . réfugier au Canada en raison de ses activités pro-britanni- ques aux Etats-Unis, feront lobjet d’un timbre le 14 avril. Un timbre sera émis le 9 mai pour célébrer le 75e anni- versaire du service postal des Forces canadiennes, fondé en 1911 pour assurer le service postal aux membres des Forces canadiennes, ainsi qu’a leur famille, ot qu’ils soient affec-’ tés. Il y a plus de 500 espéces d’oiseaux au Canada. Quatre dentre elles feront l’objet de timbres qui seront émis le 22 mai: l’oie des neiges, le grand héron, le tétras du Canada et le grand duc. Quatre timbres seront émisle 27 juin pour souligner la Féte du Canada. Ils rappelleront des explorateurs et divers groupes qui ont parcouru le ays. «+ Le 23 juillet, un timbre marquera le 50e anniversaire de la Société Radio-Canada, premier réseau national de radio et de télévision au Canada. Quatre timbres consacrés a la science et a la technologie canadienne seront émis le 29 aout. Ils illustreront quatre inventions canadiennes_ re- marquables: le chasse-neige rotatif, l’hélice a pas variable, la combinaison de vol anti- gravité et le bras spatial. Cette émission de quatre timbres est le début d’une nouvelle série. James Macleod, qui a gran- dement participé au dévelop- pement de l’ouest canadien en tant que commissaire de la police a cheval du Nord- Ouest, et plus tard comme juge, ainsi que Crowfoot, chef de la tribu des Pieds-Noirs, retenu par l'histoire pour ses efforts en vue de défendre les intéréts de son peuple et de maintenir la paix dans l’ouest, seront tous deux a l’honneur le 5 septembre. Le quatriéme et dernier jeu de timbres sur les locomotives, illustrant cette fois-ci des lo- comotives qui étaient en ser- vice entre 1925 et 1945, seca émis le 21 novembre. représentait le Soleil. Cheddar! e e e Les indiscrétions d’Ani Chaque automne et depuis trois ans, le milieu de la restauration, celui de l’alimentation et les journalistes -attendent avec impatience le merveilleux salon d’un aprés-midi que donne la SOPEXA (Société pour la promotion et l’expansion des ventes des produits agricoles et alimentaires francais). Tous les exportateurs de marchandises francaises(secteur alimentaire et vin) y sont présents: l’éventail est immense, depuis la bouteille de Champagne au paté de fois gras en passant par le fromage évidemment et les escargots... Ce qu’il y avait encore de plus merveilleux, c’est que devant les comptoirs des exportateurs, l’hétel avait préparé des plats avec des produits exclusivement frangais. Et on pouvait les goater comme on pouvait déguster vins et apéritifs: 1a mousse au chocolat et au Cointreau est encore dans les mémoires! Comme toujours, les journalistes sont invités les premiers a prendre des photos et a essayer les produits. Une conférence de presse était prévue, les journalistes avaient donc été prévenus par leur dossier de presse et par plusieurs appels dans la salle, mais... si nous enlevons les trois responsables de la SOPEXA venus de New York et de Los Angeles, le Consul général de France, Marcel Ollivier, il restait six journalistes, dont deux du Soleil de Colombie. Donc si mes calculs sont bons, le tiers des journalistes Dorénavant,, SOPEXA devra installer sa conférence de presse avant de passer a table, parce que des journalistes il y en avait, mais les tables étaient bien plus attirantes! Un visiteur devant le magnifique plateau de fromages cherchait désespéremment son préféré.., ce n’était ni du Roqueford ni du Camembert, ni du Brie... mais du Le groupe des jeunes francophones organise un marathon de danse samedi prochain au Centre culturel colombien de 10 heures 30 du matin a 10h30 du soir. Ils vont danser pendant douze heures pour ramasser un pécule pour leurs activités. Nous avons bien l'tntention, équipe du Soleil, de venir les encourager et peut-étre danser avec eux. Si cela vous tente, d'abord pour servir une bonne cause, ensuite pour vous amuser, joignez-vous a nous. Le prix d’entrée est de deux dollars. Vous pouvez également les commanditer: dix sous, quinze sous, un dollar, deux dollars ou cing dollars... de l’heure. Un monsieur se présente au théatre Centennial de North Vancouver pour Paciféte. Il a gagné deux billets grace a Orient-Express, l’€mission du matin sur Radio-Canada. Il prend ses billets donc et devant la mention: “Gracieuseté de Orient Express’ il s'exclame: Qu’est-ce que c'est Orient Express, un restaurant?” Pour raconter le dessous de l'histoire, c'est son Epouse qui écoute l’émission et qui a téléphoné pour ces deux billets, le monsieur travaillant trés t6t le matin, il ne peut donc pas écouter Réjean Gaudreau et ses collégues. M. et Mme. Raymond Pallard viennent de féter dimanche dernter leur trente-cinquiéme anntversatre de mariage lors d'un diner intime. Félicitations a cette famille pionnteére de la parotsse Saint-Sacrement. Par Roger Dufrane Commengons pour y voir plus clair, par un préambule. A l’égard du Canada, les politiciens aiment parler de “multiculturalisme” le néolo- gisme magique leur donne des électeurs. Malheureusement pour nous, il nous induit a méler deux choses aussi diffé- rentes que la musique d’un violoneux et celle d’un concer- tiste. Il serait plus clair de présen- ter le Canada comme une contrée de riche folklore, mais une nation de deux cultures, issues des deux peuples fonda- teurs de ses €coles et de sa littérature. On aime le folklore. Il attire les touristes, occupe des eth- nographes égaye le décor et séduit les nostalgiques. La Belgique aussi repose sur deux cultures au sens relevé du mot: l'une, francaise; l'autre, fla- mande. En marge, son folklore est un joyeux méli-mélo. L’an- cien usage du terroir et d’influences foraines. Cela s’il- lustre dans les cavalcades et les carnavals: y défilent les per- sonnages de la comédie - italienne, des soldats de Napoléon, des Incas, du Pérou. Méme les prussiens du siécle dernier sont parfois de la partie, sans oublier les sor- ciéres du sabbat. A Tlorigine, les carnavals devaient étre des déborde- ments qu'il a fallu maitriser. Dans le moyen age européen, les seigneurs les encoura- geaient. Sans doute se disaient ils: “Tant que le peuple s'amuse et fait bombance, il ne pense pas a se rebeller!” Rituel En Belgique, chaque région observait au carnaval un diffé- rent rituel. Les villages for- maient mille petites patries, ot résonnaient, aux jours de liesse, mille petites marseil- laises plus francaises 4 Frame- ries, prés de la France; plus germaniques 4 Malmédy, prés de l’Allemagne. C’est 14 qu’on entend des airs en dialecte wallon sur une musique d’ou- tre-Rhin enlevée a la gauloise. Malmédy est une gentille petite ville, traversée par une riviére, la Warche, et cou- ronnée de collines boisées aux terrains marécageux: la Fagne. Les maisons de belle pierre sont couvertes d’ardoise. L’égli- se doit remonter au régime autrichien. Elle ne brandit pas de clocher a4 coq gaulois, mais deux clochetons pyramidaux qui font penser a 1’Europe centrale. Le carnaval de Malmédy, l’un des plus riches et joyeux de Belgique, dure quatre jours. Il est si étourdissant qu’a s’en LE VRAI APPLE COMPUTER (SHS) Une pomme-or- dinateur sera cueillie cet automne dans un verger du Michigan, pour se retrouver dans un étalage de magasin et finalement dans le panier d’un consom- mateur. Tout au long de son périple, la pom- me-ordinateur enregis- trera tous les chocs dont elle sera victime, de méme que les chan- gements de températu- re et de taux d’humidi- te. L’objectif des cher- cheurs de l’Université du Michigan est de sa- voir quand et comment un fruit est endomma- gé entre le verger et vo- tre table. Si vous cro- quez dans une pomme du Michigan cet autom- ne, faites attention a son ordinateur! souvenir on mélange tout. Voici les “bandes courantes” qui s'en prennent au public. Le Roi couronné 4a I’hétel de Ville. Voici les sauvages, les “Savaje Cayet” qui tiennent leur nom de layette, bouffon de Louis XII et de Francois ler Hommes? Femmes? Je ne sais trop. Leurs visages, bras et jambes, sont enduits de cirage noir. Porteurs de colliers a perles de bois, leur tunique est couverte de jetons de bois qui cliquettent a leur passage. Ils sont armés d’un bas bourré de son, dont ils tapent, sans faire mal, dans la foule. Les bou- langers vétus de blanc sont armés d’une panule dont ils taquinent les spectateurs. Pas- sent d’aguichantes “Egyptien- ” nes . C'est ainsi qu’on nommait les bohémiennes qu 17e siécle). Puis des sorciers, des sorciéres, des nains “Lu Soté” a haut chapeau “Buse” de couleur verte. Et partout, la terreur du carnaval, la “Haguéte” flan- quée de sa redoutable pince en bois articulée, le “happechar” ou happe-chair. Une fois saisie la cheville de sa victime, la Haquéte ne lache prise que si Le Soleil de Colombie, vendredi 27 septembre 1985 —11 Traditions de la Belgique don, Haguéte a la queue du Ramon, jamais plus je ne le ferail... Rire On a supposé que la cisaille de la Haguéte rappelle le Moyen Age, oi: 1]’on tendait au bout d’une fourche de la nourriture aux pestiférés. Mais la Haguéte résume bien d’au- tres choses. Une prise de possession, le tourment, l’a- mende honorable, tout ce qu’on imagine. Jeux abusifs autrefois, domestiqués au- jourd’hui, et qui font rire. Rient aussi, et de bon coeur les familles qui assistent aux différents “réles”. On attend le spectacle au pied d’une es- trade dressée a un carrefour. Y passent en tableaux vivants et satiriques les aventures locales de l'année: Bamlochades, tromperies, marchandage de négociants, le pharmacien et ses pilules. L’étranger n’y comprend rien, d’autant que cela se joue en dialecte ar- dennais. Mais les gens du terroir rient aux éclats ou dans leur barbe. La derniére journée -con- barets. Les musiciens s’arré- tent ici et 14 pour boire une goutte de “Peket” (du Ge- niévre), et ils repartent en musique. Le soir a lieu le bralement du bonhomme car- naval, un mannequin de pail- le, vague souvenir du temps lointain des sacrifices cel- tiques. Or, je vois a la coutume du carnaval un sens profond: l'envie de sortir, le temps d'une féte, de notre condition de tous les jours. “L‘habit ne fait pas le moine” proclame le diction. Grave erreur! Donnez au pre- mier venu une blouse de Pierrot 4 boutons noirs, ou un pourpoint a losanges d’Ar- lequin, et il se mettra tout guilleret en quéte d'une Colombine au loup de velours. Fin Cet apercu des traditions de la Belgique se fonde princi- palement sur le guide Michelin de la Belgique, le guide Marabout des _ Traditions Wallones, le dictionnaire du Tourisme en Belgique. I] s‘enrichit de souvenirs de sé- jour et de conversations avec monsieur et madame Lucien Henrion, et avec monsieur Willy Huppen, lesquels je on lui demande merci: Par- somme la tournée des ca- remercie sincérement. _ Nous financons Nous croyons que la multiplication et la prospéritée des entreprises sont essen- tielles au développement de notre société tout entiére. C’est la raison d’étre de la BFD. Besoin de financement? e Augmentation du fonds de - roulement? e Refinancement? e Expansion? e Achat de terrain? ¢ Construction de batisse? e Renouvellement d’équipement? e Reparations majeures? e Recherche et développement? e Acquisition d’une entreprise? Toute entreprise, si jeune soit- elle ouméme établie solidement, peut avoir besoin d’un coup de pouce. La BFD le sait et se dit préte a intervenir. Comment? 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