ijn’ ra ~ \ i HEESA Ui i mee chez soi I 7 LEBESOIN DE SOPPOSER SANS UNE CERTAINE DISCIPLINE PAS DE REELLE EDUCATION..... Fort de cette premiére découverte, le tout-petit prend conscien- ce qu'il n’est plus une partie de sa mére, mais, face a elle, une per- sonne distincte. Il expérimente son identité propre en ayant tendance a exploiter sa nouvelle autonomie a tort et a travers. C’est ce qu’on a appelé “l’age du non’’. Cette étape cruciale, mais quelquefois pénible pour les parents, éprouve bien des mamans qui disent volontiers: ‘Je ne reconnais plus mon petit. I! était si sage, si docile, si facile a vivre, et voila qu’il devient contrariant, insupportable.”’ — Cette crise d‘opposition se produit-elle a des époques préci- ses? ’ — Bien sir! 1! ya lacrise des huit mois, celle de l’age de la mar- che, |’étape des deux ans et-demi a quatre ans. Plus tard, la pu - berté. L’enfant se découvre par étapes. || a besoin d’affirmer son moi en évolution, de souligner qu’il est distinct de ses parents, et ceux-ci souffrent de cette ‘‘séparation’. Le jeu entre des étres se sentant a la fois si proches et si distincts crée les problemes. La ‘maniére dont les conflits se résolvent conditionne |’épanouisse- ment ou le freinage de |’évolution de l'enfant. Mais les adolescents aussi bien que les tout-petits ignorent que cest grace aux possibilités d’affrontement que leur progression psychique, intellectuelle et sociale est possible, et que s’ils avaient toujours pu vivre sans contrainte, ils seraient des étres sans consis- tance et inadaptés a la vie. Bien plus: le passage de la fusion a l‘individualisation conduit a la capacité d’abstraction. Un enfant a qui l’on n‘a jamais rien refusé ne sait pas abstraire. A l’extréme, on pourrait douter qu’a I’école il puisse réussir en maths: il faut se heurter a des difficultés pour parvenir a la pensée scientifique. Mais attention aux excés! Une éducation exagérément frustran- te risque d’annihiler les forces vives de l’enfant, sans respect pour son autonomie, ce qui revient a le ligoter dans une étroite dépen- dance, condition déplorable de bien des incapacités. — Comment les parents peuvent-ils savoir s‘ils sont assez ou trop sévéres?_ — Grace a un signal d‘alarme qui ne trompe guére: quand, au- dela de quatre ans, un entant dit non a tout et a tous, c’est gull tourne en rond et a peur de progresser, peur de grandir. || faut s‘interroger et, au besoin, demander conseil. Dans certains cas, le blocage provient d‘un refus des parents de repondre aux questions de l‘enfant sur son sexe et sur sa naissance. Une éducation sexu- elle restrictive fournit le plus grand nombre de “‘négativistes’’ de \‘dge adulte. Entre les bienfaits d’un certain affrontement et les méfaits d'un autoritarisme oppressant, la marge est assez étroite. Le probléme, pour les parents, est. de se maintenir bvec bon sens dans un juste milieu. — Pourquoi est-ce si compliqué d‘appreécier ce juste milieu? _ — Parce que les parents ont quelque mal a accepter que leur en- fant n‘est ni une partie d’eux-mémes, ni leur “propriété”. lls ressentent son évolution vers l‘autonomie comme une sorte de déchirure. Au reste, ils n’ont pas été préparés a leur réle pa- rental et commettent fréquemment des erreurs, tout simplement par ignorance. D‘ow |’extréme importance d’une meilleure infor- mation. L’éducation est une tache de longue haleine qui doit s‘accomptir non pas a courte vue mais dans une perspective d‘ave- nir. Nous.n‘avons a étre ni des parents-gateaux, ni des péres et des méres durs et écrasants. | HABITATION Pourquoi disons-nous “dans la tradition normande”’? Parce que cette maison 4 colombages, ce mode de cons- truction typiquement normand et un volume bien pro- -_portionné d’architecture générale — rapport classique en- tre la hauteur d toit 4 quatre pentes et celle du rez-de- chaussée — a pris quelque liberté d’interprétation dont les. lucarnes qui éclairet.t les chambres. Par cela il rompt avec les canons classiques de l’architecture traditionnelle de la province. : : Les plans de la maison répondent avec intelligence aux besoins de ses habitants. Au rez-de-chaussée: salle a DANS LA TRADITI ON NORMANDE Lon coin de feu, centrée sur le mur-pignon, équilibre de ses masses, celles de l’escalier qui lui fait vis-a-vis et monte 4 étage. L’entrée donne accés 4 la cuisine — trés vaste - 4.la chambre des parents, a la salle d’eau que separe TPesca-_ lier descendant au sous-sol. A Pétage trois chambres, d’accés indépendant; deux sont équipées d'un vaste pla- card occupant tout le mur, face a la fenétre. La salle est bien éclairée, A coté d’elle un espace de rangement. a est enfin bon de signaler que les souches de cheminées des foyers de la salle 4 manger-salon et de la cuisine sont traitées en éléments d’architecture. Leur volume bien proportionné ennoblit du méme coup celui du toit, reve- tu de tuiles plates vieillies. manger et salon forment une équerre. La vaste cheminée- CHAMBRE N * m 4 CHAMBRE 4 CHAMBRE 3 CHAMBRE 2 B DEGAGT wc. ye x . PL. = BAINS i étage SANS AFFRONTEMENT, PAS DE PROGRESSION ll s‘agit d’accepter, oui, d‘accepter profondément qu’a certaines périodes de leur croissance, nos enfants passent par des phases d‘opposition active qui leur sont éminemment toniques, sans nous sentir coupables si nous leur refusons des choses inaccepta- bles. Ils ont vraiment besoin que nous leur opposions certains refus, une certaine discipline. C'est notre rdle et ils le savent. D’ailleurs, il n‘est que de voir les résultats des sondages faits par- mi les jeunes: un grand nombre, sinon la majorité, demandent que leurs parents soient fermes sans étre despotiques, et ils vont jusqu‘a reprocher a certains de “‘les laisser tout faire’! Les en- quéteurs leur ont demandé a quoi ils attribuaient cette tolérance excessive. Sans hésiter, les jeunes ont stigmatisé ce qu’ils ressen- taient comme de I'indifférence: “Nos parents se fichent pas mal de nous. Faut croire qu’ils ne nous aiment pas.” Cela donne a réfléchir, non? 12 345.6 738 PNY Pro PCONauUfwn — HORIZONTALEMENT 1—Voleur incorrigible 2—Prén. de femme. — Possédions. 3—Donna sa voix dans une élection. — Emprisonnée. 4—Espace sablé. — Genre de plantes. S—Dans gagnant. — De naissance (pl.). 6—Cupidons. — Chemin de ville. 7—Expérimentée, avisée. — Fin de icipe. : ae forme dioeuf. — Nom vulgaire de la larve du honne- on, 9—Fils de Jacob. — Conj. — Que I’on donne a l’église (pl.). 10_Mésopotamie. — Image de la Vierge. 11—Pape. — Qui a tin corps. 12—Roi de Thébes. — Ecimé. VERTICALEMENT 1--Massacre. — Prén. de femme. 2_Fl. cotier de Bretagne. — Endommage. 3—Ville. — Qui est affable. 4—Qui n’a plus de vie. 5—Petit cube. — Démesuré. — Symb. chim. 6—Changement de direction qui se manifeste dans un or- gane végétal. : 7—Gateau 4 la créme avec pate de meringue — Conseil de la reine. © : 8—Transport. — Administre un excitant a un cheval de course avant une épreuve. : 9—Colline de Jérusalem. — Arc-boutant servant a amurer la misaine. 10—Nom des prairies artiques et des terres basses de la Russie. — Femme qui a un enfant. 11—Prince de Troie. — Polie. — Unit les parties du dis- cours. : 12—Pron. pe:s. — Patisserie. — Malpropre.