Le SoLeIL, VENDRED! 20 mai 1994 - 3 —NformatTiON See Forum public sur le bilinguisme Suite de la Une Communes. M. White a ensuite défendu le message anti-bilinguisme de son parti, soulevant des arguments économiques et géographiques. Selon lui, les coiits effarants qu’entraine le bilinguisme officiel constituent déja un argument favorable pour son abolition. En second lieu, «la législation du gouvernement fédéral devrait refléter la philosophie du bilinguisme territorial», a-t-il souligné. Ted White croit effectivement que la politique de bilinguisme officiel ne devrait s’appliquer qu’au Québec puisque c’est la qu’est concentrée la population francophone au Canada. Philip Resnick s’est quant a lui livré a un discours plus réservé: «...lebilinguisme estimportant mais on doit d’abord préserver l’unité canadienne. Dans un Canada uni, il est évident que la minorité francophone ne devrait pas étre considérée au méme plan que toute autre minorité ethnique», expliquait-il. Pour faire suite a ces exposés, la FFCB avait invité quelques porte- parole de regroupements et associations diverses de la Colombie-Britannique afin de sonder leur opinion sur la question dubilinguisme. Ces intervenants se sont tous montrés en faveur du bilinguisme officiel, invoquant des termes tels que le respect et l’acceptation mutuelle ainsi que la compréhension. «Débarrassons- nous du mécontentement de part et d’autre et nous serons tous heureux»», de dire M. Daniel Savas, représentant du groupe Angus Reid et tésorier de la FFCB. Si les commentaires des invités appuyaient indiscutablement le bilinguisme officiel, ceux des membres de!’ assistance étaient plus partagés. En faisant référence au fait que certaines injustices aient été commises envers les minorités francophones, John Richards, enseignant ala Faculté d’Economie de l’université Simon Fraser, argue qu’«on ne devrait pas baser une politique linguistique aujourd’ hui sur les injustices du siécle passé... Le coeur du probléme en ce qui concerne la langue, c’est le Québec etplus particuliérement Montréal... On ne peut vivre en francais en- dehors du Québec et de la ceinture bilingue (Acadie, est de 1’Ontario); penserautrement serait dela naiveté pure et simple... Méme dans la plus grande école de programme cadre en Colombie-Britannique (€école Anne Hébert), les enfants parlent anglais dans la cour d’école». M. Richards souligne également que ce qui reléve des langues officielles au Canada devrait étre de jurisdiction provinciale. A Venvers de ces propos, d’autres intervenants, tels que M. Pierre Rivard, s’affichaient en faveur du bilinguisme officiel: «Je paie 100% de mes taxes au gouvernement fédéral; je ne veux pas qu’on m’offre seulement 20% des services auxquels j’ai droit», a- t-il lancé. De méme, un participant d originefranco-ontarienneen avait assez de la politique «deux poids, deux mesures» du gouvernement fédéral en matiére de bilinguisme. «Comment a-t-on pu prendre si peu de temps pour décréter que la loi 101 au Québec était anticonstitutionnelle, alors qu’il aura fallu des années avant qu’on réagisse de la méme fagon avec une loi similaire au Manitoba?». Au terme du forum, les propos de Ted White n’étaient pas plus nuancés qu’au tout début: «Le parti réformiste n’appui pas la politique de bilinguismetelle qu’ elle est maintenant et je peux affirmer avec certitude quec’ est ce que disent aussi les citoyens de mon comté». Pour Nicole Hennessey, le forum public sur le bilinguisme officiel a été un succés malgré le fait qu’il n’y avait pas suffisamment de partisans du camp des opposants pour équilibrer le débat. A ce sujet, elle songe toutefois 4 organiser d’autres forums semblables, notamment 4 Nanaimo (avec le député réformiste Bob Ringma) pour poursuivre la discussion en attirant de plus en plus d’ opposants au bilinguisme. i] Finale provinciale Le 9 avril 1994 a eu lieu A l’école Port Moody Senior Secondary, la finale provinciale de débats bilingues pour les éléves des niveaux juniors et seniors. Depuis quelques années déja, nous essayons d’encourager nos étudiants d’immersion & participer A une activité qui leur permettra de communiquer dans nos deux langues officielles des idées et des valeurs d’une facon typiquement canadienne. Nous avions adopté pour Ia finale provinciale du 9 avril 1994, le débat de type contre- interrogatoire. La résolution a discuter fut : «Qu’il soit résolu que la loi sur les jeunes contrevenants soit amendée d’une facon significative». L’équipe se composant de Dea Lloyd et de Robert Lachlan de l’école Port Moody Senior (photo) a terminé en premiére place devant une équipe de |’école Moscrop. Au Classement individuel, Dea Lloyd de Port Moody a fini en premiére place, Stephan Graff de Burnaby North, en deuxi¢me et Kristy Kenyon de Port Moody Senior s’est classée troisiéme. Ces trois étudiants ont représenté la Colombie-Britannique au Débat national qui a eu lieu du 25 avril au 30 avril 1994 4 Winnipeg. Les organisateurs aimeraient remercier Canadian Parents For French, The Law Foundation, L’école Port Moody Senior Secondary et LaCommission . scolaire # 43 pour leur aide et leur encouragement. | Actif, souriant, attentif au développement de la _ culture francophone, Pierre Houle a toujours été dans le milieu culturel. Déjaa Montréal, avant de venir relever le défi a Vancouver, il était conseiller en développement culturel. I] avait, entre autres belles initiatives, dirigé un centre d’ exposition et monté un projet pilote de programmes éducatifs pour les musées nationaux. PieRRE A Vancouver, a la Fédéfation des francophones de. la Colombie- Hou le Britannique, il s’attelle aussitét 4 son projet favori, l’épanouissement de la culture francophone : «Je pensais que la francophonie avait des ramifications plus fortes, mais la mission qui m’est confiée m’a tout de suite intéressé». Pierre est trés concerné par l’expression artistique et, la propager en francais dans |’ ouest du Canada, le passionne. «Poser des actions durables, former les jeunes francophones dans les disciplines qui les concernent, leur donner la possibilité de se Jaire connattre, c’est ce qui me motive», explique-t-il. Il a organisé avec brio le Gala provincial de la Chanson francophone ainsi que son prolongement 4 Edmonton, et désire mettre sur pied un projet pour les artistes en art visuel avec possibilité d’expositions dans tout l’ouest canadien. Pour 1995, Pierre a un autre grand projet : une piéce de théatre, dont le producteur serait le Bureau des Affaires culturelles, qui pourrait rassembler un grand nombre d’artistes représentant ~ tous les arts, des comédiens, mais aussi des peintres, des musiciens, des écrivains, etc... Mais la préoccupation premiére de Pierre Houleest d’ affirmer la culture francophone : «La priorité est de donner des assises au Conseil culturel et artistique, d’obtenir un financement au niveau provincial. Il serait, aussi, essentiel de développer un concept de partenariat avec les organismes culturels anglophones afin d’avoir un rayonnement sur la commnauté francophone assimilée». Pierre Houle est a Vancouver depuis quelques mois. Accaparé par le travail, dés son arrivée, il n’ a eu le temps que d’apercevoir notre belle ville. Trés sensible a l’environnement, il s’y sent bien. Il aime le tennis, la bicyclette, la marche en forét, les grands espaces, l’observation de la nature, il est particuliérement fasciné par le parcours du soleil dans notre vaste ciel de l’ouest, «Prendre conscience du mouvement de Ia terre...» dit-t-il. Nicole Dahan CN AMERIQUE DU NORD AVIS DE VENTE Nous invitons les intéressés a présenter des soumissions cachetées portant l'indication “Tender no 4150-94-02” concernant |'achat des unités précisées ci-dessous et leur enlévement de la propriété du CN. Les soumissions doivent parvenir a G.M. Ball, directeur Gestion des approvisionnements, Ouest canadien, Chemins de fer nationaux du Canada, 26e étage, Edifice CN, 10004 - 104 Avenue, Edmonton (Alberta) T5J OK2 au plus tard a midi, le ler juin 1994. 1. Remorque Pacifica, modéle 1984 de Pacifica, 14 pi x 66 pi, no de série X12485. Emplacement : Willow Grove Trailer Park, lot no 5, New Hazelton (C.-B.) Visite sur place le 26 mai 1994, dell hal3h. 2. Remorque Pacifica, modéle 1984 de General Homes Systems, 14 pi x 66 pi, no de série X12509. Emplacement : Blue Spruce Mobile Home Park, lot no E1, Burns Lake (C.-B.) Visite sur place le 25 mai 1994, de 1l hal3h. 3. Remorque S72D Leader, modéle 1980 de General Homes Systems, 14 pi x 60 pi, no de série XE0473. ‘ Emplacement : Emprise CN, Houston (C.-B.) Visite sur place le 24 mai 1994, de 11 ha13h. 4. Remorque Pacifica, modéle 1984 de General Homes Systems, 14 pi x 66 pi, no de série X12505. Emplacement : Hatchard Mobile Home Park, McBride (C.-B.) Visite sur place le 24 mai 1994, dell hal13h. Pour obtenir des renseignements ou des formules de soumission, communiquer avec B. Easton du CN au (604) 565-8286, Prince George (C.B.). G. M. Ball Directeur Gestion des approvisionnements Quest canadien