we _ Economie axée sur l‘homme: Par Roméo PAQUETTE, Conseil de la Coopération de la C.-B. Article no. 2 Le dieu des économistes: ‘John Maynard Keynes L’économique, c’est com- me la religion. Il y a la part de mystére et il y a les dogmes. Le mystére réside dans le fait que tous les économis- tes s’appuient sur une sorte de théologie qui s’appelle la science économique, alors que trés peu d’entre eux s’accordent sur la significa- tion des indices et sur les solutions précises 4 apporter dans telle ou telle circons- tance. Pourtant, il est possible qu’aucun d’entre eux ne soit vraiment dans l’erreur. Pourquoi? C'est qu’en écono- mique, aussi -bien gu’en' sociologie ou en religion, il faut comprendre des phéno- ménes et des réalités telle- ment complexes que les jugements portés ne peu- vent s’appuyer que sur une partie de la vérité. C’est pour cette raison que, de temps 4a autre, il apparait sur la scéne un prophéte, un homme extra- ordinaire, qui semble appor- ter ‘la’ réponse, plutdt ‘qu'une’ réponse a l’ensem- ble des problémes. C’est dans cette catégorie qu'il faut placer John Maynard Keynes. Le monde occidental ve- nait de traverser les années de crise économique les plus sérieuses de l’histoire mo- derne. La grande dépression des années 30, qui a suivi la chute catastrophique des marchés de la bourse, en 1929, a foreé les économis- Loto-Canada Habitués qu’ils étaient a une vie tranquille et n’ayant jamais disposé de sommes considérables, ils n’ont ja- mais eu l'occasion de faire de © véritables placements. Ce manque de. familiarité avec. le monde de la finance, et le fait que les gagnants n’avaient, en général, jamais réfléchi 4 cette question, fait que la plupart d’entre eux sont heureux de confier cet argent a Il’institution finan- ciére qui s’occupait de leurs affaires courantes, c’est-a-di- re la succursale la plus com- mode pour eux. © Quelques gagnants d’au- tre part ont pris des ris- ques. Un barman de 44 ans a acheté I’hdtel local, l’a mo- dernisé, et a porté le per- sonnel de 11 a 35 employés. Un gargon d’écurie de 45 ans a investi une grosse partie de son capital en préts a court terme qui lui rap- portent presque le double du taux d’intérét des banques. Il a ainsi pu quitter le minable réduit qu'il habitait a méme la piste de course, pour s’acheter un apparte- ment en co-propriété qu'il fréquente peu du fait qu’il © passe plusieurs mois par année sur les plages des Iles Canaries. Un couple dans la quaran- taine a fondé une société de. placements. Il augmente son portefeuille chaque année et a su, grace a une habile gestion (tout a fait légale, insiste-t-il) de ses affaires, réduire considérablement ses impots. Un autre gagnant a décidé d’émigrer vers la Floride- lorsque sa demande de natu- ralisation canadienne lui a été refusée. Il y a fondé une compagnie de construction qui fait fortune. La plupart des gagnants craignent d’étre harcelés par des étrangers. Les résultats _ de l’enquéte démontrent que cela n'est pas le cas —— ou a tout le moins que cela se produit beaucoup moins sou- . vent au Canada qu’aux Etats-Unis, par exemple. Ce sont les premiers gagnants, et en particulier ceux qui habitaient les villes, qui ont été le plus harcelés par téléphone ou par lettre en général. Au fur et a mesure qu'on s‘habituait aux loteries, le taux d’harcelle- ment a diminué et les habi- tants des régions rurales n’ont pas été harcelés. En général, les gagnants sont beaucoup moins harcelés qu’ils ne l’avaient d’abord craint. L’enquéte de M. Kaplan peut se résumer en une: phrase: les gagnants se sen- tent maintenant en sécurité. _La plupart des gagnants ont déclaré que leur vie n’avait 4 peu prés pas chan- gé, si ce n’est pour le mieux. Un seul gagnant a déclaré que sa vie ne s’était pas amé- liorée. Evidemment, plus le lot gagné était important, plus le gagnant s'est déclaré satisfait de sa nouvelle vie. Afin d’aider les gagnants a s’ajuster 4 leur nouvelle vie, Loto Canada a publié a leur intention une brochure inti- tulée Quelques conseils pratiques pour les gagnants _de Loto Canada. Ce docu- ment contient des informa- tions générales sur les as- pects légaux et fiscaux des loteries, les dons, les place- ments et investissements que les gagnants auraient intérét a connaitre pour profiter pleinement de leur nouvelle fortune. Elle leur est remise au moment de la présentation du chéque et prépare une session de consultation, offerte gracieu- sement par Loto Canada, que les gagnants tiennent _avec des spécialistes en droit “et en fiscalité. tes a se pencher sur les causes des fluctuations cycli ques dont ja Grande Deépres- sion nétaii qu'une version grand-format. L’un de ceux- ei, Keynes, sembia trou- ver la réponse. Non seule- ment trouva-t-il la réponse, mais ij trouva aussi ‘la’ solution. En somme, l’on devrait dire qu'il découvrit une série de formules, uti- lisées depuis par tous les gouvernements du monde occidental, et qui permet- tent de prévenir une ré-édi- tion de la crise des années 30. La vérité, toutefois, est la suivante. Les formules de Keynes ont permis aux spé- cialistes d’appliquer des me- sures temporaires qui pou- vaient corriger certains indi- ces. Mais, comme |’économique est a la fois une science et, une réalité mystérieuse et complexe, les lois qui la régissent doivent étre modi- fiées avec l’évolution de la société. La méme chose s’applique a la société elle-méme qui se modifie avec l’évolution des personnes qui la composent. Keynes avait dressé une série de courbes, fondées sur une équation de base: C [| ; R. C’est-a-dire que l’ensem- ble des biens et services consommés durant l'année, plus les investissements réels, doivent égaler le reve- nu national. Nous n’‘irons pas dans les détails de cette équation. Qu’il suffise, pour le mo- ment, de dire que, grace a cette formule qui est, pour I'économiste, ce qu’est la loi d’Ohm pour les électriciens, il est possible, pour les gou- Par Christina Sclanders Vous rappelez-vous du temps ou les maillots de bain recouvraient le corps depuis le cou jusqu’aux genoux et s’accompagnaient de chap- eaux et de souliers et que méme en pleine chaleur d’été, les femmes portaient des chapeaux et se protégeaient a Yaide d’un parasol? Cetter coutume n’était peut-étre pas aussi ridicule qu’elle peut nous sembler aujourd’ hui. Saviez-vous que méme si vous restez dans |’eau toute la journée, vous pouvez attraper un coup de soleil et que des expositions excessives - répétées au soleil peut faire vieillir la peau prématurément: et la rendre rugueuse, épaisse, plissée et méme entrainer le cancer de la peau? Si vous désirez bronzer sans brfler ou sans souffrir des maladies associées au soleil, voici certains conseils a _ Suivre. _ Coups de Soleil Puisqu’il vaut prévenir que guérir, il faut bronzer graduellement. I] ne faut pas s’exposer plus de 15 minutes au soleil au cours de la premiére journée, puis aug- menter lexposition de 5a10 minutes par jour par la suite. eil sont -plus forts entre 10 mieux ~ vernements, 4 d'appliquer des mesures fiscales qui permet- tent de compenser pour les” inadaptations des concernés. J’aime bien revenir sur cette notion d’inadaptation, ear, dans notre systéeme, ]’on présume plutdt de |'imper- fection des usagers que de celle de l’institution. Done, en ce qui concerne les prévi- sions budgétaires, aussi bien que celles qui ont trait au chémage, a l’inflation ou a la baisse du dollar, elles sont toujours faites en rapport avec un comportement parti- culier des agents économi- ques. Ces agents sont l’en- semble des consommateurs. Ces consommateurs, a leur tour, sont aussi bien les entrepreneurs, les. chefs d'entreprise, les politiciens que la ménagére. agents Or, revenant a la formule de Keynes, lorsqu’elle est appliquée pour expliquer certains phénoménes ou ten- dances, les techniciens doi- vent tenir compte de toute une série de facteurs qui tombent de l'un ou |’autre cété de l’équation, qu qui compliquent ia valeur des données de base. Par exemple, la loi de base de I’économie est fondée sur Voffre et la demande. Com- me l’équation C I : R est toujours vraie, le jeu de loffre et de la demande est toujours déterminant, mal- gré le fait que l’offre, aus- si bien que la demande, fassent souvent l’objet de manipulation. De toute facon, une sorte de sagesse traditionnelle ‘s'est emparée des spécialis- -Choses 4 faire et 4 ne pas faire pour les mordus du soleil heures et 14 heures et il faud- rait éviter de s’exposer au cours de cette période. Il ne faut pas oublier qu’il est possible de briler méme par temps couvert. Les rayons ultraviolets peuvent pénétrer la couche de nuages, la brume ou le brouillard. Ils peuvent également pénétrer dans l’eau. La lumiére réfléchie par le sable (et par la neige pen- dant Il’hiver) peut également entrainer des insolations. Une insolation mineure se - traduit par de la rougeur et de la douleur. L’immersion dans l’eau froide peut diminuer la douleur et méme prévenir les cloques. Il est possible d’appliquer des compresses d’eau froide si l’immersion n’est pas commode. Une application d’onguent Histo- caine permet d’obtenir le méme résultat. Si des cloques surviennent; il ne faut pas les crever. Couvrir la région et recourir aux soins d’un méd- ecin. Aprés avoir bronzé tout en évitant les insolations, pro- tégez votre peau contre un excés d’exposition au soleil, surtout pendant les heures d’été. Il existe deux autres dan- gers associés 4 une-exposition exagérée au soleil ou a la chal- eur intense qui nécessitent des ~ soins médicaux. Le Soleil de Colombie, vendredi 29 juin 1979 13 tes de la finance, et ceux- ci expliquent les courants économiques a partir de données statistiques. Pour corriger des tendances indé- sirables, ils recommandent au gouvernement et a la Banque du Canada d’adopter certaines mesures adminis- tratives. Toutefois, depuis une dizaine d’années, aucune des mesures appliquées n’a réussi a atteindre les objec- tifs anticipés. Par exemple, selon la sa- gesse traditionnelle, les ex- pressions ‘récession’ et ‘in- flation’ s’opposent. Autre- ment dit, si les consomma- teurs épargnent plus que les producteurs ne sont préts a investir, l’on peut prévoir une récession. Au contraire, si les producteurs investis- sent plus que les épargnants n’accumulent, !’on fait face au phénoméne inflationniste. | Comment expliquer, alors, qu'il y ait présentement deux situations qui coexis- tent: la récession et l’infla- «tion? En effet, nous sommes tous au courant du fait que le monde occidental connait un indice trés élevé de cho- mage. Un grand nombre de familles doivent recourir aux prestations de chémage et au bien-étre social, parce qu'il n'y a pas suffisamment d’emplois pour tous ceux qui cherchent du travail. Les gouvernants se plai- gnent, par ailleurs, du faible taux de productivité du pays. Ce sont la des signes évi- dents de récession. Et, sil’on constate que |’éparene est a Coup de Chaleur Les sympt6mes sont la faiblesse, les étourdissements, la stupeur et les maux de téte. La peau est pale et moite et cela s’accompagne d’une transpiration abondante. La personne atteinte doit se re- poser dans un endroit frais, les pieds en position élevée. Insolation Il s’agit d’une situation extrémement grave et le mal- © ade devrait recevoir des soins médicaux ‘dés que possible. L’insolation différe du coup de chaleur par le fait que la peau est chaude, congest- ionnée et séche au lieu d’étre le Coopératisme un niveau tres éievé, de Yaveu méme de I’ancien Mi- nistre des Finances, Jean Chrétien, l’on constate tun déséquilibre dans !’équation puisque les investissements sont insuffisants lorsque ies épargnes sont a un niveau trop élevé. Pourtant, !’infla ion est un phénoméne qui apparait, selon notre savani économiste, lorsque les in vestissements sont supé rieurs a l’épargne que consentent les consomma- teurs. Nous sommes donc, appa- remment, passés a un stade d’évolution de notre société, ou deux situations incompa- tibles se présentent a la fois. C’est pour cette raison que les mesures destinées a cor- riger l’inflation ont un effet immédiat sur l’indice de ché- mage, et que des mesures pour arréter la récession se reflétent immédiatement par une nouvelle poussée inflationniste. ’ Une telle situation fait le bonheur des partis d’opposi- tion. Eux aussi utilisent la bible de Lord Keynes. Ils attaquent donc le gouverne- ment a partir d’une série de données, vraies en soi, mais qui ne sont que des alter- natives aux mesures que le gouvernement tente d’appli- quer, et qui sont aussi vraies. La différence, entre les deux adversaires, c’est que l'un doit utiliser l’une des alternatives et la mettre a I'épreuve, tandis que !’au- tre peut rester au niveau de la rhétorique. En réalité, est-ce que Keynes aurait été dépassé par les événements?... A la semaine prochaine. pale et moite. Les mesures temporaires consistent a plac- er le malade dans un endroit frais, de l’asperger avec de eau et de l’éventer et d’appliquer des compresses froides ou des sacs de glace afin d’abaisser la température élevée. Les matades Agés et obéses sont particuliérement vulnér- ables. aux coups de chaleur et aux insolations. Ils devraient porter des vétements non ajustés, éviter les exercices violents, ingérer peu d’alcool et s’assurer d’une bonne ali- mentation pendant les jours trés chauds del’été. Quatre des régimes constitutionnels les plus du- rables du monde sont des régimes fédératifs: les Etats-Unis, depuis 1787; la Suisse, depuis 1848, le Canada, depuis 1867 et l'Australie, depuis 1900. En 1867, l’'impdt direct, qui représente maintenant la principale source des re- venus gouvernementaux, était considéré comme une méthode impossible a appli- quer. Jésus a dit: “LAISSEZ LES ENFANTS -VENIR A MOI” Marc 10,14 t - POUR RECEVOIR UNE BIBLE GRATUITE ECRIVEZ A VIA JESUS C.P. 27 CHAMBLY.QUE. J3L 4B1 ~ a ee