LtAPOSTOLA T DES SOEURS DE L’ENFANT JESUS A N.D. DE FATIMA. FERMETURE DE L’?ECOLE EN AVRIL 1951. REOUVER- TURE EN 1959. ARRIVEE DU REV. PERE G. LEDUC. Favero. Ainsi fut réalisée la pre- miére phase du plan cong¢u : la salle-église qui était de- venue école pour un certain temps et ensuite .redevint salle-église quand une nou- velle école fut terminée vers 1951. Quels durs sacrifices ont dQ s’imposer les parois- siens qui ne recevaient au- cun subside de la part du gouvernement pour le sou- tien de leur école ! Ce fut aussi le début de l’apostolat des Soeurs de l’Enfant Jésus A Notre Da- me de Fatima. ‘‘Nous com- mencions, nous dit Soeur Supérieure, 4 nous habituer, 4 nous plaire, 4 nous rendre compte que nous faisions un peu de bien, lorsque les mar- guilliers, poussés par les demandes financiéres qui se posaient A cause de fortes obligations a satisfaire, dé- cidérent, en 1950, avec l’ap- probation de l’autorité, de faire la gréve en signe de protestation contre cette in- justice criante. L’école se fermait en avril 1951. Les Soeurs restérent un mois at- tendant le verdict qui ne ve- nait pas vite. Mére Provin- ciale et son Conseil, ayant , besoin de tout le personnel enseignant, décida de reti- rer les Soeurs de Notre Dame de Fatima. A leur grand regret, les Soeurs du- rent quitter leurs chers élé- ves et les nombreux amis 4 qui elles doivent toute recon- naissance et de quielles gar- dent le meilleur souvenir.”’ Si on passe sous silence les événements nombreux d’ alors parce que ceux-ci se- raient trop longs araconter, | on doit au moins souligner . ou faire connaftre un résul- | tat de ce geste héroique de notre population qui lui- valut cette clause que le gouvernement de la Colom- chambre : ‘‘accorder aux Catholiques 1’exemption des taxes sur les édifices.’’ (ex- trait de la lettre du Pére Leduc Aa 1l’Honorable M. Pierre Laporte). Deuxiéme Phase : C’est pour répondre a un appel pressant laricé par le Pére Ovila Meunier, o.m.i., au cours du troisiéme con- grés de la langue francaise & Québec (1952) que ta Com- munauté du Bon Pasteur dé- cida d’envoyer A Maillard- ville quatre de ses religieu- ses. Elle voulait aider la population 4 maintenir ses écoles catholiques et fran- gaises. Bes 17. aoat, Soeur St-Eu- chariste, supérieure, Soeur Ste-Lucine, Soeur Marie- . William et Soeur St-Laurent de Rome furent accueillies chaluereusement par des ‘centaines de Canadiens- frangais, 4 la gare de New Westminster. L’année suivante, trois nouvelles recrues vinrent préter main forte aux fonda- trices. Le petit couvent situé au 739 Alderson s’avérant trop étroit, l’on transorma le hangar avoisinant en deux chambres pour les religieu- SCh. Mais les choses ne vont pas toujours comme l’on prévoit car peu de temps aprés l’ins- tallation des religieuses, le curé-fondateur regoit une obédience qui devait le con- duire dans un nouveau champ d’apostolat. Pour le rempla- cer, la Providence envoie un: homme d’un caractére vif et sec mais d’un coeur chaud et sans bornes. C’est le ré- vérend Pére rah Leduc, O.m.i., ancien vicaire A la paroisse pendant le terme 'bie britannique passait en’ | aes L’école en 1948 Le Révérend Pére Gérard Leduc, o.m.i. Curé de 1953 a 1958. Le Révérend Pére -Ledu@ laisse la mémoire d’un bienfaiteur insigne de notre Communauté. -Une procession en 1949 bien au courant donc de la si- tuation et tout désigné pour continuer 4 développer cette oeuvre si bien commencée. du Pére Meunier : un homme Il n’avait qu’a remettre les mains 4lacharrue qu’il avait dé ja partiellement et tempo- rairement conduite. Ce fut donc une soirée de grande 30ie, lorsque les paroissiens se en septembre 1953, sont réunis dans la salle (Suite p. 8) _LE Sore 15 OCTOBRE 1971, VII ee ee ee bk oe rae . SS ide 4