4 Le Soleil de Colombie, Vendredi 25 Mars 1977 Chronique francophone par Jean-Claude ARLUISON UN COURS DE FRANCAIS QUEBECOIS. L’Institut des Langues de Genéve (The Geneva Language Institute, Ste. 311—-811 Reach Ave., Vancouver, Tél. 685-2181) offre des cours dans quarante-quatre langues. L’Institut se flatte d’offrir un cours de francais peu banal: ‘Francais Premier cours de Frangais Quéhécois (Argot). Pas de connaissance antérieure nécessaire 10 semaines”. Cette école de langues trés respectée considére-t-elle le joual comme une langue? Non, rassurez-vous, il n’en est rien. L'Institut fonetionne de pair avec un service d’interprétes. Lorsque des Québécois passaient devant des tribunaux, les cours demandaient des interprétes, et ces derniers, malgré leurs diplémes universitaires de francais éprouvaient de grandes difficultés 4 comprendre les expressions de ces Canadiens-francais. Ce probléme a amené le service d'interpré- tes a donner des cours internes de joual 4 ses employés. Puis la direction de l'Institut a décidé d’offrir le cours au public. En effet, pourauoi pas? Le joual est un horrible jargon franglais qu'il faut anéantir. mais tant qu'il est une réalité, il est bon de I’étudier, non pas pour le parler, mais pour le comprendre éventuellement. LE BILINGUISME, EST-CE PARLER FRANCAIS ET ANGLAIS DANS LA MEME PHRASE? ... La lettre qui suit a été envoyée, en juillet 1976, a la direction générale des Communications gouvernementales (D.G.C.G.) par le bureau de Montréal du journal “The Globe and Mail”: C’est longtemps que le gouvernement du Québec fait du publicité dans le journal le “Globe & Mail”. Nous avis une opportunity nour vours maintenant avec la serie “Mid-Year Economic Reports”. Cette juillet le “Globe & Mail” fait paraitre une série d’articles dans Je “Report On Business” tel quel, mais on traite a tous de role de la situation économique dans chaque province (exemple enclos). L’article sur le Québec partaitra le 21 juillet. Le format, itragee et cofit-a la ligne et regular. Si vous en voulex d'autres information, n’hesitez pas, je vous prie, de m’appeler a (...) Un nouveau timbre Ottawa — Le ministre des Postes, l’honorable Jean-Jac- ques Blais, a annoncé que les Postes émettront un nouveau timbre de 12 cents pour faire connaitre l’un des animaux les plus menacés au Canada, le couguar de !’Est. Il ne reste que cent couguars environ dans |’Est du pays; ils vivent sous la menace constante d’une totale extinction, a Ja suite de la destruction de Jeur environne- ment et d’une chasse sans merci. Le dessin du timbre a été ‘réalisé par M. Robert Bateman, célébre peintre et. protecteur de la faune aqui a représenté le couguar dans ]’un de ses habitats connus, les foréts reculées du Nouveau-Rrunswick et la Gaspé- sie. “Nous espérons par ce timbre attirer l’attention du public sur la situation précaire de ces bétes magnifiques,” a déclaré M. Blais a l’oceasion du Jancement. “Les Canadiens doivent. comme indi- _vidus et comme citoyens respon- sables, s’efforcer d’assurer la survie du couguar et de toutes les autres espéces menacées d’extinction.” Au total 22 millions de timbres ont été imprimés par Ashton- Potter I.itd. de Toronto; ils seront émis le 30 mars prochain. Voulez-vous une Caisse Pop dans le West End ? La population francophone du quartier “West End” ne cesse d’augmenter. Certains, membres de Caisses Populaires avant de venir 4 Vancouver, nous ont fait part de leur dépit d’étre forcés de faire affaire avec les banques. Cette lacune pourrait étre remédiée si assez de personnes sont intéressées a établir une Caisse Populaire. Si vous étes de ceux-la, remplissez le coupon. ci-dessous: eee en Se ea ee en ee te, Sree ae ee Rant BOITE “A” LE SOLEIL DE COLOMBIE 3213 RUE CAMBIE VANCOUVER, C.-B. V5Z 2W3 . JE DESIRE DEVENIR MEMBRE ET FAIRE AFFAIRE AVEC UNE CAISSE POPULAIRE ETABLIE DANS LE “WEST END”. ADRESSE: 62S. cdacss cn tas ee re we ee ee we ee we we we we oe og Besse Se eS Sa ee eee be we oe we we ee ee ee we oe we we we we we ee ee ee oe oe Demain! Vous vous -rappellez vos promesses? a a) En forme...pour mieux vivre! rancune ... (Zz par LE HERISSON QUI S’Y FROTTE... S’Y PIQUE LE HFRISSON a bien voulu jeter un coup d’oeil sur le bilan _1976 de la Caisse Populaire St-Sacrement. ON N'FST PAS A UN SOUS PRES. Dans le rapport du gérant de cet établissement. on notait: “Notre actif a augmenté de 22% et le nombre de membres de 15%”, * Si on prend Jes montants de l’actif de la Caisse, qui se lisent comme suit: en 1976: $2,188,236.00 comparativement a $1,844,990 en 1975: n’arrive-t-on pas a un pourcentage de augmentation de l’actif qui est de 18.6%? * Si on prend l’actif des comptes des sociétaires,, qui se lisent comme suit: Fin 1976: $2,055,141 comparativement a $1,692,271 en 1975, n’arrive-t-on pas a un pourcentage de 21.4%? (Pour ceux qui sont a cheval sur les diziémes de pour cent, sachez que dans ce cas-ci la différence entre 21.4% et 22% est de $85,000). * Si on prend le 15% d’augmentation des membres de la Caisse, il faut vous rassurer: ils ne font pas tous affaire en méme temps, et comme d’habitude, vous n’aurez pas a craindre les files d’attente aux guichets. UNE ADMINISTRATION INQUALIFIABLE? Dans le ta- bleau C du bilan de la Caisse — I’état des revenus et dépenses ce nest pas sur les $9.692 de déficit qu’il faut s’alarmer puisque l’'an dernier le profit n’était que de $2,814. Il faut plutét voir les pourcentages de revenus et dépenses comparativement 4 l’an dernier pour saisir la réalité d’une situation qui évolue sans doute? Au chapitre des revenus, ils ont augmenté de 37.5% en 1976, passant de $155.016 en 1975 a $213,100 en 1976. Au chapitre des dépenses, elles ont augmenté de 58.5% en 1976, passant de $123,537 en 1975 a $195,863 en 1976. Voici quelques pourcentages des dépenses particuliéres: Salaires et bénéfices marginaux: augmentation de 23.3%; Dépenses de bureau et d’opération: augmentation de 55.4%; Dépenses de batiment (éela n’inclut pas-la construction mais l’opération): augmenta- tion de 164%. te moins au’on puisse dire - pour saisir l'importance de ces _,,pourcentages, il faudrait les comparer avec ceux de 1973, 1974, A moins que vous ne préfériez les comparer avec ceux’ de’ 1977? ASSEMBLEE DE CHAISES. Pas moins de 54 acaba de la Caisse s’étaient rendus a l’assemblée annuelle. De Il’avis général, il v aurait eu de la place pour un journaliste de Radio-Canada. : L’age électronique par Lucien BELLIN L’age électronique est-il res- ponsable pour de meilleurs appa- reils photographiques? Faisons le point. Soucieux comme la plupart d’entre vous de nouveauté et performance, j’étudie la nouvelle vogue des transistors électroni- J ques incorporés dans les récents appareils qui envahissent le marché nord américain a une vitesse vertigineuse. syndromes typiquement nord américains pour le nouveau et aussi cof- teux. Se lancer dans Il’achat d’une SRL électronique transistor en 1977, oui ou non. cela dépend de l'individu et de sa progression en ‘art photographique. Si nous considérons l’automa- tion accomplie dans les ciné caméra super 8mm au circuit transistorisé électronique, leur contribution au fonctionnement convient ot la qualité est encore plus en jeu et en demande que sur un SRI. de. 35 mm; les résultats sont excellents car les circuits établis de nos jours peuvent lire l’indice lumiére 4 un point plus précis. indépendam- ment du voltage. Avant, l’auto- mation électronique. le réglage se faisait soit par le diaphragme soit par la vitesse et nous sommes toujours en train d’aller de l'un al’autre. Avec l’électroni- que transistorisé. nous choisis- sons un diaphragme qui nous -indique dans le viseur, automati- quement, la vitesse a laquelle Texposition sera faite. Parmi ces derniers a offrir ces qualités, Minolta XF. 7 est. remarquable; en plus, l'appareil offre l’alterna- tive du manuel] et aussi en cas de batterie a plat, elle peut encore fonctionner sur le X ou le B, le X étant syncronisé au 90 centiéme de seconde et Je B étant pause; ces deux derniers fonctionnent quand méme étant mécaniques. En plus, ce modéle vous donne * de multiples temps de pause, jusqu’a plus deux d’exposition dessus ou dessous. Sans oublier les plus valables. les circuits intégrés IC, de mémoire monoli- _ thique. Conclusion: “Vive l’électro- nique”, car elle nous laisse davantage de temps pour la composition, Je cadrage et la photographie rene: scene CREASES TE TT EET : t ; :