12, Le Soleil de Colombie, 18 Octobre 1974 cffice de la langue francaise 4. es Le duvet du corps embué par les-devoirs alourdi més pensées recherchant une beauté tranquille dans la péripherie de la ville constante recherche n’apporte point ses fruits Je ralentis pour la paix de ]’esprit un jour cheminant vers la mer la pose, je fis, prés d’un buisson vert. En premier tout en moi semble secoué serait-il comme cela depuis que je suis né soudain, au-dessus de matéte, je sens ‘ douceur, grace, la vic en mouvement. Ma paix, enfin, je l’ai trouvée tout 1a-haut, sur ses ailes dorées. LUCIEN Bellin 1212 Denman LA PHOTO La saison de la chasse est 1a de nouveau. J’ai grandi parmi des chasseurs mais, a présent, jen’aime pas les armes a feue Cependant, l’idée de chasser et captu- rer sur film la faune de nos bois m/’attire énormément. Alors, la chasse saison- niére de certains devient la mienne tout au long de l’année, non seulement le gros gibier siplaisant a rencontrer, Mais aussi toutes ces petites créatu- res qui vous regardent d’un air incertain, sachant qu’ elles sont bien trop petites pour ces personnages inso- lites. Il semble que je sois mieux accepté par cer- tains de ces petits animaux, plus aventureux que d’au- tres et qui se prétent a la OSes SPETPECREL EEL aa} et “Louise: -te-répondra yt © par Lucien BELLIN Gardant mes distances, grace auréléobjectif, j’em- ploie et je recommande un ~ film ASA-160 sous-bois. La prochaine fois que l’on vous invite 4 une partie de chasse, allez-y donc et vous aurez une chance de ne pas rentrer bredouille, grace 4 votre appareil en bandouliére (au lieu du fu- sil), chasseur . chassant sans chasser et respirant les parfums des sous-bois. AIDE Tu parles frangais, tu cherches un appartement, tu veux partager. Viens donc au Centre Socio-Cul- turel, 708 , l6éme Avenue, ou téléphone au 873-3581 pour les ———— SS eee eo coin de Foffice de la langue francaise vous men direz tant ‘par Louis-Paul Béguin Les boissons de société 2) Le chocolat Par les soirs d’hiver, quand le froid vient givrer nos fenétres, qu’il n’y a dehors Ame qui vive, le chocolat chaud, bien mous- seux, bien crémeux, est une boisson idéale. D’ot vient le mot, d’od vient la chose. I] faut, pour le savoir, remonter 4 1’épo- que des sociétés -aztéque et maya d’Amérique cen- trale. On a cru longtemps que le mot chocolat venait de ‘choco’, bruit fait par le batteur de chocolat, ct de ‘tarl’’? qui.en langage azté- que signifiait ‘‘eau’’. I} n’en est rien. Chocolat vient d’un mot maya: Xo- coat]. Christophe Colomb, lors de son quatriéme voy- age, rencontra en route un grand hateau indigéne mon- té par vingt-cing ramcurs. Le chef offrit 4 Colomb des denrées extraordinaires, des tissus fins, et une sor- te d’amande qui servait de monnaie et avec laquelle ces gens faisaient une boisson agréable;: il s’a- gissait des FEVES DE CA- CAO. Le mot CACAO vient de CACAHUATL et il est d’origine aztéque. : Plus tard,*Cortez s’inte- ressa au cacao, mais plu- tOt comme monnaie que comme produit. On raconte qu’a une réception donnée en |’honneur de Cortez, le grand chef Montezuma of- frit cinquante coupes d’un ‘*hreuvage au cacao’’. Le narrateur ajoute que : ‘*Lorsqu’on a bu ce breu- vage, On peut voyager.sans fatigue toute une journée’’. Montezuma buvait beau- coup de cette divine hois- son réputée aphrodisiaque. N’oublions pas que le nom scientifique latin ducacao- yer, quiproduit les féves de -cacao,est THEOBROMA.ca cao (theobroma signifie: la nourriture des dieux ). Le . rie-Thérése fruit du cacaoyer est la CABOSSE (baie contenant jusqu’a 75 féves de cacao). Le premier chargement de cacao arriva en Europe en 1585. Les Espagnols A cette époque ne pouvaient plus se passer de la ‘‘di- vine boisson’’ qu’ils avai- ent tant appréciée pendant leur séjour dans le Nouveau Monde. Le Pape Pie V dé- clara en 1569 que le choco- lat ne rompait pas le jeQ- ne. Toutefois, ce ne fut pas l’opinion de tous et la querelle 4 ce sujet conti- nua assez longtemps. Les gens riches profité- rent de cette licence pour corser leur ordinaire pen- dant les périodes de jefne. On considérait en France que le chocolat pouvait gué- rir de certaines maladies. C’était la conviction du fré- re de Richelieu quitrouvait au chocolat des vertus thé- rapeutiques. I] assurait que le chocolat enlevait la mau- vaise humeur et permettait de ‘‘lutter contre la co- lére’’. Anne d’Autriche, la fille de Philippe III] et Ma- d’Autriche, fille de Philippe IV, reines de France élevées ‘*a ’es- pagnole’’ repandirent 4 la Cour de France l’usage du chocolat dont elles raffo- laient. Louis XIV, néan- moins, continua 4 lui pré- férer le hourgogne. Mada- me de Sévigné, dont on a vu qu’elle tenait le café pour une passade, s’enticha un moment du chocolat. A- prés rout, c’était la mode. - Mais elle en revint bien vite et supplia sa fille bien-aimée, qui était cn- ceinte, d’arréter de boire cette boisson dangereuse. Une amie a elle ‘*prit tant de chocolat qu’elle accou- cha d’un petit garcon noir comme le diable’’, déclara la bonne marquise. Elle es- Saya ensuite de se ‘rac- commoder avec le choco- lat‘*. qui la faisait bien di- gerer. Le chocolat devint bientOt une des hoissons servies aux collations du Roi Soleil. Sa vente fut ré- glementée en 1692. En 1705, un livre technique parut, intitulé: Le parfait limonadier ou la_ maniére de préparer le café, le thé, le chocolat et autres i- queurs chaudes et froides. Remarquons icil’emploi de LIQUEUR, dans unsens qu’ il n’a plus en francais mo- derne (au Québec, on dit encore liqueur douce pour boissons gazeuses;c’est un archaisme).— On faisait jadis le chocolat dans une chocolatiére, petit récipient spécial dont on ne se sert plus guére de nos jours. Le Cacaoyer est l’arbre qui donne les féves de cacao (en anglais: co- coa). La chocolaterie est 1’. usine qui fabrique du cho- colat. On distingue le cho- colat ‘‘4 cuire’’, le choco- lat ‘‘4 croquer’’, ainsi que les chocolats ‘‘fondant”’ et **au lait’’. Le beurre de Ca- cao, extrait de la pate de cacao, est employe non seulement dans l’industrie du chocolat de confiserie, mais dans la parfumerie et la pharmacie.. Les: belles espagnoles s’en servaicnt pour conserver leur joli teint. L’adjectif ‘‘chocola- té‘* veut dire: parfumé au chocolat. Un industriel francais, M. Henri Menier, chocolatier célébre dans le monde cn- tier, fut le proprietaire de I’fle d’Anticosti, dans le golfe Saint-Laurent. - Son aieul avait fondé enFrance- la premiére chocolaterie mondiale. Le chocolat Me- nier est toujours dans le commerce et fait encore les délices des enfants et des grandes personnes. COMBATTEZ L’INFLA - TION PAR UN PLACEMENT EN LINGOTS D’ARGEN1 - Assortiment de 10 4 100 Troy et Piéces de 1 d’argent pur (99.9 ga- rantie) disponibles en pro- venance de notre Propre Fabrication - CANADIAN SILVER MARKETING Sy C0. LTD. cy VW YS 119 WEST BROADWAY, = VANCOUVER, B.C. V5Y 1P4 (273 5808 Vous pouvez commander par téléphone ou adresser le bulletin ci-dessous pour ob- tenir de plus amples infor- mation au sujet de l’acqui- sition de Lingots d’argent - NOM ietotes SS oe eee AGrOSSGs esc «= sea" ae Teles Tel Gate area N’attendez pas.Le Prix aug- mente presque tous les jour}s a0” e090 © 0-0 te ee