Message de la directrice générale (suite) activités qu’ils allaient poursuivre ni aller chercher les ressources nécessaires 4 la réalisation de celles- ci. II faut bien le dire, le gouvernement fédéral hésite 4 avancer un engagement ferme pour la communauté et cela a des conséquences négatives sur son développement. Sur la question de l’engagement du gouverne- ment canadien envers notre développement et notre épanouissement, conformément a la Charte canadienne des droits et libertés et de la Loi sur les langues officielles, l'année 1998-1999 a été mar- quée par l’attente. Ainsi, nous attendons toujours des réponses 4 de nombreuses situations inquié- tantes pour les francophones. Entre autres, nous ne savons toujours pas pourquoi cent pour cent des bureaux désignés bilingues ne peuvent pas offrir des services adéquats en francais ni pourquoi certains ministéres visés par l'article 41 de la Loi sur les langues officielles n’en tiennent pas compte. A quand la réponse du gouvernement au rapport Fontaine sur les transformations gou- vernementales, aux nombreux rapports annuels du Commissaire aux langues officielles de méme qu’a nos propres enquétes qui sont toutes unanimes dans leurs conclusions et qui supportent nos dires? Dans le dossier de la dévolution des pouvoirs fédéraux en matiére de développement des marchés du travail, la Fédération a poursuivi ses démarches pour assurer la pérennité des droits linguistiques de la communauté. Au terme de ses pourparlers, la Fédération a obtenu |’engagement écrit de la part du ministre du Développement des ressources humaines que l’entente qui se négocie avec le gouvernement de la C.-B. assurera la disponibilité des programmes et des services en francais. La ot le bat blesse, cependant, c’est que le gouvernement provincial n’est pas trés réceptif aux aspirations de la communauté francophone. Nous avons donc plusieurs défis afin de sensibili- ser et de persuader le gouvernement provincial de mettre en place, au cours des prochaines années, des services en francais tels la santé, les services sociaux, juridiques et l'éducation de niveau post- secondaire. Cela fait partie de notre démarche d’ensem- ble qui consiste 4. construire un espace vital francophone grace auquel il est possible de vivre en francais au quotidien et d’avoir accés 4 des services qui nous péermettent de garder notre iden- tité francophone. Yount Rear Mme Yseult Friolet, directrice générale e rapport annuel fait état des principales activités de la Fédération des francophones de la C.-B. (FFCB) qui ont marqué la période du 1° avril 1998 au 31 mars 1999, La Fédération est un organisme provincial, sans but lucratif, qui représente et défend les droits et intéréts des quelque 61 000 francophones de la province et regroupe 33 associations francophones et francophiles. Ses inter- ventions touchent les secteurs de la revendication des services en francais, des activités sur la scéne politique, du développement culturel et communautaire et des services offerts au réseau associatif. Au nombre des dossiers inscrits 4 sa programmation, deux d’entre eux ont particuliérement mobilisé la Fédération des francophones de la C.-B. au cours de cette période: la gestion de l’entente. Canada- communauté et la protection des droits linguistiques lors des négocia- tions de la dévolution de services fédéraux a la province, en particu- lier dans le domaine du développement du marché du travail et des aspects qui s’y rattachent comme, notamment, la formation professionnelle. hth TPCT rrrrrr rrr rrr errr r errr ir rt eer rr errr rere rr rrr rrr ris ‘ 4 2 Vision de la communauté francophone Les francophones de la C.-B. sont fiers d'appartenir 2 une communauté ie dynamique et reconnue. [a communauté gére ses institutions et ses infrastructures tout en veillant a la reconnaissance et 4 la promotion de la culture et de la langue francaises dans la communauté, a ’école et 4 la maison, et ceci, en partenariat et en collaboration. francophone de la province compte 60 675 personnes, ce qui représente environ 1,6 % de la population totale. La C.-B. regroupe la troisiéme plus importante communauté francophone hors Québec, aprés celles du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario. Cinquante-cing pour cent des francophones habitent les régions du Vancouver métropolitain et de la capitale provinciale. Prés de 250 000 personnes peuvent s’exprimer dans les deux langues officielles, si bien que quelque 6,7 % des Britanno-Colombiens sont bilingues. [ données du recensement de 1996 fournies par Statistique Canada révélent que la population