A-2 Spécial immobilier Le Procris MAI 1994 La province la plus pyre iqug Par CAROLE BONANNI La Colombie-Britannique est l’endroit en Amérique du Nord ot le marché immobilier est le plus dynamique. Ellea, encela, dépassé la Californie. Sur ce marché, on rencontre deux catégories d’acquéreurs : 1. Ceux dont le principal objectif est d’avoir un chez-soi. 2. Ceux dont le principal objectif est d’augmenter leur patrimoine. Pour la premiére catégorie d’acquéreurs, l’achat d’une maison est.concomittante avec un mariage et/ou l’obtention d’un travail stable etrémunérateur. Ces acquéreurs recherchent normalement la propriété idéale. L’achat d’une maison principale est un premier pas nécessaire pour se familiariser avec Pinvestissement immobilier et se forcer 4 épargner, toutefois ce n’est pas suffisant pour s’enrichir et constituer un patrimoine. Or, dans le contexte économique actuel, un patrimoine est indispensable pour financer 1’éducation des enfants, lemaintien d’un ‘méme niveau de vie a la retraite et pourquoi pas s’accorder des voyages ou autres extras dispendicux. La deuxiéme catégorie d’acquéreurs a pour objectif de constituer un patrimoine. Leurs critéres de sélection, que nous allons exposer, sont totalement différents de ceux de la premiére catégorie d’acquéreurs : Un objectif clair et chiffré Tout investisseur averti se fixe un but clair et chiffré afin de maximiseront cet objectif. Un objectif tel que “Je veux devenir riche” est trop vague. Un objectif, quel qu’il soit, doit toujours étre chiffré. Ceci est vrai aussi bien lorsqu’on veut perdre du poids, réussir un exploit sportif, ou investir. La deuxiémerégle de base est qu’il faut étre prudent et maintenir un effort continu afin d’atteindre cet objectif. Il est rare qu'on devient millionnaire en une nuit (sauf pour les quelques chanceux qui gagnent a la loto) comme il est trés rare de perdre 10 kg en une nuit. Une approche . différente Premiére régle importante, il ne faut jamais, en tant qu’ investisseur, tomber amoureux des investissements immobiliers réalisés. Les raisons sont simples : En Colombie-Britannique, les architectes ne chément pas. 1. C’estlelocataire qui doit tomber amoureux du logement. 2. Onse défait difficilement des choses auxquelles ons’ attache sentimentalement. En un tel cas, cn risquerait de rater l’occasion de rentabiliser son investissement. - Deuxiéme régle de base : ce n’est pas la propriété qui vous intéresse mais le vendeur. Vous voulez trouver un vendeur pressé de vendre, afin de pouvoir négocier a votre avantage le prix et ai modalités de I’ achat. Troisiéme régle de base : le prix n’est pas le seul élément a prendre en considération dans le coat d’achat d’une propriété. Il faut aussi considérer les éléments suivants : - Le vendeur accepte-t-il de vous faire un prét hypothécaire, et a quels taux et durée. - Quel est le montant de l’acompte. La régle d’or: conserver et multiplier __ Lacondition principale que tout investissement immobilier doit satisfaire est d'étre capable de maintenir ses acquisitions financiérement. La situation idéale serait que non seulement la plus- value soit importante lors de la revente mais que durant la période de détention, 1’investissement immobilier s’autofinance. C’est- a-dire que le loyer percu permet de couvrir le remboursement mensuel du prét hypothécaire ainsi que les frais divers d’entretien du logement. Va pour la théorie, mais en réalité, il existe toujours des risques de dépenses imprévisibles telles que le remplacement d’une chaudiére, l’inoccupation du logement, un ravalement, etc. Toutes ces dépenses annexes et imprévisibles doivent étre prises en considération puisqu’afin d’augmenter considérablement son patrimoine, il faut garder la propriété dans son portefeuille immobilier et essayer d’acquérir plusieurs propriétés du méme genre. Une multitude d’investissements possibles Tout débutant en investissement immobilier se trouve confronté au probléme de choix. L'éventail ou la liste des propriétés disponibles et des lieux est impressionnante. D’aprés certains experts de Dinvestissement immobilier, tels que Raymond Aaron, |’ investisseur moyen doit se limiter a I’ achat de résidences. L’achat de commerces, bureaux, propriétés industrielles et de terrains a développer frequiert une connaissance trés approfondie des marchés en question. Ce sont, en plus, des investissements 4 haut risque. Ainsi, lors d’un séminaire -tenu a Vancouver la semaine derniére, Raymond Aaron expliquait que les prix des maisons résidentielles dans le Grand Vancouver sont trop élevés. Par conséquent, il est préférable d’investir dans de plus petites villes 41’intérieur de 1a Colombie- Britannique et de 1’Alberta. Les meilleurs investissements financiers sont dans les villes dont T’économie ne repose pas que sur une seule industrie et ot prés de la moitié de la population active travaille dans la ville. La richesse résulte d’un processus d’accumulation et de spécialisation : on accumule diverses propriétés du méme genre, et on les maintient dans le portefeuille immobilier assez longtemps afin de réaliser une plus-value importante. Tout ceci sans perdre de vue |’objectif principal qui doit étre chiffré. C’ est cet objectif que 1l’on veut maximiser, tout en évitant le plus possible toute forme de stress. L’objectif est d’étre riche et heureux. ANNONCER dANS LE PROGRES, c’EST payant ! EDIT-O REAL Reprise Letaux de chémage au Canada a fait un bond significatif enavril pour se chiffrera 11 % alors qu’il était 4 seulement 10,5. %, un mois plus tét. D’aprés Statistique Canada, cet accroissementn’ est pas lerésultat dela perterécented’ emplois, mais prouve seulement que, de plus en plus, des gens sonta la recherche d’un emploi. En effet, prés de 65 000 personnes, des jeunes pour la plupart, ontrejointles rangs de ceux quisontala recherche d’un emploi depuis déja plusieurs mois. Malgré le nombre croissant de chémeurs, tout ndique quel’ économie est dores et déja sur le chemin dela reprise. C’esttout au moins ce qu’il faut croire au regard des chiffres de la balance du commerce extérieur, au sujet du nombre d’emplois qui sont créés, chaque mois. Malheureusement cette reprise est encore trop lente pour résorber le flot de la demande. En Colombie- Britannique les effets de la reprises se font déja sentir puisque certains chémeurs d’hier sont désormais les gens aisés d’aujourd’hui. C’est en partie ce qui explique la bonne santé relative dumarchéimmobilier de Vancouver, sujet principal de cenouveau numéro du Progrés du mois de mai. Pierre Longnus Le Mot de la Chambre a accroitre son recrutement et 4 fournir d’avantage d’activités aux mem- d@’accueillir 34 Personnes a un déjeuner-causerie ayant pour théme «Uti- lisons les services frangais disponibles 4 Revenu-Canada. Cet événe- ment, trés apprécié et bien d’actualité, a été présenté par Laurette Drolet, Agente aux services bilingues de Revenu-Canada qui a élaboré sur la disponibilité et utilisation des services en francais pour des raisons Herle, de l’ouverture d’un «Centre de services aux entreprises», le premier centre de ce genre au Canada, conjointement administré par le gouverne- ment de la Colombie-Britannique et le gouvernement du Canada. Celui-ci a été congu pour aider les petites et moyennes entreprises 4 démarrer et cruciales. Des peronnes bilingues sont disponibles pour répondre a toutes les demandes, une banque de données informatiques accessible est facile d’accés : 601 rue Cordova ouest, Vancouver, tél: 604-775-5525. Le prochain déjeuner-causerie est prévu pour mardi 31 mai et nous recevrons David Daman, Admistrateur du département des commu- nications et del’éducation du GVRD (Geater Vancouver régional district). Mr. Cadman, qui est parfaitement bilingue, nous entretiendra de l’utilisa- tion de notre espace géographique, du dossier du transport urbain, de la qualité de |’ air et de l’eau, des parcs et de la gestion des ordures ménagéres et industrielles. : Sur un tout autre volet, les petits-déjeuners du vendredi de 7h & 9h, qui connaissent par ailleurs de plus en plus de succés, se tiennent, depuis vendredi demier, 4 bord du bateau de croisiére «Le Rayvon» amarré a Granville Island au point sud-ouest de la terrasse du restaurant Bridges. Prés de 20 personnes se sont rencontrées vendredi dernier et ont pu admirer la beauté des lieux tout en réalisant de nouveaux contacts. Les préparatifs vont bon train pour la croisiére de la Saint-Jean Batiste, confirmée pour vendredi 24 juin de 18h A21h. Places limitées a 65 personnes. Les détails pour réserver seront publiés dans le prochain Soleil du 20 juin. Alain D. Barillaud, Président Le proGris Président-directeur Jacques Baillaut Rédacteur en chef... ..cissscs00s--+ Pierre Longnus Administration et gestion .............. Noélle Mathis Infographisme Suzanne Bélanger Conseiller en publicité ................. Alain Barillaud ee eccccccccccecees Ouverture du journal : 9h a 17h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, 5eme avenue Ouest, Vancouver, C.-B. V6} INS Tél. : (604) 730-8575 Fax : (604) 730-9576 Impression : Horizon Publications 1a Chamibre de commerocfranco-colombienne(GCFG)continuc 4 bres et aux invités. Le 26 février dernier nous avons avons eu le plaisir — personnelles et pour son entreprise. En plusilyaeul’annonce, parKaren — rester au courant des demiéres lois, statistiques, et autres informations — 24 heures par jour est disponible ainsi qu’une une bibliothéque. Le Centre —