LS tet tag rt a tt Nt nt tect ttt fen ret tnt tN nt NT te ft tt Ht Nt Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 6 octobre 1995 - 4 Offre d'emploi L'Association provinciale des parents fransaskois est ala recherche d'un candidat ou d'une candidate pour combler le poste de CHERCHEUR EN POLITIQUE ET EN DEVELOPPEMENT SUR LA FRANCOPHONIE Sousa direction du Comité surla Francisation, la personne embauchée sera responsable : - dedévelopper et de rédiger une politique provinciale globale sur la FRANCISATION touchantles milieux préscolaire, scolaire, le foyer etlacommunauté; - dedévelopperuneméthodologie etune approche de francisation applicable ala réalité des francophones dela Saskatchewan; - d'informerréguliérementle Comité sur la Francisation surles progrés etles résultats delarecherche; - derédiger des rapports de recherche, etde participer a leur diffusion auprés des intervenants locauxet provinciauxintéressés ou impliqués en Francisation; Qualifications : - Baccalauréaten éducation, en sciences sociales oul'équivalent, - Expériences en recherche dans le domaine des sciences sociales etde l'éducation; - Connaissance dela communauté fransaskoise ou du milieu minonitaire francophone; - Capacité de travailler en équipe; - Capacité derédaction de documents de recherches etd'approches pédagogiques; - Excellente maitrise du francais écrit et oral; capacité de communiquer en anglais; - Disponibilité 4 voyager a travers la province; - Familiarité avec les logiciels de traitementde texte etles bases de données, un atout. Lieude travail : Saskatoon de préférence Langue de travail : francais Durée del'emplol : contrat de six mois. Possibilité d'extension a un an. Salalre :anégocier selon les compétences oul'expérience. Débutde l'emploi :le ier novembre 1995 ou avant, si possible. Lespersonnes intéressées peuvent faire parvenir leur curriculum vitae avantle 18 octobre 1995 :L'Association provinciale des parents fransaskois, Al'attention de : Ken Triol, Président du Comité sur la Francisation, 203 - 440, 2eme avenue Nord, Saskatoon (Saskatchewan), S7K2C3. Téléphone : (306) 653-7444 Télécopieur : (306) 664-6447. | —— _ 7 se ial ttt et tn ae .. Le te eg gt a CE A AS a sehen tran en ttt a tt tlt et itt at th tlt ttf ena thm eal Spécialiste en développement social Affaires indiennes et du Nord Vancouver (Colombie-Britannique) Vous devrez planifier, répartir et contrdler les ressources financiéres nécessaires dla mise en ceuvre et au suivi de programmes d'aide sociale ainsi que d'une gamme complete de services et de programmes de développement social. Vous offrirez également des services directement aux personnes et aux communautés autochtonesal’égard desquelles les responsabilités d'exécution du programme n’‘ont pas encore été établies, et vous fournirez des conseils etdel'aideal'appui des services d'aide sociale et de bien-étre administrés par les bandes et les conseils. Vous toucherez un salaire variant entre 42 191 $ et 50 798 $. Pour relever le défi, vous devez posséder un dipléme universitaire en service social ou les titres et qualités requis pour devenir membre de I’Association canadienne des travailleurs sociaux (avant le 1° mai 1975). Vous devez également avoir déja travaillé en collaboration avecdes communautés ou des organismes autochtones, interprété des politiques et des lignes directrices dans le cadre de programmes sociaux, conseillé des représentants des Premiéres nations ou des fonctionnaires fédéraux et provinciaux sur la fagon de résoudre des problémes opérationnels, et dirigé des travaux de recherche sur |'élaboration ou |’évaluation de programmes sociaux communautaires. Vous devezposséder un permis de conduire valide dela Colombie-Britannique et accepter de voyager, dans I’exercice de vos fonctions, sur des routes en mauvais état, par mauvais temps, en petit avion ou dans de petites embarcations. La connaissance de I’anglais est essentielle. En vertu de l'article 44 du Réglement sur I‘emploi dans la fonction publique, ce poste est offert seulement aux autochtones. II s‘agit d'un poste 4 durée indéterminée. Cependant, la liste d‘admissibilité établie pour ce poste pourrait également étre utilisée afin de combler des postes de durée déterminée. Si ce poste vous intéresse et que vous répondez aux exigences minimales, veuillez acheminer une demande d'emploi et(ou) un curriculum vitee d'ici le 24 octobre 1995, en mentionnant le numéro de référence §9571R72170(SOCI), a Edie Preugschat, agent en ressourcement, Commission de la fonction publique du Canada, 757, rue Has- tings ouest, piéce 210, Vancouver (Colombie-Britannique) V6C 3M2. Télécopieur (604) 666-6808 Si vous désirez de plus amples renseignements au sujet de cet emploi, vous pouvez communiquer directement avec le ministére des Affaires indiennes et du Nord, en composant le (604) 666-5213. Nous remercions tous ceux et celles qui soumettent leur candidature; nous ne communiquerons qu’avec les personnes choisies pour la prochaine étape. Nous souscrivons au principe de I’équité en matiére d‘emploi. This information is available in English. fy Commission de ta fonction publique Public Service Commission du Canada of Canada Canada Formation professionnelle: «du bas vers le haut» Le dossier dela formation dela main-d'oeuvrede la francophonie canadien- neestd'une telle complexité qu'il faudra certainement des années avant de répondre aux besoins de la clientéle francophone. Non seulement le dossier est complexe, mais les francophones qui auraient besoin de formation profes- sionnelle pouraméliorer leur sort sur le marché du travail, partent souvent de loin, de trés loin. Il suffit, pours'en rendre comp- te, delirele plan directeur del'adaptation de la main-d'oeuvre de la francophonie canadienne, qui aétéremisauministredu Développement des ressources humai- nes, Lloyd Axworthy par le Comité d'adaptation des ressources humaines dela francophonie canadienne. Ainsi, le taux d'analphabétisme est, dans plusieurs régions francopho- nes, le double delamoyenne nationale et atteintparfoisles 50 pourcent! AI'heure oul'économiemondialesetransforme en une économie de l'information et des communications avec, notamment, l'inforoute, 53,3% des francophones ont une scolarité qui ne dépasse pas le cer- tificatsecondaire. Or, la moitié des em- ploiscréés en!'an 2000 exigeront plusde 17 ans de scolarité. Les femmes manquentde quali- fication etsont majoritairement canton- nées (58%) dans |e travail de bureau, les services, la gestion et l'administration. Vingt-quatre pour centdes femmes fran- cophones comptent huit ans ou moins descolarité. Pourleur faciliter un accés aux programmes de formation, on pense que le gouvernement devrait mettre sur pied un service complet de garde en frrangais. De nombreux jeunes «décro- chent» des écoles frangaises pour pour- suivre leurs études dans des écoles an- glophones ou d'immersion, en croyant quiils y seront mieux servis. Ils sont sceptiques face aux initiatives gouverne- mentales dans ledomainedel'adaptation de la main-d'oeuvre, ils ont de grandes attentes a cet égard mais ont finalement le sentimentd'étre laissés pour compte. Les travailleurs francophones évoluent la plupart du temps dans un milieu de travail anglophone, ce qui ne favorise pas la formation en frangais. En outre, ces derniers constatent avecamer- tume que certains programmes de for- mation donnent de faux espoirs, puis- qu'ils n'ont aucun lien avecleurs aptitu- des ou les possibilités réelles d'emploi. Le rapport cite, 4 titre d'exemple, la formation de 1 500 pécheurs de Terre- Neuve au métier de charpentier, alors que la construction est au point mort dans la province depuis plusieurs an- nées. Missur pied il y a deux ans la suite du Sommet économique national organisé par la Fédération des commu- nautés francophones et acadienne (FCFA) et le Conseil canadien de la coopération(CCC) aumoisd'avril 1993, le Comité a étudié de fond en comble toutela question dela formation profes- sionnelle pour la francophonie cana- dienne. Le plan directeur contient cin- quante-cingrecommandations, uneabon- dance destatistiques et uneanalysedela situation socio-€conomique des princi- pales régions francophones au pays. Premiére constatation : régle générale, les francophones ont souvent des em- ploissaisonniers etmoins rémunérateurs. Deuxiémeconstatation : un grandnom- bred'emplois ont été perdus ces dernié- res années dans les secteurs oi les tra- vailleurs francophones sont justement concentrés, c'est-a-dire : les mines, le pétrole, les foréts, l'industrie manufacturiére, les péches et mainte- nant la fonction publique. Le document souligne que les francophones qui expriment le plus de «vitalité» économique sont ceux «qui ontdes niveauxsupérieurs descolarité» et un travail de longue durée. Mais ces derniers demeurent toutefois dans des régions urbaines, ole taux d'assimilation esttrésélevé. Al'inversedans les régions de souche, oi le taux d'assimilation est relativement faible, le statut socio-éco- nomique des francophones n'est guére enviableet ceux-ci dépendentdel'assu- rance-chomage. Le président du Comité d'adap- tation des ressources humaines de la francophonie canadienne, Guy Matte, pense que le ministére du Développe- ment des ressources humaines doit re- connaitre les communautés francopho- nes et acadienne a titre de «communau- tés désignées». Concrétement,cela voudraitdire que les ministéres 4 vocation économi- que tiendraient compte dans leur pro- grammationdel'existenceetdes besoins des communautés francophones et acadienne. On y tient d'autant plus, que le gouvernementfédéral songea déléguer des pouvoirs aux provinces en matiére de formation professionnelle, alors que ces derniéres nese sont jamais empres- sées de respecter les droits des commu- nautés francophones et acadienne. Tou- te réforme de la sécurité sociale devrait donctenir compte dela situation €cono- mique particuliére des communautés francophones et acadienne et de leurs attentes en matiére de formation. Pours'assurer que les program- mes gouvernementaux pour le dévelop- pementdes ressources humaines corres- pondentaux besoins des communautés, on propose la création d'ici le mois de janvier d'un Conseil permanent franco- phone du développement économique etdela formation dela main-d'oeuvre de la francophonie canadienne. Leconseil serait formé de représentants dela fran- cophonie et de fonctionnaires des minis- téres 4 vocation économique, chapeauté parle ministérre du Développement des ressources humaines. Leplandirecteur propose égale- mentla création d'un «Secretariat natio- nal de formation et de leadership», qui ferait le lien entre toutes les agences gouvernementales, privées ou institutionnelles, qui font de la forma- tion professionnelle. On recommande aussi que les fonds destinés aux communautés fran- cophonessoientacheminésselonle prin- cipe du guichet unique. «Il y ades som- mes d'argent quisont dépensées pour les communautés francophones et acadiennes atravers différents ministé- res, mais on ne sait pas exactement comment ¢a atterrit dans les commu- nautés», explique Guy Matte. Onaccuse les provinces d'avoir détournées 4 d'autres fins des fonds fédéraux qui devraientservirau dévelop- pementde la main-d'oeuvre francopho- ne, malgré la signatured'ententes avecle gouvernement fédéral. Le Conseil per- manent du développement économique surveillerait les sommes d'argent qui — seraient consacrées au développement des communautés francophones. On tient beaucoup 4 ce que le gouvernement fédéral établisse des nor- mes nationales pour tout ce qui touche la formation professionnelle et ne se désengage pas de ses responsabilités faceau développement économiqueeta l'adaptation de la main-d'oeuvre de la francophonie canadienne. Cependant, insiste-t-on, c'est au niveau local et ré- gional que les décisions devrontse pren- dre. C'est ce que le Comité appelle une approche «du bas vers le haut». ‘APF La cité collégiale lance une fondation Cinq ans aprés I’ouverture de ses portes, la Cité Collégiale, le premier collége d’art appliqué et de technologie de langue frangaise en Ontario, lance la Fondation de la Cité Collégiale, dont le but est de recueillir 1 million de dollars d’ici 1’an 2000 pour |’achat d’équipement4 la fine pointe de la technologie. Le collége vient d’emménager dans un campus ultra-modeme de 100 millions de dollars mais la technologie évolue Aun tel rythme qu’il est difficilede répondre 4 tous les besoins d’équipement. 3500 étudiants sont inscrits 4 temps plein au collége, contre 1800 il y a cing ans. (APF) | Une librairie francophone sur Internet Depuis le27 septembre, la librairie francophone de Moncton, La Grande Ours, rend disponible sur Internet un catalogue bilingue comprenant 800 titres de livres, des films-vidéos et des CD-ROM. C’est la premiére fois qu’une librairie francophone offre ce service. Le. catalogue est disponible 4 |’adresse suivante : http:www.csi.nb.ca ours. Graceau courrier électronique, il est également possible de faire des livres qui ne sont pas inscrits dans le catalogue. Un nouveau rendez- vous télévisé francophone Une nowvelle émission destinée a la fois aux francophones et aux francophiles a fait son apparition 4 la télévision de Radio-Canada. L’Accent francophone se définit commeunmagazined’ information diffusant des reportages sur les grandes questions de 1’actualité des communautés_ franco- canadiennes. Son objectif est de faire connaitre les enjeux et les préoccupations des communautés francophones d’un bout 4 I’autre du pays. L’Accent francophone est diffusé le samedi a 12 h sur les ondes de Radio- Canada et le dimanche 4 9 h, 18h et 1h (heure de1’est) sur les ondes de RDI. Les canadiens doivent pouvoir naviguer en frangais sur I’Internet Le rapport final du comité consultatif sur |’autoroute de l'information donne raison 4 ceux qui,.comme la Fédération des communautés francophones et acadiennes, demandent au gouvernement fédéral de s’assurer d’une présence francaise sur le Net. Selon le rapport, les _— politiques gouvernementales devraient stimuler la création et la production de contenus et d’outils de navigation qui répondent aux besoins du marché francophone. Le gouvernement devrait aussi | s’assurer qu’il existe des logiciels en francais. (APF) recherches et de commander des |