5 - Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 22 septembre 1995 Les services-conseils : un gros service pour des petits budgets LeCentre franco-ontarien de ressources pédagogiques vient de lancer un nouveau service qui pourraitdépanner les conseils scolaires francophones et les sections de langue frangaise, quisont aux prises avec des contraintes budgétaires. Il s'agit de services-conseils dans des domaines aussi variés que latraduction, la rédaction, la révision, la consultation terminologique, les relations publiques et la conception de formulaires. Sous la directrice-générale du Centre, Bernadette LaKochelle, il s'agit d'un projet innovateur et d'une solution de rechange pour les conseils scolaires qui désirent maintenir les services administratifs qu'on a tendance a couper lorsque les budgets sont serrés. On pense aussi que ce projet contribuera a tehausser la qualité de Ja langue en offrant un service uniforme pour tous les conseils scolaires. Liéquipe des services- conseils est formée de quatre employés. A ce jour, 37 sections et conseils scolaires de langue francaise’ sur une possibilité de 64 ont adhéré au projet. Pour profiter des services- conseils, chaque client doit payer cette année une cotisation annuelle de 1$ par éléve, la contribution maximale étant fixée 4 500$. Il y a aussi des frais pour la traduction, la révision, la rédaction et les recherches terminologiques. Le ministére de I'Education et de la Formation de |'Ontario a versé une subvention de 250 000$ échelonnée sur trois ans pour la réalisation du projet, qui devra ensuite s'autofinancer. On songe déja 4 élargir la clientéle en offrant ces services- conseils 4 des organismes ou 4 des municipalités qui font également face a des contraintes budgétaires. Missurpied en 1974, le Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques est une maison d'édition et de distribution qui emploie une quarantaine de personnes et a un chiffre d'affaires annuel de 4 millions de dollars. Pour les fins de sa recherche, André Sarazin définit]'artiste franco- ontarien comme «quelqu'un qui produit avec le coeur et l'ame de la culture franco-ontarienne», peu importe son lieu de résidence. Si yous--_-€tes: <-un professionnel, un amateur, ou si vous connaissez un parent ou un ami décédé qui a influencé la musique franco-ontarienne, il vous suffit de communiquer avec André Sarazin par téléphone au (514) 527-2239 ou par écrit 4: Case postale 693, Succursale C, Montréal, Québec, H2L4L5. APF Un Chardonnay francais del’Okanagan récompensé On est viticulteur dans |’4me ‘ou on ne I’est pas! Qu’ils fassent pousser leurs vignes en Provence, comme le faisaient leurs ancétres depuis 1638 (voir article paru dans ’édition du 8 septembre du Soleil) ou qu’ils exploitent une terre de «Ja magnifique vallée méditerranéenne située de l’autre cété du Canada», comme la décrit Robert, les Combret ont deux maitres mots : passion et excellence. Résultat, 14 ot d’autres se contentent de faire du vin, Robert, Maité et Olivier Combret produisent des crus exceptionnels salués non seulement par les amateurs, mais aussi, et c’est un exploit, par les professionnels, venus d’ailleurs nombreux mercredi 4 Vancouver, célébrer |’entrée du petit dernier Combret dans le monde des grands. 1993 aura décidément été une année clef pour ces Provengaux, exilés dans la vallée de 1’ Okanagan depuis 1992 seulement. Aprés leur Riesling 1993 récompensé par une médaille d’argent au Challenge International du Vin de Blayebourg, la compétition Chardonnay du monde vient de récompenser leur Chardonnay 1993. La encore, la compétition était de taille. Face au Domaine Combret, 348 Chardonnay de 21 pays (dont 18 du Canada) se disputaient les honneurs. Pour remporter la médaille de Bronze au Chateau de Chaintre, en Bourgogne, le Chardonnay du Domaine Combret a du surclasser, entre autres, un chablis frangais ler Chae appellation d’origine contrélée... La compétition annuelle est la seule de calibre international qui réunisse des vins composés uniquement de raisin Chardonnay. Elle se déroule selon les régles trés strictes de 1’Office international de la vigne et du vin. Pas chauvins, les Combret se sont déclarés ravis, bien sir, de la récompense. «C’est la premiére fois que le drapeau Olivier Combret canadien flotte sur la banniére des Chardonnay du monde» a déclaré Robert. Héléne Peronny Les Combret vendent leur vin au Domaine. On peut cependant se le procurer chez certains dépositaires. Pour des commandes ou pour obtenir plus de renseignements, appelez le (604) 498- 8878. Des nominations a la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels et a la vice-présidence de la CRTC L'honorable Michel Dupuy, ministre du Patrimoine canadien, a annoncé lanomination d'une personne a la Commission canadienne d ‘examen des exportations de biens culturels entrant dans les attributions de son ministére, et la reconduite de deux autres dans leurs fonctions a cette méme Commission. Ila de plus annoncé la nomination de David Colville comme vice-président du Conseil dela radiod ipso etdes télé-commu- nications canadiennes. Anna Cortina, de Montréal, a été nommée a la Commission cana- dienne d'examen des exportations de biens culturels, Céline Saucier, de Cap-Rouge, et Carman Carroll, d'Halifax, ont été reconduits dans leurs fonctions. Anna Cortina a mis sur pied _ la firme comptable Cortina & Asso- ciés, dont elle est la présidente de- puis 1973. Dés 1991, elle devient gouverneur de la Fondation de la communauté italo-canadienne du Québec et détient un siége au con- seil d'administration de la commu- nauté italo-canadienne en 1992-1995. Elle a aussi été un membre actif du comité organisateur de la parade Colombo. En 1993, elle a regu du Gouverneur général la Médaille commémorative du 125° anniversai- te de la Confédération du Canada. _ Céline Saucier oeuvre de lon- gue date auprés des musées. De 1979 jusqu’en 1985, elle a été admi- nistratrice d'une galerie d'art inuit; la Boutique Sedna. Entre 1980 et 1983, elle a exercé les fonctions de curatrice pour les arts et l'ethnologie inuit et indienne au Musée du Québec et a assumé des responsabilités analo- gues au Musée des civilisations, de 1983 4 1989. De 1989 a 1993, ellea occupé le poste de coordonnatrice des communications et des relations publiques pour la XVle Conférence générale du Conseil international des musées (ICOM 92) qui s'est tenue 4 Québec. Carman Carrollest]'archivis- te provincial aux Archives publi- ques de la Nouvelle-Ecosse depuis 1986. Auparavant, il était directeur par intérim dela Division des manus- crits aux Archives nationales du Canada, entre 1968 et 1985. Il a fait publierdenombreuxarticles etcomp- tes rendus de conférences et donné maints séminaires. Carman Carroll a exercé diverses fonctions auprés de l'Association canadienne des archi- vistes, du Bureau canadien des ar- chivistes et de nombreux autres or- ganismes analogues. La Commission canadienne d'examen des exportations de biens culturels réglemente l'exportation de biens culturels et offre des avanta- ges fiscaux pour encourager les Canadiens et Canadiennes 4 vendre ou a faire dons d'objets d'art 4 des institutions de surveillance comme les musées, les galeries d'art, les bibliothéques et les archives. Nomination du vice- président de la CRTC David Colville a été nommé commissaire au Conseil de la radiodiffusion et des télécommuni- cations canadiennes (CRTC) en 1990 et a occupé le poste de président par intérim du méme organisme de no- vembre 1990 juin 1991. En 1992, ila été nommé commissaire régional pour les provinces de ]'Atlantique. Avant de se joindre au CRTC, David Colville était directeur principal dela politique des communications au mi- nistére des Transports et des com- munications de la Nouvelle-Ecosse. I] a joué un réle déterminant dans la création de |'Atlantic Educational Television Service, de la Société de développement de l'industrie ciné- matographique de la Nouvelle- Ecosse et du Nova Scotia Technology Network. Pourrenseignements : (819) 997-7788. Neil Wilson, Attaché de presse pour le ministére du Patrimoine canadien. francophonie} au pays \ En bre Hret..\ by Le ministére du Patrimoine a du pain sur le planche cette année Le premier plan d’action du ministére du Patrimoine canadien visant 4 appuyer l’épanouissement des communautés de langues officielles et dont la réalisation est prévue pour 1995-96 contient des activités tant au plan national que dans les régions francophones. Parmi elles, une stratégie de promotion sur la dualité linguistique et... l’appui 4 la négociation d’une entente scolaire avec la Colombie- Britannique.Ce plan d'action, qui a été publié en juin dernier, fait suite 4 la décision du gouvernement fédéral de donner vie 4 deux articles de la Loi sur les langues officielles qui encouragent le gouvernement fédéral a favoriser l’épanouissement des minorités francophones et anglophones du Canada. (APF) Un siécle de musique franco- ontarienne André Sarrazin, fondateur du défunt journal «Bonjour chez nous» travaille présentement sur un double projet : une mini-série télévisée de deux heures et une encyclopédie bibliographique valorisant les talents musicaux des 100 deriéres années en Ontario francais. Le documentaire, qui serait produit par Les productions Roch Brunette d’ Ay\mer au Québec, intéresse TV Ontario et Radio- Canada Ontario. André Sarrazin a répertorié 4 ce jour une centaine d’anciens musiciens franco-ontariens et environ 250 noms d’artistes qui faconnent la musique d’aujourd’ hui. (APF) Radio-Canada Atlantique : les ' francophones devront attendre Les francophones de Terre-Neuve devront se contenter pendant encore longtemps du service actuel offert par la Société Radio-Canada. Selon le plan d’action de la SRC pour l’année 1995-96, c’est la télévision de la SRC de Montréal, et non celle de Moncton au Nouveau- Brunswick, qui continuera 4 offrir des services de télévision de langue francaise a Terre-Neuve. Les francophones de Terre-Neuve réclament depuis des années le signal de télévision de la SRC 4 Moncton plutét que celui de Montréal. (APF) 1000 communautée rurales sur Internet d’‘ici trois ans? Prés de 1000 communautés rurales éloignées, dont des communautés francophones et acadienne, pourraient bient6t avoir un accés a |’inforoute par l’intermédiaire d’ordinateurs dans les écoles et les bibliothéques rurales. Le projet, inscrit dans un plan d’action visant a favoriser le développement des communautés de langues officielles est une initiative du ministére fédéral de l’Industrie. Le site retenu dans la communauté doit étre un lieu public (bibliothéque, école, centre communautaire) et ne doit pas servir a créer un réseau interne. au sein d’une organisation. (APF) Institutions fédérales : rien de nouveau pour les francophones - Une lecture de la plupart des plans déposés par les ministéres fédéraux le 30 juin dernier montre clairement que certaines institutions fédérales se demandent ce qu’elles peuvent faire de plus ou de particulier pour aider les minorités francophones et acadienne, comme le stipule la Loi sur les langues officielles. Sur la liste de ces institutions, le Centre de recherches pour le développement international, le ministére des Affaires ‘étrangéres et du Commerce international, le Conseil des recherches en sciences humaines, l’Agence canadienne de développement international, le ministére du Développement et des Ressources humaines, le ministére de l’Agriculture, Travaux publics Canada et le Conseil du Trésor. (APF)